Yatagan (contre-torpilleur)
Yatagan | |
![]() Le Yatagan décoré pour une revue navale | |
Type | contre-torpilleur |
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Classe | classe Framée |
Histoire | |
A servi dans | ![]() |
Constructeur | Ateliers et chantiers de la Loire, Saint-Nazaire ![]() |
Quille posée | 1897 |
Lancement | 27 juillet 1900 |
Statut | Coulé lors d’une collision le 3 novembre 1916 |
Équipage | |
Équipage | 4 officiers, 57 hommes du rang |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 58,2 m |
Maître-bau | 6,31 m |
Tirant d'eau | 3,02 m |
Déplacement | 319 tonnes |
Propulsion |
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Puissance | 5200 ch (3878 kW) |
Vitesse | 26 nœuds (48 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
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Rayon d'action | 1541 milles marins (2854 km) à 14 nœuds (26 km/h) |
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Le Yatagan est l’un des quatre contre-torpilleurs de classe Framée construit pour la marine française au début du XXe siècle. Pendant la Première Guerre mondiale, il a été coulé après une collision avec un cargo britannique en 1916.
Conception[modifier | modifier le code]
Les navires de classe Framée avaient une longueur de 58,2 mètres, une largeur de 6,31 mètres et un tirant d'eau de 3,02 mètres. Ils avaient un déplacement de 319 tonnes à charge normale. Les deux moteurs à vapeur à triple expansion, entraînant chacun un arbre d'hélice, produisaient de 4200 à 5200 chevaux (3132 à 3878 kW) en utilisant la vapeur fournie par quatre chaudières à tubes d'eau. Les navires avaient une vitesse maximale théorique de 26 nœuds (48 km/h), mais le Yatagan a atteint 27,07 nœuds (50,13 km/h) lors de ses essais en mer le 5 octobre 1900. Les navires transportaient suffisamment de charbon pour une autonomie de 2055 milles marins (3806 km) à 10 nœuds (19 km/h). Leur effectif se composait de quatre officiers et de quarante-quatre hommes du rang[1].
Les navires de classe Framée étaient armés d’un canon de 65 millimètres à l’avant et de six canons Hotchkiss de 47 millimètres, trois sur chaque bord. Ils étaient équipés de deux tubes lance-torpilles simples de 381 millimètres, l’un entre les cheminées et l’autre à l’arrière[2]. Deux torpilles de rechargement étaient également transportées[3].
Carrière[modifier | modifier le code]
Le Yatagan a été commandé aux Ateliers et chantiers de la Loire et le navire a été mis en chantier en 1897 au chantier naval de Nantes. Le navire a été lancé le 20 juillet 1900[2]. Le navire a servi dans le cadre de la protection des pêches pendant la guerre. Alors qu’il est ainsi engagé, le 3 novembre 1916, il entre en collision avec le vapeur britannique Teviot et coule dans la Manche au large de Dieppe, en France[4],[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Yatagan » (voir la liste des auteurs).
- Couhat, p. 83
- Campbell, p. 326
- Couhat, p. 81
- (en) « Major Warships Sunk in World War 1 1916 », sur World War I (consulté le ).
- « French Navy, World War 1 », sur Naval History (consulté le ).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (en) Roger Chesneau et Eugene M. Kolesnik, Conway's All the World's Fighting Ships 1860-1905, Greenwich, Conway Maritime Press, (ISBN 0-8317-0302-4, lire en ligne), p. 283-333.
- (en) Jean Labayle Couhat, French Warships of World War I, London, Ian Allan, (ISBN 0-7110-0445-5).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome I 1914-1915, vol. 23, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-000-2).
- Gérard Prévoteaux, La marine française dans la Grande guerre: les combattants oubliés: Tome II 1916-1918, vol. 27, Le Vigen, France, Éditions Lela presse, (ISBN 978-2-37468-001-9).
- (en) Stephen S. Roberts, French Warships in the Age of Steam 1859-1914: Design, Construction, Careers and Fates, Barnsley, UK, Seaforth Publishing, (ISBN 978-1-5267-4533-0).