Utilisateur:Nathalie Musée de la Chemiserie et de l'élégane masculine/Brouillon/Musée de la Chemiserie et de l'élégance masculine

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Musée de la Chemiserie et de l'élégance masculine
Collections
Collections

Mode et accessoires masculins

Matériel et outils liés à l'industrie de la confection
Localisation
Adresse
Rue Charles Brillaud 36200 ARGENTON-surCREUSE
 France

Le musée de la Chemiserie et de l'élégance masculine[1] est un musée français situé à Argenton-sur-Creuse dans le département de l'Indre. À la fois musée technique et musée de la mode, il a pour vocation de faire connaître l'histoire de la confection de chemises pour hommes à Argenton et sur l'ensemble du département de l'Indre.

Naissance de la confection à Argenton[modifier | modifier le code]

Atelier créé par Charles Brillaud en 1860

En 1860, Charles Brillaud industriel installé à Saint-Omer, ouvre le premier atelier de lingerie mécanique dans sa ville natale, Argenton-sur-Creuse. Ce précurseur y introduit la première machine à coudre, une « Goodwin » à deux fils. Il est suivi très rapidement par d’autres confectionneurs locaux, en 1875, 400 femmes travaillent dans les différents ateliers de la ville. Dès les premières années, les ateliers se spécialisent dans la chemise pour hommes, produisant principalement pour les grands magasins parisiens. A la Belle époque, l’âge d’or de la chemiserie, les ateliers de la région argentonnaise emploient environ 3000 ouvrières. Au début des années 1960, dix-sept ateliers font travailler 1200 mécaniciennes.

Collections[modifier | modifier le code]

La présentation de l'histoire des tissus imprimés est organisée sur trois niveaux.

Collections techniques[modifier | modifier le code]

Techniques et textiles du XVIIIe siècle[modifier | modifier le code]

Le rez-de-chaussée du bâtiment est consacré à l’impression à la planche en relief et au XVIIIe siècle.

Techniques et textiles du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Le premier étage du musée fait la part belle à l'impression aux rouleaux de cuivre et aux grandes machines du XIXe siècle, telles que la machine Lefèvre à un rouleau (1809), la Perrotine ou machine à mécaniser l’impression à la planche (brevet de 1832) ou la machine André Koechlin dotée de quatre rouleaux (1852)[2]. S'y ajoutent des pantographes, des machines à coudre et divers accessoires nécessaires à leur fonctionnement.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

L'aménagement du second étage, destiné à l'impression au cadre plat et rotatif du XXe siècle, n'est pas achevé.

Expositions temporaires[modifier | modifier le code]

Cette liste n'est pas exhaustive.

  • Présentation de la collection Louis Becker. Mouchoirs et tissus imprimés des 18e et 19e siècles (-)
  • Voiles de Gênes (juin-)
  • Littérature et toiles imprimées des 18e et 19e siècles (juillet-)
  • Les Impressions mulhousiennes pour l'Afrique noire (1968)
  • Raoul Dufy, créateur d'étoffes (1973)
  • Soieries chinoises (-)
  • La Photo de mode autour de Mathieu Birckel (5-)
  • Étoffes imprimées françaises (exposition au Musée de dessins japonais de Kyoto, -)
  • Teinture, expression de la tradition en Afrique noire (-)
  • Velours anciens et contemporains (-)
  • Vrais et faux ikats (-)
Il était une fois, l'enfant et le tissu imprimé de 1750 à nos jours (2011-2012)
  • Les tissus que l'on manipule : pliages-plissages-plangi : technique artisanale de coloration des tissus à travers le monde (1987)
  • Tissus royaux tissus villageois de Thaïlande (1988)
  • Andrinople, le rouge magnifique : de la teinture à l'impression, une cotonnade à la conquête du monde (-)
  • Histoire singulière de l'impression textile (-)
  • Comme un jardin : le végétal dans les étoffes imprimées et le papier peint, en collaboration avec le Musée du papier peint de Rixheim (-)
  • L'étoffe du relief : quilts, boutis et autres textiles matelassés, en collaboration avec le Musée d'histoire de Genève (février-)
  • Féerie indienne : des rivages de l'Inde au royaume de France, en collaboration avec le Musée de la Compagnie des Indes de Lorient (-)
  • Rêve de cachemire, cachemires de rêve : le châle imprimé, un joyau textile alsacien (-)
  • Willy Maywald : photographe allemand de la haute couture en France, en collaboration avec le Chemnitz Industriemuseum (-)
  • Il était une fois : l'enfant et le tissu imprimé de 1750 à nos jours, avec la collaboration de Jean-Charles de Castelbajac et de Barrisol (-)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Musée de la Chemiserie »
  2. Les collections techniques, Mulhouse Musées Sud Alsace [1]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Le Musée de l'Impression sur étoffes de Mulhouse, Société industrielle de Mulhouse, 1975, 98 p.
  • Bernard Jacqué, « Naissance des musées mulhousiens au XIXe siècle », Bulletin de la Société industrielle de Mulhouse, no 831 (4), 1993, p. 77-82
  • (fr)(ja) Jacqueline Thomé Jacqué (dir.), Chefs-d'œuvre du musée de l'Impression sur étoffes, Mulhouse, 2 vol. : vol. 1, Imprimés français, vol. 2, Imprimés français, européens et orientaux, Éditions Gakken, Tokyo