Église Sainte-Marie de Thouzon

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Église Sainte-Marie
de Thouzon
Image illustrative de l’article Église Sainte-Marie de Thouzon
Présentation
Dédicataire Sainte Marie
Type Église
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux XVIe siècle
Style dominant Art roman provençal
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1987)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Vaucluse
Ville Le Thor
Coordonnées 43° 56′ 43″ nord, 4° 59′ 09″ est
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
(Voir situation sur carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur)
Église Sainte-Marie de Thouzon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Sainte-Marie de Thouzon

L'église Sainte-Marie de Thouzon est une église romane située sur la commune du Thor en Provence, dans le département français de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Elle se dresse sur le site du château de Thouzon, un ancien monastère fortifié ayant appartenu aux Bénédictins, érigé au sommet d'une colline. À quelques dizaines de mètres de l'église se dresse la chapelle Saint-Pierre de Thouzon.

Historique[modifier | modifier le code]

Le monastère fortifié de Thouzon (appelé aujourd'hui château de Thouzon) était initialement un prieuré dépendant de l'abbaye de Villeneuve-lès-Avignon[1].

L'église Sainte-Marie est un édifice roman des XIe et XIIe siècles, fortifié au XVIe siècle[1]qui fait l'objet (avec la chapelle Saint-Pierre et les bâtiments conventuels) d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Marie, partiellement ruinée, présente une maçonnerie très hétérogène, certaines portions de maçonnerie étant réalisées en moellon ou en petit appareil cassé au marteau alors que d'autres sont réalisées en pierre de taille assemblée en grand appareil.

À cela s'ajoutent, ici et là, des traces d'appareil en arête-de-poisson, qui caractérise le premier âge roman.

Le chevet et la tour ; à l'avant-plan, un mur portant des traces d'appareil en arête-de-poisson.

Le chevet[modifier | modifier le code]

Le chevet pentagonal et le mur de fondation présentant des traces d'appareil en arête-de-poisson.

L'église possède un chevet pentagonal qui prend appui sur un mur de fondation présentant un magnifique exemple d'appareil en arête-de-poisson.

Ce chevet est percé d'une fenêtre absidiale unique à simple ébrasement et orné de chaînages d'angle en pierre de taille.

On retrouve la pierre de taille au niveau de la corniche, aux corbeaux très usés, qui sépare le chevet proprement dit d'une zone de maçonnerie très différente, réalisée en petit appareil cassé au marteau, probablement surélevée lors des travaux de fortification du monastère au XVIe siècle.

La façade méridionale[modifier | modifier le code]

La façade méridionale présente une maçonnerie très hétérogène où certaines parties sont réalisées entièrement en pierre de taille (partie gauche et partie supérieure droite), le reste étant édifié en moellon.

Elle est percée de deux portes cintrées au tympan maçonné ainsi que de trois fenêtres de tailles différentes et placées à des hauteurs différentes.

La façade est couronnée par une corniche saillante supportée par des corbeaux géométriques. Au-dessus de cette corniche, on trouve à nouveau une zone de maçonnerie très différente, datant probablement des travaux de fortification du monastère. Cette partie haute présente plusieurs traces d'appareil en arête-de-poisson.

La façade méridionale.

La tour[modifier | modifier le code]

Dans l'axe du chevet se dresse une tour ornée d'un blason, qui faisait partie des fortifications du monastère.

Au pied de cette tour, un mur de soutènement présente des traces d'appareil en arête-de-poisson plus remarquables encore que celles déjà mentionnées.

La tour vue de l'extérieur
de l'enceinte du château.
La tour vue de l'intérieur
de l'enceinte du château.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.84
  2. Notice no PA00082172, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture