Walter Adolf Langleist

Biographie
Naissance	5 août 1893; Dresde
Décès	28 mai 1946 (à 52 ans); Prison de Landsberg
Nationalité	allemande
Activités	Homme politique, militaire
Parti politique	Parti national-socialiste des travailleurs allemands
Membre de	Schutzstaffel
Grade militaire	Oberführer
Conflit	Première Guerre mondiale
Condamné pour	Crime de guerre

Cet article est une ébauche concernant un militaire allemand, la Seconde Guerre mondiale et le nazisme.

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Walter Adolf Langleist (né le 5 août 1893 à Dresde et mort le 28 mai 1946 à Landsberg am Lech) est un SS Oberführer allemand et commandant du camp de concentration de Mühldorf. En tant que criminel de guerre, Langleist est condamné à mort lors du procès de Dachau.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est soldat pendant la Première Guerre mondiale, il rejoint le NSDAP en 1930 et les SS en 1931.

Après l'invasion allemande par la Pologne en septembre 1939, il devient le chef du Volksdeutscher Selbstschutz, une organisation paramilitaire formée par les Allemands de Pologne, à Bromberg. Au début de l'année 1940, Langleist est impliqué dans le meurtre de patients dans un sanatorium à Stettin jusqu'en octobre 1940^[1].

En 1941, Langleist est membre de la Waffen-SS, avec le grade de SS-Sturmbannführer. À partir de juin 1941, il occupe le poste de directeur dans le camp de concentration de Buchenwald^[2]. En avril 1942, il devient commandant des gardes du camp de concentration de Majdanek à Lublin. Langleist fait également partie de l'état-major du camp de concentration de Varsovie^[3]. D'août 1943 à mai 1944, il commande les gardes du camp de concentration de Dachau.

En septembre 1944, Langleist est transféré dans le sous-camp de Kaufering^[4]^,^[5]. Début novembre 1944, il est muté à Kaufering^[6].

Langleist est muté au camp de concentration de Mühldorf en tant que commandant. Selon les déclarations d'après-guerre d'Oswald Pohl^[6] :

« Langleist semble avoir fait des efforts à Mühldorf pour libérer les camps de la subordination au camp de concentration de Dachau. Il fit d'un SS-Oberscharführer son adjudant, sans que son grade ne lui convienne et qu'il n'y ait pas de poste correspondant à Mühldorf. »

Après la fin de la guerre, Il est accusé de crimes de guerre, de torture, d'humiliation lors du Procès de Dachau^[7].

Il est pendu à la prison pour crimes de guerre en mai 1946^[8].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Holger Lessing : Le premier processus Dachau 1945/46. (= Fundamenta juridica. Tome 21). Nomos, Baden-Baden 1993, (ISBN 3-7890-2933-5).
Gerd R. Ueberschär (éd. ): Le national-socialisme devant les tribunaux. Les procès alliés des criminels de guerre et des soldats 1943-1952 (= livres de poche Fischer. Le temps du national-socialisme 13589). Maison d'édition de poche Fischer, Francfort-sur-le-Main 1999, (ISBN 3-596-13589-3)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Examen des procédures du Tribunal militaire général dans l'affaire États-Unis c. Martin Gottfried Weiss

Références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Walter Adolf Langleist » (voir la liste des auteurs).

↑ Heike Bernhardt: „Euthanasie“ und Kriegsbeginn. Die frühen Morde an Patienten aus Pommern. In: ZfG, 44, Heft 9, 1996, S. 773–788, hier S. 773–776.
↑ Kurzbiografie Walter Adolf Langleist mit Foto (polnisch)
↑ Ermittlungen der Staatsanwaltschaft München I, siehe Raim: Ende. S. 147.
↑ « Landsberger Zeitgeschichte: Karte und Beschreibung des Lagerkomplexes Kaufering », sur www.landsberger-zeitgeschichte.de (consulté le 9 novembre 2022)
↑ Raim: KZ-Außenkommandos. S. 157. Hiervon abweichend wird Langleist in den Unterlagen des Dachauer Prozesses als Verantwortlicher für das KZ-Außenlager Kaufering IV – Hurlach genannt, siehe Review (PDF-Datei; 40 MB), S. 73, 152f.
↑ ^{a et b} Raim: KZ-Außenkommandos. S. 157.
↑ Zu „Common Design“: Robert Sigel: Im Interesse der Gerechtigkeit. Die Dachauer Kriegsverbrecherprozesse 1945-1948. Campus, Frankfurt 1992, (ISBN 3-593-34641-9), S. 42ff.
↑ Zusammenfassung des Reviews zu Kramer: Review (PDF-Datei; 40 MB), S. 152f. Ebenda, S. 164, die Empfehlung, im Fall von Langleist die Todesstrafe beizubehalten.

[1] Heike Bernhardt: „Euthanasie“ und Kriegsbeginn. Die frühen Morde an Patienten aus Pommern. In: ZfG, 44, Heft 9, 1996, S. 773–788, hier S. 773–776.

[2] Kurzbiografie Walter Adolf Langleist mit Foto (polnisch)

[3] Ermittlungen der Staatsanwaltschaft München I, siehe Raim: Ende. S. 147.

[4] « Landsberger Zeitgeschichte: Karte und Beschreibung des Lagerkomplexes Kaufering », sur www.landsberger-zeitgeschichte.de (consulté le 9 novembre 2022)

[5] Raim: KZ-Außenkommandos. S. 157. Hiervon abweichend wird Langleist in den Unterlagen des Dachauer Prozesses als Verantwortlicher für das KZ-Außenlager Kaufering IV – Hurlach genannt, siehe Review (PDF-Datei; 40 MB), S. 73, 152f.

[Raim157-6] {a et b} Raim: KZ-Außenkommandos. S. 157.

[7] Zu „Common Design“: Robert Sigel: Im Interesse der Gerechtigkeit. Die Dachauer Kriegsverbrecherprozesse 1945-1948. Campus, Frankfurt 1992, (ISBN 3-593-34641-9), S. 42ff.

[8] Zusammenfassung des Reviews zu Kramer: Review (PDF-Datei; 40 MB), S. 152f. Ebenda, S. 164, die Empfehlung, im Fall von Langleist die Todesstrafe beizubehalten.

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