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Épée (contre-torpilleur)

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Épée
illustration de Épée (contre-torpilleur)
Le sister-ship Pique

Type contre-torpilleur
Classe classe Framée
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Constructeur Forges et chantiers de la Méditerranée, Le Havre Drapeau de la France France
Quille posée 1897
Lancement 27 juillet 1900
Statut Radié le 1er octobre 1920, vendu pour la ferraille le 8 janvier 1921
Équipage
Équipage 48
Caractéristiques techniques
Longueur 58,2 m
Maître-bau 6,31 m
Tirant d'eau 3,03 m
Déplacement 319 tonnes
Propulsion
Puissance 4800 à 5200 ch (3600 à 3900 kW)
Vitesse 26 nœuds (48 km/h)
Caractéristiques militaires
Armement
Rayon d'action 2055 milles marins (3806 km) à 10 nœuds (19 km/h)

L'Épée est l’un des quatre contre-torpilleurs de classe Framée construits pour la marine française au début du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, le navire a servi en mer Méditerranée. Il a survécu à la guerre pour être rayé du registre naval le 1er octobre 1920.

Conception[modifier | modifier le code]

Les navires de classe Framée avaient une longueur totale de 58,2 mètres, un maître-bau de 6,31 mètres et un tirant d'eau de 3,03 mètres. Ils avaient un déplacement de 319 tonnes à pleine charge. Les deux machines à vapeur à triple expansion, chacune entraînant un arbre d'hélice, produisaient un total de 4200 à 5200 chevaux-vapeur (3132 à 3878 kW) en utilisant la vapeur fournie par quatre chaudières à tubes d'eau. Les navires avaient une vitesse nominale de 26 nœuds (48 km/h). L'Épée a atteint une vitesse de 26,19 nœuds (48,50 km/h) lors de ses essais en mer le 1er juillet 1901. Les navires transportaient suffisamment de charbon pour leur donner une autonomie de 2055 milles marins (3806 km) à 10 nœuds (19 km/h). Leur effectif se composait de quatre officiers et de quarante-quatre hommes du rang[1].

Les navires de classe Framée étaient armés d’un canon de 65 millimètres à l’avant et de six canons Hotchkiss de 47 millimètres, trois sur chaque bord. Ils étaient équipés de deux tubes lance-torpilles simples de 381 millimètres, l’un entre les cheminées et l’autre à l’arrière[2]. Deux torpilles de rechargement étaient également transportées[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

L'Épée fut commandée le 27 octobre 1897 aux Forges et chantiers de la Méditerranée et sa quille fut posée le 12 mai 1898 au chantier naval de Graville-Le Havre. Le navire a été mis à l’eau le 27 juillet 1900 et a effectué ses essais en mer de mai à juillet. Il a été commissionné pour ses essais le 2 janvier et a ensuite été affecté à l’escadre de la Méditerranée[4].

Lorsque la Première Guerre mondiale commence en août 1914, l'Épée est l’un des chefs (divisionnaire) de la 3e escadrille de sous-marins de la 2e escadre légère[5] basée à Cherbourg[4], bien que le navire ne soit pas prêt pour le service[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Couhat, p. 83
  2. Campbell, p. 326
  3. Couhat, p. 81
  4. a et b Roberts, p. 375
  5. a et b Prévoteaux, Tome I, p. 35

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
  • (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
  • Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
  • (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).