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Le 26 septembre 2008, il a annoncé qu'il quitterait la direction de Reporters sans frontières le 30 septembre.
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Le 13 octobre 2008, à Prague, il déclare avoir trop besoin de la presse pour la critiquer librement, celle-ci étant indispensable aux actions de RSF<ref> Victor Joanin, [http://www.nonfiction.fr/article-1661-robert_menard___jai_trop_besoin_de_la_presse_pour_la_critiquer_comme_jen_ai_envie_et_pourtant_elle_est_critiquable.htm "Robert Ménard : "J'ai trop besoin de la presse pour la critiquer comme j'en ai envie, et pourtant elle est critiquable" "], [[nonfiction.fr]], 16 octobre 2008.</ref>.


==Critiques à son encontre==
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Son « absence de réaction » au [[Paris Match#Les affaires Sarkozy|licenciement d'Alain Genestar]] de [[Paris Match]] lui a été reprochée par [[Anne-Sophie Mercier]] dans [[Charlie-Hebdo]].
Son « absence de réaction » au [[Paris Match#Les affaires Sarkozy|licenciement d'Alain Genestar]] de [[Paris Match]] lui a été reprochée par [[Anne-Sophie Mercier]] dans [[Charlie-Hebdo]].

Le 7 avril 2008, Jean-Luc Mélenchon "exprime les plus nettes réserves à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard" concernant notamment son action pour la liberté d'expression en Chine (conformément aux engagements pris, lors de l'attribution des J. O. à Pékin), intense lors du relais de la flamme olympique 2008.<ref>[http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=585 Je ne suis pas d’accord avec le boycott des jeux de Pekin et la propagande anti-chinoise]</ref>


==Ouvrages==
==Ouvrages==

Version du 16 octobre 2008 à 12:29

Robert Ménard

Robert Ménard, né le à Oran en Algérie, est un journaliste français, fondateur et secrétaire général de l'association française Reporters sans frontières (RSF) (qu'il quittera le 30 septembre 2008[1].)

Biographie

Fils d'un imprimeur proche de l'OAS[2], d'une famille catholique installée en Algérie depuis 1850, où « on détestait les gaullistes et les communistes », selon ses propres termes, Robert Ménard a neuf ans lorsque sa famille rentre en France pour l'Aveyron, à Brusque.

Il suit les cours d'un collège religieux et envisage de devenir prêtre. Poursuivant ses études à Montpellier, il choisit la philosophie, choix qu'il décrit comme ne répondant pas spécialement à une vocation. À Béziers, Robert Ménard est proche des milieux anarchistes puis trotskistes et milite à la Ligue communiste révolutionnaire, de 1973 à 1979. Il s'inscrit par la suite au Parti socialiste.

Dans la mouvance des radios libres, Robert Ménard crée en 1975-1976 Radio Pomarède et devient président de l'Association pour la libération des ondes. Il devient alors la cible de très nombreuses poursuites judiciaires. Lors d'un de ses procès, François Mitterrand se porte témoin de moralité à son égard. Toujours à Béziers, Robert Ménard crée un magazine gratuit, intitulé Le Petit biterrois, puis est contraint de l'arrêter un an plus tard suite à des difficultés avec ses annonceurs.

Il devient en 1983 journaliste à Radio France Hérault, poste qu'il occupe jusqu'en 1989. En juin 1985, Robert Ménard, inspiré par l'association Médecins sans frontières dont le président de l'époque, Rony Brauman, est l'invité d'un plateau de France-Inter, décide de créer avec lui et le journaliste Jean-Claude Guillebaud, Reporters sans frontières. L'association est effectivement créée le 25 juin 1985 à Montpellier.

Pour manifester son hostilité à la répression chinoise des manifestations tibétaines, il perturbe le relais de la flamme olympique à travers le monde, précédant les Jeux olympiques de Pékin. Il trouble ainsi le 24 mars 2008 la cérémonie d'allumage de la flamme olympique à Olympie, puis organise une contestation lors du passage de la flamme à Paris.

Robert Ménard est marié à Emmanuelle Duverger, secrétaire générale de la rédaction du magazine Medias et juriste internationaliste à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme, co-auteur avec lui de La Censure des bien-pensants.

Robert Ménard promu chevalier de la Légion d'Honneur par le Président de la République Nicolas Sarkozy dans la promotion de Pâques, publié dans le Journal Officiel du dimanche 23 mars 2008.[3]

Il est interpellé le sur les Champs-Élysées alors qu'il voulait manifester contre la présence du président syrien.

Le 26 septembre 2008, il a annoncé qu'il quitterait la direction de Reporters sans frontières le 30 septembre.

Le 13 octobre 2008, à Prague, il déclare avoir trop besoin de la presse pour la critiquer librement, celle-ci étant indispensable aux actions de RSF[4].

Critiques à son encontre

Ses prises de positions, dépassant la seule liberté de la presse, sont régulièrement critiquées. Sa défense de la liberté d'expression le porte à donner la parole à l'écrivain Alain Soral, à défendre l'humoriste Dieudonné, et à s'opposer à la loi Gayssot[2]. Sa position en faveur de la non-interdiction sur le territoire français de la diffusion de la chaîne de télévision du Hezbollah, Al-Manar, « au nom de la liberté d'expression », ont été critiquées par Proche-Orient.info.

Son « absence de réaction » au licenciement d'Alain Genestar de Paris Match lui a été reprochée par Anne-Sophie Mercier dans Charlie-Hebdo.

Le 7 avril 2008, Jean-Luc Mélenchon "exprime les plus nettes réserves à propos de l’action politique de monsieur Robert Ménard" concernant notamment son action pour la liberté d'expression en Chine (conformément aux engagements pris, lors de l'attribution des J. O. à Pékin), intense lors du relais de la flamme olympique 2008.[5]

Ouvrages

  • Club des 500 : les 500 qui font le Languedoc-Roussillon, Montpellier, Éditions ensoleillées-Intelligence Média, 1990
  • Ces journalistes que l'on fait taire, éditions Albin Michel, 2001
  • La Censure des bien-pensants (avec Emmanuelle Duverger), Albin Michel, 2003
  • Algérie, le livre noir, 2003
  • Les jeux de la honte, 05/06/2008

Robert Ménard a signé plusieurs préfaces :

  • Ahmat Zeidane Bichara, qui a remporté, en mars 2006, le prix de journalisme Lorenzo-Natali de l’Union européenne pour son fameux reportage « Centre de dressage pour les enfants et les épouses ».
  • Raoul Vaneigem, Rien n'est sacré, tout peut se dire : réflexions sur la liberté d'expression, La Découverte, 2003
  • Préface de Journal d'un réfugié politique, éditions Le Bord de L'eau, 2006.
  • Lise Garon, Le silence tunisien : les alliances dangereuses au Maghreb, L'Harmattan, 1998

Il est également directeur de publication des parutions de RSF.

Bibliographie

  • Maxime Vivas, La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux faucons du Pentagone. Bruxelles : Aden, 2007.

Lien externe

Références