Élections provinciales de 2024 au Pendjab pakistanais

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Élections provinciales de 2023 au Pendjab pakistanais
371 sièges à l'Assemblée provinciale
(majorité absolue : 186 sièges)

(sièges réservés)
Corps électoral et résultats
Inscrits 73 207 896
Ligue musulmane du Pakistan (N) – Rana Sanaullah
Sièges obtenus 178 en augmentation 48
Indépendants soutenus par le Mouvement du Pakistan pour la justice – Hammad Azhar
Sièges obtenus 116 en diminution 44
Parti du peuple pakistanais
Sièges obtenus 13 en augmentation 6
Ligue musulmane du Pakistan (Q)
Sièges obtenus 10 en augmentation 1
Ministre en chef
Sortant Élu
Pervaiz Elahi
LMP-Q
Maryam Nawaz Sharif
LMP-N
Ministre en chef intérimaire
Mohsin Raza Naqvi

Les élections provinciales de 2023 au Pendjab pakistanais ont lieu le 8 février 2024 afin de renouveler les élus de l'Assemblée provinciale de la province pakistanaise du Pendjab.

Le scrutin provincial, objet de luttes politiques entrecoupés de décisions juridiques non respectées dans le contexte d'une importante crise politique tant au niveau national que provincial, est annoncé à plusieurs reprises entre avril et octobre. Des élections législatives sont organisées le même jour au niveau national.

Contexte[modifier | modifier le code]

National[modifier | modifier le code]

Les élections ont lieu dans le sillage d'une importante crise politique nationale ayant vu la perte du pouvoir par le Premier ministre et dirigeant du Mouvement du Pakistan pour la justice (PTI) Imran Khan, remplacé par le chef de l'opposition Shehbaz Sharif, de la Ligue musulmane du Pakistan (N). La tentative d'Imran Khan de convoquer des élections anticipées avant le vote d'une motion de censure est invalidée par la Cour suprême, ce qui conduit au vote de la motion début avril 2022[1],[2].

Les évènements provoquent d'importantes manifestations organisées par Imran Khan, qui reste toujours populaire auprès de larges pans de la population[3],[4]. Le , il est victime d'une tentative d'assassinat à Wazirabad au cours de laquelle il est blessé par balle à la jambe. Il accuse Shehbaz Sharif d'en être responsable[5]

Imran Khan ayant été déclaré inéligible après une condamnation pour corruption, la commission électorale exige du PTI la tenue d'élections primaires internes pour le remplacer à la tête du parti. A défaut, le PTI risque alors de perdre son symbole électoral, la Batte de cricket. Or, la possession d'un symbole électoral fait partie des conditions obligatoires pour participer aux législatives. Gohar Khan est élu chef du parti le 3 décembre[6].

La commission électorale invalide cependant la primaire, empêchant ainsi le parti de participer au scrutin. Le 26 décembre 2023, la Haute Cour de justice de Peshawar suspend la décision de la commission et rétablit le symbole électoral, en attendant un examen sur le fond par la Cour suprême du Pakistan[7]. Rendu le 13 janvier 2024, celui-ci voit la Cour suprême confirmer la décision de la commission électorale. Le PTI est ainsi de facto interdit de concourir, tous ses candidats se voyant contraints de soumettre leur candidature en tant qu'indépendants[8],[9].

Provincial[modifier | modifier le code]

Usman Buzdar

Après être arrivé en tête aux élections provinciales de 2018, le PTI forme comme au niveau national une alliance avec la Ligue musulmane du Pakistan (Q) après avoir reçu le ralliement de 25 indépendants, portant le dirigeant local du PTI, Usman Buzdar, au poste de ministre en chef du Pendjab. Les autres alliés du PTI au niveau national, le Parti baloutche Awami, la Grande alliance démocratique ainsi que le Mouvement Muttahida Qaumi, sont quant à eux absent de l'assemblée provinciale. Arrivé deuxième, la Ligue musulmane du Pakistan (N) devient le principal parti d'opposition[10].

Hamza Shehbaz Sharif

Le retournement d'alliance national opéré en 2022 atteint cependant le Pendjab, où une motion de censure est déposée à l'encontre d'Usman Buzdar dans la foulée de celle ayant renversée Imran Khan. Le ministre en chef décide de démissionner avant le vote de la motion, organisé le 16 avril. Ce jour-là, l'assemblée provinciale vote son remplacement par Hamza Shehbaz Sharif, dirigeant de la Ligue musulmane du Pakistan (N), avec le soutien du Mouvement démocratique pakistanais, nouvellement créé, tandis que le PTI et la Ligue musulmane du Pakistan (Q) tentent en vain de se maintenir en soutenant la candidature de l'ancien président de l'assemblée, Chaudhry Pervaiz Elahi. Le vote produit une véritable émeute au sein de l'assemblée, la victoire de Hamza Shehbaz Sharif ayant été rendue possible par la défection surprise le jour même de 25 membres du PTI. Des députés se lancent des projectiles et en viennent même au mains. Pour la première fois de l'histoire de l'assemblée provinciale, il est fait recours à l'intervention de la police, qui arrête plusieurs députés[11],[12].

Les 25 députés PTI dissidents perdent par la suite leur sièges sur décision de la Cour suprême, la constitution interdisant cette pratique. Les élections partielles organisées le 17 juillet 2022 pour les remplacer sont largement remportées par le PTI, provoquant la perte de la majorité absolue détenue par la coalition au pouvoir au profit de Chaudhry Pervaiz Elahi, qui devient ministre en chef le 22 juillet[13],[14].

Le 12 janvier 2023, à la demande d'Imran Khan, Elahi dissout l'assemblée provinciale. Les élections doivent alors avoir lieu dans les 90 jours, soit au plus tard le 14 avril 2023[15],[16]. Le gouvernement et l'opposition ne parvenant pas à s'entendre sur un candidat commun, la commission électorale pakistanaise désigne le 22 janvier Mohsin Raza Naqvi au poste de ministre en chef par intérim, chargé de la conduite des élections[17].

Chaudhry Pervaiz Elahi

Plusieurs semaines s'écoulant sans que la date du scrutin ne soit annoncée, alimentant les tensions politiques. La Haute cour de Lahore ordonne alors le 10 février à la commission électorale d'annoncer immédiatement la date, mais la décision de la cour reste sans effets[18]. Dix jours plus tard, la situation conduit le président Arif Alvi à fixer unilatéralement le scrutin au 9 avril[19]. Le 1er mars, La Cour suprême juge sa décision constitutionnelle par trois voix contre deux, mais juge que l'ampleur du délai dans son annonce ne permet pas d'organiser le scrutin dans de bonnes conditions à la date donnée, et ordonne à la commission de fixer une nouvelle date « dans les plus courts délais »[20],[21]. La commission s’exécute cette fois, et annonce le 3 mars une tenue du scrutin le 30 avril[22]. Le 22 mars cependant, elle reporte ce dernier au 8 octobre, estimant impossible de tenir le délai[23]. Trois jours plus tard, un recours est déposé à l'encontre de cette décision par le président de l'assemblée provinciale, Sibtain Khan, qui dépose également une plainte pour outrage au tribunal[24]. Forcée à nouveau d'intervenir, la Cour suprême juge le 4 avril inconstitutionnel le report et fixe directement les élections au 14 mai[25].

Début mai, après plusieurs semaines de négociations entre le gouvernement et le PTI, les deux camps ne parviennent pas à s'entendre sur la date de la tenue des élections législatives au niveau national, qu'ils souhaitent cependant tous deux faire coïncider avec les élections provinciales. L'absence de préparation du scrutin — notamment par le refus du Parlement d'accepter d'allouer des fonds pour le scrutin — malgré l'injonction de la Cour suprême provoque cependant un nouveau report[26],[27].

Le 5 août 2023, le Premier ministre Shehbaz Sharif annonce que le scrutin aura lieu sur la base du nouveau recensement. Cette décision reporte le scrutin jusqu'en avril 2024[28],[29]. La date du scrutin est fixée le 2 novembre au 8 février 2024[30].

Système électoral[modifier | modifier le code]

Siège de l'Assemblée provinciale à Lahore.

L'Assemblée provinciale du Pendjab est composée de 371 sièges pourvus pour cinq ans dont 297 au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Ces membres élus au scrutin direct élisent à leur tour 66 sièges réservés à des femmes et 8 sièges réservés à des minorités religieuses non-musulmanes. Ces sièges sont répartis à la proportionnelle entre tous les partis ayant remporté un minimum de 5 % des voix au scrutin direct, mais répartis en proportion du nombre de sièges déjà obtenus et non en proportion des voix, de manière à laisser inchangé le résultat du vote populaire[31],[32].

Résultats[modifier | modifier le code]

Résultats des législatives de 2024 au Pendjab[33],[34],[35]
Partis Votes % +/- Sièges
Élus Réservés Total +/-
Fem. Min.
Indépendants 138 0 0 138 en augmentation 135
Ligue musulmane du Pakistan (N) (PML(N)) 139 57[a] 7[b] 203 en augmentation 40
Parti du peuple pakistanais (PPPP) 10 4[c] 1[d] 15 en augmentation 8
Ligue musulmane du Pakistan (Q) (PML) 8 3[e] 0 11 en augmentation 2
Istehkam-e-Pakistan (IPP) Nv 1 1 0 2 en augmentation 2
Ligue musulmane du Pakistan (Z) (PML(Z)) 1 0 0 1 en augmentation 1
Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) 1 0 0 1 en augmentation 1
Jamiat Ulema-e-Islam (JUI-F) N/a 0 0 0 0 en stagnation
Grande alliance démocratique (GDA) 0 0 0 0 en stagnation
Parti national Awami (ANP) 0 0 0 0 en stagnation
Mouvement Muttahida Qaumi (MQM) 0 0 0 0 en stagnation
Parti baloutche Awami (BAP) 0 0 0 0 en stagnation
Parti national baloutche (BNP) 0 0 0 0 en stagnation
Ligue musulmane Awami du Pakistan 0 0 0 0 en stagnation
Jamhoori Wattan (JWP) 0 0 0 0 en stagnation
Jamaat-e-Islami (JI) N/a 0 0 0 0 en stagnation
Autres partis
Sièges non pourvus 1 1 0 2
Votes valides
Votes blancs et invalides
Total 100 297 66 8 371 en stagnation
Abstention
Inscrits / participation 73 207 896

Suites[modifier | modifier le code]

Maryam Nawaz Sharif

Dix-sept indépendants, dont un membre du PTI, on rejoint la PML(N). Le 19 février, un nouvel indépendant rejoint la PML(N)[36],[37],[38]. Trois autres indépendants ont rejoint l'IPP[39].

Le 13 février, le chef de la PML(N) Nawaz Sharif choisit la candidature de sa fille Maryam Nawaz Sharif pour le poste de ministre en chef[40]. De son côté, Imran Khan annonce l'alliance du PTI avec Majlis Wahdat-e-Muslimeen[41]. Le 15 février, il choisit la candidature de Mian Aslam Iqbal pour le poste de ministre en chef[42]. Le 16 février, il choisit de siéger dans l'opposition[43].

Les députés du PTI rejoingnent les rangs du Sunni Ittehad Council[44]. La commission électorale a confirmé la possibilité d'obtenir ces sièges, puisque le parti n'a pas présenté de liste pour les sièges réservés, bien que ça n'ait jamais eu lieu par le passé malgré les ralliements[45]. Le doute subsiste puisque le parti n'a pas participé au scrutin[46]. Le 4 mars, arguant que le parti n'a pas présenté de candidat lors du scrutin, ni publié la liste des candidats aux sièges réservés en décembre 2023, la commission électorale rejette la demande du SIC d'obtenir les sièges réservés et décide de les accorder aux autres partis[47]. Les députés désignés prennent leurs fonctions le 8 mars[48].

L'Assemblée est inaugurée le 23 février[49]. Le 24 février, Malik Ahmed Khan est élu président, et Malik Zaheer Iqbal Channar vice-président[50]. Le 26 février, après avoir été élue, Maryam Nawaz Sharif devient ainsi la première femme dirigeant un gouvernement provincial dans le pays[51].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Obtient 21 sièges supplémentaires, passant de 36 à 57, après le refus d'accorder des sièges au SIC
  2. Obtient deux sièges supplémentaires, passant de cinq à sept, après le refus d'accorder des sièges au SIC
  3. Obtient un siège supplémentaire, passant de quatre à cinq, après le refus d'accorder des sièges au SIC
  4. Obtient un siège supplémentaire, passant de zéro à un, après le refus d'accorder des sièges au SIC
  5. Obtient un siège supplémentaire, passant de deux à trois, après le refus d'accorder des sièges au SIC

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Pakistan : la Cour suprême annule la dissolution de l'Assemblée nationale », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  2. « Pakistan: Imran Khan, défait par une motion de censure, quitte le pouvoir », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  3. « Le Premier ministre pakistanais Imran Khan renversé par une motion de censure », sur RFI,
  4. « 'Freedom struggle': Protests across country following Imran Khan's ouster », sur Dawn.com,
  5. (en) « Imran Khan accuses Shehbaz Sharif, Army Major General Faisal, among 3 people for attack at his rally », sur India TV,
  6. « Pakistan: En prison, l’ex-Premier ministre remplacé à la tête de son parti », sur Le Matin, lematin.ch, (consulté le ).
  7. « Pakistan: la batte de cricket autorisée comme logo électoral du parti d'Imran Khan », sur www.yenisafak.com (consulté le ).
  8. « Pakistan : la batte de cricket ou le pouvoir », sur France Inter, franceinter, (consulté le ).
  9. (en) « You are being redirected... », sur al24news.com (consulté le ).
  10. (en) « PML-Q to hold talks with PTI at Bani Gala today, sources claim », sur The Express Tribune, (consulté le )
  11. (en-US) Naseer Khawaja, « Punjab Assembly: Police enters house, takes MPAs into custody after brawl », sur ARY NEWS, (consulté le )
  12. (en) Adnan Sheikh, « Hamza Shehbaz elected Punjab CM after garnering 197 votes in session marred by melees, chaos », sur Dawn, (consulté le )
  13. (en) Fahad Chaudhry, « ECP de-seats 25 dissident PTI MPAs for defection », DAWN News, (consulté le )
  14. (en-GB) « Pakistan: Former PM Imran Khan stuns rivals with Punjab by-election upset », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Umar Farooq, « CM Elahi signs summary for dissolving Punjab Assembly », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  16. Adnan Sheikh, « Punjab Assembly stands dissolved as governor decides "to not become part of process" », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  17. Irfan Sadozai, « Mohsin Naqvi sworn in as Punjab caretaker chief minister », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Rana Bilal, « LHC orders ECP to immediately announce Punjab election date », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. Naveed Siddiqui, « President Alvi unilaterally announces April 9 as Punjab, KP election date », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  20. Haseeb Bhatti et Nasir Iqbal, « Elections in Punjab, KP to be held in 90 days, rules SC in 3-2 verdict », DAWN News,‎ (lire en ligne)
  21. Iftikhar A Khan, « Punjab to vote on April 30, KP awaits poll date », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  22. Irfan Sadozai, « Elections in Punjab on April 30, announces President Alvi », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  23. Nadir Guramani, « ECP postpones Punjab elections till October 8 », DAWN News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. (en-US) Rashid Habib, « PTI challenges postponement of Punjab, KP elections in SC », sur ARY NEWS, (consulté le )
  25. (en) Haseeb Bhatti, « SC fixes May 14 as new Punjab poll date after ruling ECP’s order to delay elections ‘unconstitutional’ », sur DAWN.COM, (consulté le )
  26. (en) « Pakistan: Opposition rallies planned nationwide through May 14 over provincial assembly election date /update 1 », sur Pakistan: Opposition rallies planned nationwide through May 14 over provincial assembly election date /update 1 (consulté le ).
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  51. « Pakistan : La fille de Nawaz Sharif prend la tête de la principale province », sur lexpress.mu, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]