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Il est divorcé et père d'un enfant.
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Le 26 mars [[2004]], Dominique Paillé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de dix mois de prison avec sursis et {{formatnum:30000}} euros d’amende, pour « abus de confiance » dans le cadre d'une affaire privée. Il a ainsi prélevé {{formatnum:40000}} euros pour ses voyages privés et des dépenses personnelles dans les comptes de l'association Appel Europe, qu'il avait créée<ref>{{Lien web |url=http://www.bakchich.info/article1713.html
Le 26 mars [[2004]], Dominique Paillé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de dix mois de prison avec sursis et {{formatnum:30000}} euros d’amende, pour « abus de confiance » dans le cadre d'une affaire privée. Il a ainsi prélevé {{formatnum:40000}} euros pour ses voyages privés et des dépenses personnelles dans les comptes de l'association Appel Europe, qu'il avait créée<ref>{{Lien web |url=http://www.bakchich.info/france/2007/10/05/le-paille-dans-loeil-de-lump-50981
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Dominique Paillé a été condamné aux prud'hommes suite à la plainte d'un de ses collaborateurs. Il ne fit pas appel de la décision<ref>{{Lien web |url=http://www.bakchich.info/+Justice-pourquoi-on-entend,00727+.html
Dominique Paillé a été condamné aux prud'hommes suite à la plainte d'un de ses collaborateurs. Il ne fit pas appel de la décision{{Référence nécessaire|<ref>{{Lien web |url=http://www.bakchich.info/+Justice-pourquoi-on-entend,00727+.html
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|titre=Justice : pourquoi on entend Frédéric Lefebvre… et pas Dominique Paillé (l'article n'existe plus sur Bakchich)
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Il est avocat au barreau de Paris depuis 2007 et également établi à Bruxelles.
Il est avocat au barreau de Paris depuis 2007 et également établi à Bruxelles.
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}}</ref>, celle-ci le soupçonnant d'avoir obtenu des rétrocessions sur les émoluments de son assistante. Affirmant que les faits dénoncés concernaient seulement son ancienne assistante, il bénéficiera d'un [[Non-lieu en procédure pénale|non-lieu]], mais il gardera longtemps la réputation d’avoir laissé quelqu’un d’autre payer à sa place<ref>{{Lien web |url=http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=957792&clef=ARC-TRK-NC_01
}}</ref>, celle-ci le soupçonnant d'avoir obtenu des rétrocessions sur les émoluments de son assistante. Affirmant que les faits dénoncés concernaient seulement son ancienne assistante, il bénéficiera d'un [[Non-lieu en procédure pénale|non-lieu]]<ref>[http://www.leparisien.fr/faits-divers/bras-de-fer-judiciaire-autour-du-proces-de-la-mnef-11-01-2002-2002726730.php|"Bras de fer judiciaire autour du procès de la Mnef" cite le non-lieu - LeParisien 11/01/02]</ref><ref>{{Lien web |url=http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_ARCH_30J&objet_id=957792&clef=ARC-TRK-NC_01
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|auteur=Philippe Ridet
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Député des Deux-Sèvres de [[1993]] à [[2007]], il siège également au conseil général des [[Deux-Sèvres]] de 1994 à 2001, mandat durant lequel il préside la régie départementale d'électricité du département. À l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], il s'intéresse notamment aux questions culturelles et à la protection de l'enfance.
Député des Deux-Sèvres de [[1993]] à [[2007]], il siège également au conseil général des [[Deux-Sèvres]] de 1994 à 2001, mandat durant lequel il préside la régie départementale d'électricité du département. À l'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], il s'intéresse notamment aux questions culturelles et à la protection de l'enfance.


Ancien membre de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]], pour laquelle il dirige la campagne européenne de [[François Bayrou]] en 1999, il rejoint le [[Parti radical (France)|Parti radical valoisien]], qui fait alors partie de la confédération UDF. En 2002, {{Référence nécessaire|il rallie beaucoup de membres de sa formation à l'[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]}}, et {{Référence nécessaire|en devient vice-président}}.
Ancien membre de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]], pour laquelle il dirige la campagne européenne de [[François Bayrou]] en 1999, il rejoint le [[Parti radical (France)|Parti radical valoisien]], qui fait alors partie de la confédération UDF.


Aux élections législatives de [[juin 2007]], député sortant de la 4{{e}} circonscription des [[Deux-Sèvres]] et se représentant pour un quatrième mandat, il est battu au second tour par [[Jean Grellier]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), qui obtient 51,41 % des voix.
Aux élections législatives de [[juin 2007]], député sortant de la 4{{e}} circonscription des [[Deux-Sèvres]] et se représentant pour un quatrième mandat, il est battu au second tour par [[Jean Grellier]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), qui obtient 51,41 % des voix.

Version du 20 février 2012 à 21:10

Dominique Paillé
Illustration.
Dominique Paillé (à droite)
Fonctions
Député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres
Successeur Jean Grellier
Prédécesseur Albert Brochard
Maire de Nueil-les-Aubiers
Successeur Louis-Marie Baron
Biographie
Lieu de naissance Les Aubiers (Deux-Sèvres)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique UDF puis UMP puis Parti radical
Profession Directeur d'hôpital puis avocat

Dominique Paillé, né le aux Aubiers (Deux-Sèvres), est un homme politique français. Député de la quatrième circonscription des Deux-Sèvres de 1993 à 2007, il est ensuite secrétaire adjoint (2007-2008) puis porte-parole (2008-2011) de l'UMP, après quoi il devient président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration de janvier à août 2011.

Il s'engage ensuite aux côtés de Jean-Louis Borloo en vue de la préparation de l'élection présidentielle de 2012.

Biographie

Études, carrière professionnelle et vie privée

Après avoir été élève à Sciences Po, il obtient un DEA en économie à Paris-Dauphine puis est diplômé de l'ENSP.

Directeur adjoint d'hôpital entre 1980 et 1989, il est militant syndical et occupe la fonction de délégué général du Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH) de 1982 à 1988.

Il est divorcé et père d'un enfant.

Le 26 mars 2004, Dominique Paillé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de dix mois de prison avec sursis et 30 000 euros d’amende, pour « abus de confiance » dans le cadre d'une affaire privée. Il a ainsi prélevé 40 000 euros pour ses voyages privés et des dépenses personnelles dans les comptes de l'association Appel Europe, qu'il avait créée[1].

Dominique Paillé a été condamné aux prud'hommes suite à la plainte d'un de ses collaborateurs. Il ne fit pas appel de la décision[2].[réf. nécessaire]

Il est avocat au barreau de Paris depuis 2007 et également établi à Bruxelles.

Carrière politique

En parallèle de son activité professionnelle et syndicale, Dominique Paillé débute en politique en qualité de militant du PSU[3], puis décide de se consacrer activement aux responsabilités politiques, de façon à être élu maire des Aubiers en 1989 ; il devient également suppléant, en 1988, d'Albert Brochard député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres (Bressuire, Thouars).

En septembre 2000, Dominique Paillé est mis en examen dans l'affaire de la MNEF. Il est soupconné d'avoir favorisé auprès d'Olivier Spithakis l'embauche de son ex-assistante parlementaire à un emploi fictif à la MNEF d'une valeur de 200 000 francs[4]. La création en 1996 d'une société offshore à Chypre, Otco Limited, par elle et Dominique Paillé attira l'attention de la police judiciaire[5], celle-ci le soupçonnant d'avoir obtenu des rétrocessions sur les émoluments de son assistante. Affirmant que les faits dénoncés concernaient seulement son ancienne assistante, il bénéficiera d'un non-lieu[6][7].

En 2001, il organise la fusion de la commune dont il est le maire avec celle de Nueil-sur-Argent, et reste à la tête de l'entité nouvellement créée jusqu'à l'année suivante : suite à une démission collective du conseil municipal, Dominique Paillé doit abandonner sa fonction de maire, et, aux élections municipales qui suivent en décembre 2002, il n'est pas réélu et devient simple conseiller municipal[8] jusqu'en mars 2008, élection à laquelle il ne se représente pas.

Député des Deux-Sèvres de 1993 à 2007, il siège également au conseil général des Deux-Sèvres de 1994 à 2001, mandat durant lequel il préside la régie départementale d'électricité du département. À l'Assemblée nationale, il s'intéresse notamment aux questions culturelles et à la protection de l'enfance.

Ancien membre de l'UDF, pour laquelle il dirige la campagne européenne de François Bayrou en 1999, il rejoint le Parti radical valoisien, qui fait alors partie de la confédération UDF.

Aux élections législatives de juin 2007, député sortant de la 4e circonscription des Deux-Sèvres et se représentant pour un quatrième mandat, il est battu au second tour par Jean Grellier (PS), qui obtient 51,41 % des voix.

À la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle, il est nommé conseiller auprès du Président de la République. Il est promu secrétaire général adjoint de l'UMP en 2007[9], et demeure membre du conseil national du Parti radical pour les questions de santé[10]. En 2008, il quitte le poste de secrétaire général adjoint et est nommé porte-parole de l'UMP.

Aux élections sénatoriales de septembre 2008, Dominique Paillé est battu alors qu'il convoite un des sièges représentant les Français de l'étranger. Il ne recueille que 16 votes (10,60 % des voix) se plaçant derrière Claudine Lepage (PS), Robert Del Picchia (UMP), André Ferrand (UMP) et Christophe Frassa, Français de Monaco, qui s'était présenté en dissident de l'UMP[11].

En janvier 2011, son poste de porte-parole est supprimé et il se voit proposer un poste de secrétaire national de l'UMP[12]. Le , il est nommé par décret président du conseil d'administration de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII). Il est renvoyé le 31 août 2011[13].

Il est aujourd'hui candidat à l'élection législative des Français établis hors de France des 3 et 17 juin 2012, sur la 4e circonscription du Benelux (Belgique, Luxembourg et Pays-Bas) où il a été investi par la Parti Radical et l'Alliance Républicaine, Écologiste et Sociale.

Détail des fonctions et des mandats

Mandats locaux
Mandats parlementaires
  • -  : Député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres
  • -  : Député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres
  • -  : Député de la 4e circonscription des Deux-Sèvres
Autre fonction

Publications

  • Le service de santé des armées, la face cachée : corruption, abus de pouvoir, omerta, avenir, avec Marc Lemaire et Stéphane Lewden, Paris, L'Harmattan, 2002
  • Dominique Paillé a été co-directeur de la collection « les Cahiers de la Convention démocrate » chez l'Harmattan (2004) :
    • Recycler pour une économie durable et solidaire - colloque du 16 juin 2003
    • La lutte contre la contrefaçon : comment défendre notre patrimoine industriel et intellectuel, actes du colloque du 27 janvier 2004
    • La lutte contre les infections nosocomiales : une urgence hospitalière, actes du colloque du 29 avril 2004
  • Les Deux-Sèvres, l'autre pays du vin, avec Alain Ligné (ancien maire de Thouars). La Crèche : Geste Éditions, 2006.
  • Les Habits neufs des faux centristes : arnaque ou imposture ?, par Dominique Paillé, Le Cherche Midi éditeur, 2009.
  • Panique à l’Élysée, par Dominique Paillé, Éditions Grasset, 2012 (ISBN 9782246789178).

Notes et références

  1. Roger Caviardi, « Le Paillé dans l’œil de l’UMP », Bakchich.info, (consulté le )
  2. Roger Caviardi, « Justice : pourquoi on entend Frédéric Lefebvre… et pas Dominique Paillé (l'article n'existe plus sur Bakchich) », Bakchich.info, (consulté le )
  3. Vincent Nouzille, Dominique Paillé : Pour la liberté de fumer, L'Express, 28 septembre 2006
  4. Jacques Follorou, « L'affaire de la MNEF met en cause la « génération Mitterrand » », Lemonde.Fr, (consulté le )
  5. Gilles Gaetner, « Mnef: au tour de la droite », Lexpress.fr, (consulté le )
  6. "Bras de fer judiciaire autour du procès de la Mnef" cite le non-lieu - LeParisien 11/01/02
  7. Philippe Ridet, « Le centriste indocile », Lemonde.fr, (consulté le )
  8. « Résultats de l'élection municipale partielle à Nueil-les-Aubiers, les 1er et 8 décembre 2002 », Ministère de l'Intérieur,
  9. « Organigramme de l'UMP », UMP,
  10. « Composition du Bureau national du Parti radical », Parti radical,
  11. Sénatoriales : Paillé, un des porte-parole de l'UMP, battu ; Le Figaro du 21 septembre 2008
  12. « Dominique Paillé privé de son poste de porte-parole de l'UMP », sur http://tempsreel.nouvelobs.com (consulté le )
  13. (fr) Eric Nunès, « Paillé débarqué de l'office de l'immigration : "Sarkozy a fait pression" », sur lemonde.fr (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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