Église Saint-Martial de Tauriac

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Église Saint-Martial de Tauriac
Présentation
Type
Destination initiale
Destination actuelle
culte catholique, prière
Diocèse
Paroisse
Paroisse de Bretenoux-Biars-sur-Cère (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Dédicataire
Saint Martial
Style
Construction
Première moitié du XVIe siècle
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Coordonnées
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
Géolocalisation sur la carte : Lot
(Voir situation sur carte : Lot)

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L'église Saint-Martial de Tauriac est une église catholique située sur la commune de Tauriac, dans le département du Lot, en France[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

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Historique[modifier | modifier le code]

L'église est citée dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Pierre de Beaulieu-sur-Dordogne en 930 quand Adhémar, vicomte des Échelles, fait le don de l'église[2]. Dans un acte passé vers 971, une cession est faite aux moines de l'abbaye de Beaulieu de tout le fleuve de Dordogne depuis le lieu dit le Gour-Noir jusqu'à l'église Saint-Martial de Tauriac.

En 1281, l'abbé de Dalon veut fonder une bastide au lieu de Tauriac ou Somieras dont il prétend posséder le domaine. Raymond VI, vicomte de Turenne, y fit opposition en prétendant que cela lui ferait un préjudice. Finalement, l'affaire été portée devant le sénéchal, Simon de Melun, il a donné tort au vicomte mais il a obtenu de l'abbé de Dalon qu'aucun habitant de Creysse, de Bétaille, de Saint-Céré et de Sainte-Spérie ne peut s'installer dans la nouvelle bastide. L'acte est confirmé par Philippe le Bel en 1292.

L'église actuelle porte la date de 1549. Elle a dû être reconstruite dans la première moitié du XVIe siècle et a remplacé l'église du XIIIe siècle.

L'édifice est classé au titre des monuments historiques le [1].

Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy[1].

Description[modifier | modifier le code]

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Décoration[modifier | modifier le code]

Le décor peint de l'église, exécuté au XVIe siècle sur les voûtes, consacré à la préfiguration du Christ, a été classé au titre des monuments historiques le  :

  • première chapelle au sud : création d’Adam et Ève, leur mariage, leur péché et leur punition ;
  • seconde chapelle au sud : représentation des douze sibylles ;
  • première chapelle au nord : seize prophètes sont peints sur les voûtains.

Les murs des deux chapelles au sud sont ornés de scènes de la Passion du Christ.
Les murs de la chapelle nord sont décorés de scènes de la vie de la Vierge ainsi qu'un grand saint Christophe.

Le décor de la seconde chapelle nord a été réalisé au XIXe siècle.

Mobilier[modifier | modifier le code]

Un retable et une Vierge à l'Enfant datent du XVIIIe siècle[3] ainsi qu'un tabernacle[4]. Deux retables du XIXe siècle complètent le décor.

Le chef-reliquaire de saint Agapit[5] datant du XIVe siècle, qui était conservé dans l'église, se trouve à présent au Musée d'Art Sacré de Rocamadour.

Le bras-reliquaire de saint Martial[6] peut-être du XVIIIe siècle.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c « Église Saint-Martial », notice no PA00095267, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. ↑ Publié par Maximin Deloche, Cartulaire de Beaulieu (en Limousin) : charte XLIX, p. 90, imprimerie impériale, Paris, 1859 (lire en ligne)
  3. ↑ « ensemble de l'autel secondaire dédié à la Vierge : autel tombeau, 2 gradins d'autel, retable architecturé à ailes, tableau : Le don du rosaire à saint Dominique et sainte Catherine, 2 groupes sculptés : Vierge à l'Enfant », notice no IM46105672, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  4. ↑ « tabernacle », notice no IM46105673, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  5. ↑ « chef-reliquaire de saint Agapit », notice no PM46000395, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
  6. ↑ « bras-reliquaire de Saint-Martial », notice no IM46105676, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Sous la direction de Nicolas Bru, Archives de pierre. Les églises du Moyen Âge dans le Lot, p. 283, SilvanaEditoriale, Milan, 2012 (ISBN 978-8-836621-04-0).
  • Abbé René Clary, Dictionnaire des paroisses du diocèse de Cahors, p. 282, Imprimerie Tardy, Cahors, 1986 ; pp. 301
  • Anne-Marie Pêcheur et Marie-Anne Sire, « Lot. Restauration des peintures murales de l'église de Tauriac », Bulletin monumental, t. 145, no 3,‎ , p. 309-311 (lire en ligne)
  • Abbé J.-B. Poulbrière, « Les peintures murales de Tauriac (Lot) », Bulletin monumental, t. 46,‎ , p. 263-277 (lire en ligne)
  • Ernest Rupin, « Peintures murales de l'église de Tauriac (Lot) XVIe siècle », Revue de l'art chrétien, 4e série, t. VI,‎ , p. 21-34, 119-123 (lire en ligne)
  • Marie-Anne Sire, « L'église Saint-Martial de Tauriac », dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989, Paris, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 509-516

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