Aller au contenu

108 (nombre)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

107108109
Cardinal Cent-huit
Ordinal cent-huitième
108e
Préfixe grec hectatonkaiocta
Adverbe cent-huitièmement
Propriétés
Facteurs premiers 22×33
Diviseurs 1, 2, 3, 4, 6, 9, 12, 18, 27, 36, 54, 108
Autres numérations
Numération romaine CVIII
Système binaire 1101100
Système octal 154
Système duodécimal 90
Système hexadécimal 6C

108 (cent-huit) est l'entier naturel qui suit 107 et qui précède 109.

En mathématiques

[modifier | modifier le code]

Cent-huit est :

Dans d'autres domaines

[modifier | modifier le code]

Cent-huit est aussi :

Nombre sacré

[modifier | modifier le code]

108 est un nombre sacré dans plusieurs religions orientales[1], telles que l'hindouisme, le jaïnisme, le sikhisme ou encore les différentes formes de bouddhisme, les trois chiffres, qui le composent, représentant aucun objet (0), un objet (1), et une infinité d'objets (8, ou l'infini). Cette association est perçue comme représentant la réalité ultime de l'univers. Les divinités ont ainsi 108 noms et les rudrakshas 108 graines.

Dans le bouddhisme d'expression sanskrite, chinoise ou tibétaine, le nombre 8 ne saurait représenter l'infini; en chinois, le nombre 108 s'écrit en deux caractères baiba 百八 et non en trois chiffres, et sans zéro ni unité. Les sources vont varier les explications, les énumérations et les calculs. Ainsi le Grand Dictionnaire du bouddhisme chinois Foxue da cidian[2] énumère les 108 vénérables zun 尊: 5 bouddhas, 4 brahmanes, 16 grands bodhisattvas, 12 offrandes gongyi 供義 pour un total de 37; auxquels s'ajoutent 16 autres bodhisattvas (total 53), 20 deva de diamant jingang tian 金剛天 (total 73), 5 rois de la roue, 16 attachements de diamant shi jingang 執金剛, 10 brahmanes, et enfin la terre, l'eau, le feu et le vent pour un total de 35 à ajouter aux 73, soit 108. Le dictionnaire note en particulier les 108 coups de la grande cloche et les 108 grains de chapelet mani.

On retrouve le nombre dans l'ésotérisme occidental. Par exemple, Samael Aun Weor considère qu'un individu possède 108 opportunités (108 incarnations) lui permettant de se libérer de son ego[3].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Kleine Schriften par Siegfried Lienhard,Oskar von Hinübe Otto Harrassowitz Verlag, 2007, p. 161 - 164
  2. (zh) Ding Fubao 丁福保, Foxue da cidian 佛學大辭典, Beijing, Wenwu,‎ , 2+167+1502 (lire en ligne), p. 479
  3. (en) Samael Aun Weor, The Pistis Sophia Unveiled, Glorian Publishing, , 650 p. (ISBN 978-0-9745916-8-1), p. 211–214