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Eva Besnyő

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Eva Besnyö
Eva Besnyö par Peter Weller (Berlin, 1931)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 93 ans)
LarenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Besnyő ÉvaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Besnyő Éva MariannaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domiciles
Budapest (-), Rosa Spier Huis (en) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Lycée Pálné Veres (en) (jusqu'en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Béla Besnyő (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
John Fernhout (de à )
Wim Brusse (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Charley Toorop (belle-mère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
René Ahrlé (d)
Peter Weller (d)
Deutscher PhotodienstVoir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Dolle Mina
Vereeniging van Arbeiders-Fotografen (d)
Vereniging van Beoefenaars der Gebonden Kunsten (d)
Résistance intérieure aux Pays-Bas
Nederlandsche Vereeniging voor Ambachts- en Nijverheidskunst (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maître
József Pécsi (d) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Liste détaillée
Prix Opzij de littérature ()
Oeuvreprijs Fonds BKVB (d) ()
Prix Piet-Zwart (d) ()
Prix Erich-Salomon ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Éva Marianna Besnyő, née le à Budapest et morte le à Laren, est une photographe néerlandaise d’origine hongroise.

Éva Besnyő naît le dans une famille bourgeoise de Budapest[1],[2]. Elle est la deuxième fille de Béla Blumengrund (1877-1944) et de Ilona Kelement (1883-1981). Son père, qui prendra plus tard le nom de Besnyő pour dissimuler ses racines juives, est avocat[3].

Elle reçoit vers 1925 son premier appareil photo, un Kodak Brownie 6x9[3]. En 1928, elle entre en apprentissage chez József Péci, un célèbre photographe de Budapest. Son père lui offre un Rolleiflex 6×6. Comme élève de Péci, elle participe à l’exposition « L’Art du livre et de la publicité » au musée des Arts décoratifs de Budapest. En 1930, elle passe son diplôme et part à Berlin où elle rencontre l’artiste György Kepes qui travaille dans l’atelier de László Moholy-Nagy[3],[2]. À Berlin, qui connaît à cette époque un foisonnement artistique, elle est influencée par les tendances qui traversent le monde des photographes professionnels : déclin du pictorialisme, Nouvelle Objectivité puis Nouvelle Vision[2].

Elle rencontre en 1932 le réalisateur John Fernhout qui enseigne à l’école Agfa à Berlin. Ils s’installent à Amsterdam, à la suite de la montée du nazisme en Allemagne, et se marient le 25 juillet 1933. Ils rompent fin 1937, mais leur divorce ne sera officiel qu’en 1945[3]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Éva Besnyő, d'origine juive, ne peut plus travailler et est contrainte de se cacher. En juillet 1940, elle photographie Rotterdam, après un bombardement allemand[4].

Elle rejoint la résistance avec le graphiste et photographe Wim Brusse qui va être son second mari, et participe à la fabrication de faux papiers[2]. Elle se marie en 1945 avec Wim Brusse[1] et ils ont deux enfants, en 1945 et 1948[2]. Proche de la vague féministe dans les années 1970, et plus particulièrement du groupe néerlandais Dolle Mina, elle s'associe à leurs actions et devient leur photographe[2],[4],[5].

Éva Besnyő meurt le à l’âge de 93 ans à Laren, des suites d’une courte maladie. Elle est inhumée au cimetière de Zorgvlied d’Amsterdam[3]. Un an avant sa mort, elle a déposé ses négatifs à l'Institut Maria Austria (nl)[1].

Prix et distinctions

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Eva Besnyő a reçu en 1985 le prix Annie Romein.

Elle obtient le prix Erich-Salomon en 1999.

Expositions

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Publications

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Bibliographie

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  • Marion Beckers et Elisabeth Moortgat, Eva Besnyő : 1910-2003. L’image sensible, Paris, Somogy/Musée du Jeu de Paume, .

Notes et références

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  1. a b c et d Catherine Gonnard, « Besnyő, Eva [Budapest 1910 - Laren, Pays-Bas 2003] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 510.
  2. a b c d e et f Mattie Boom, « Eva Besnyő », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 225.
  3. a b c d e et f Marion Beckers et Elisabeth Moortgat, Eva Besnyő : 1910-2003. L’image sensible, Paris, Somogy/Musée du Jeu de Paume, .
  4. a b et c Louise de Crisnay, « Eva Besnyö, à biais d’œuvre », Libération,‎ (lire en ligne).
  5. a et b « Jeux d'ombres à la corde sensible », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Liens externes

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