Église Saint-Gingolph de Saint-Gingolph

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Église Saint-Gingolph de Saint-Gingolph
Présentation
Type
Fondation
Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-André-en-Gavot-Léman (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Style
Construction
depuis Voir et modifier les données sur Wikidata
Consécration
Restauration
Religion
Patrimonialité
Objet classé monument historique (d) (peinture en , cloche en , cloche en )Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Carte

L'église Saint-Gingolph est une église catholique, située dans la commune française de Saint-Gingolph, et dépendante du diocèse d'Annecy.

Elle est fréquentée par les habitants de la commune et par ceux de la commune suisse homonyme qui ne compte pas d'église sur son territoire. Le cimetière situé sur le territoire français dessert également les deux communes[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Une église primitive semble avoir été édifiée au lieu-dit Bret, à l'ouest de la Morge[2]. Celle-ci aurait été édifiée vers 515[réf. nécessaire], date correspondant à celle de la conversion du roi Sigismond et de la fondation de l'abbaye de Saint-Maurice d'Agaune. Elle aurait été détruite par l'éboulement du Tauredunum en 563.

Elle aurait été reconstruite en 640 et nommée Ecclésia Sant Gendoulfo[réf. nécessaire], dédiée à saint Gingolph ou Gengou[1],[2].

Le pape Eugène III, en 1153, donne l'église au prieuré de Saint-Jean de Genève[3] (dit aussi Saint-Jean-hors-les-murs).

Le , l'église est détruite par un éboulement, attesté[4][réf. à confirmer].

L'église est édifiée en 1770 et consacrée le [5],[1].

En 1822, l'église devient dépendante du diocèse d'Annecy[2].

L'édifice est d'utilité franco-suisse, il dessert la paroisse qui s'étend sur les deux communes[6].

L'église a été restaurée en 1999.

Description[modifier | modifier le code]

Protection[modifier | modifier le code]

L'église possède trois objets classés[7]. Il s'agit de deux cloches l'une datée de 1729[8], et la seconde de 1785 [9]. Par ailleurs, l'église possède un portrait équestre de saint Gangolf, datant d'environ 1848[10].

Sources et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 397.
  2. a b et c Patrick Maye, « Saint-Gingolph » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  3. Bulle papale du publié dans le Régeste genevois (1866) (REG 0/0/1/331).
  4. Claude Genoux, Histoire de Savoie, Piemont et Sardaigne, précédée d'une notice sur la vie et les œuvres de l'auteur par Eugene Sue, illustrée par Janet-Lange, ornee d'une carte du Royaume sarde par A.-H- Dufour, G. Barba, 95 p. (lire en ligne), p. 10.
  5. Raymond Oursel et Pascal Lemaître, Les chemins du sacré : Pèlerinage architectura, La Fontaine de Siloé, , 393 p., p. 233.
  6. « Paroisse Saint-André en Gavot-Léman : Communautés St Gingolph, et Novel », Infos pratiques par communautés, sur https://www.diocese-annecy.fr/ (consulté le ).
  7. « Œuvres mobilières de Saint-Gingolph », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. Notice no PM74000348, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. Notice no PM74000347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  10. Notice no PM74000346, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]