Vairon méditerranéen

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Phoxinus septimaniae · Vairon du Languedoc

Le Vairon méditerranéen (Phoxinus septimaniae), aussi appelé Vairon du Languedoc, est une espèce de petits poissons potamodromes, très communs dans les eaux douces et bien oxygénées.

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Lors de son identification formelle, la présence du vairon méditerranéen est constatée sur le lieux de l'étude, soit le pourtour méditerranéen du Languedoc. Néanmoins, des études ultérieures attestent de sa présence ailleurs. Notamment en Suisse où il est naturellement présent dans les eaux des bassins rhodanien et rhénan[1]. Il a aussi été importé pr l'Homme dans les eaux du bassin de l'Inn, en particulier dans le lac de Sils[2].

Noms vernaculaires[modifier | modifier le code]

Phoxinus septimaniae porte le nom de vairon méditerranéen ou vairon du Languedoc. En effet, quand les biologistes Jörg Freyhof et Maurice Kottelat l'ont formellement identifié de façon distincte du vairon commun, ils l'ont répertorié sur le pourtour méditerranéen franco-espagnol, essentiellement dans le Languedoc, depuis l'ouest de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur l'ensemble de l'Occitanie et jusqu'au nord de la province de Gérone[3].

Quant au nom latin, septimaniae, il fait référence à la Septimanie, nom que portait le Languedoc à l'époque carolingienne.

Biologie[modifier | modifier le code]

Le vairon méditerranéen est similaire au vairon commun. Que ce soit sa longévité, sa maturité sexuelle, sa reproduction, son régime alimentaire, son mode de vie, etc..

Description[modifier | modifier le code]

Le vairon méditerranéen diffère du vairon commun par ses écailles pectorales qui se présentent sous forme de plaques continues[4].

Phoxinus septimaniae peut mesurer jusqu'à 64 mm, queue non comprise[5].

Classification[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Phoxinus septimaniae Kottelat, 2007[6],[4].

Ce taxon porte en français le nom vernaculaire ou normalisé suivant : Vairon du Languedoc[7].

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • Maurice Kottelat, « Three new species of Phoxinus from Greece and southern France (Teleostei: Cyprinidae) », Ichthyological Exploration of Freshwaters, vol. 18, no 2,‎ , p. 145-162 (ISSN 0936-9902)Voir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ole Seehausen, Timothy Alexander, Nicole Egloff et Pascal Vonlanthen, « Diversité d'espèces inattendue dans les lacs préalpins : Une diversité d’espèces inattendue : Plusieurs espèces de vairons en Suisse », Aqua et gas,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Tobias Herbst et al., aqua viva, FIBER, no 1/2024 « L’étonnante diversité des poissons suisses : Actes du séminaire FIBER 2024 », (ISSN 2296-2506) [texte intégral] .
  3. UICN, consulté le 26 avril 2024
  4. a et b Kottelat 2007, p. 145-162
  5. FishBase, consulté le 26 avril 2024
  6. World Register of Marine Species, consulté le 26 avril 2024
  7. MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 26 avril 2024