Utilisateur:Katerine2013/Barbara Bansi

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anna Barbara Bansi
Portrait de Barbara Bansi par Ingres
Naissance

Fläsch, Suisse
Décès
(à 86 ans)
Paris
Surnom
Babette
Autres noms
Barbara Bansi, Barbara Nannoni
Nationalité
suisse, française
Activité
peinture

Anna Barbara Bansi (26 février 1777 – 27 mai 1863) est une artiste peintre française d'origine suisse[1]. Elle est généralement appelée « Barbara » ou « Babette ».

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Fläsch, Anna Barbara Bansi est la fille d'un pasteur évangélique, Heinrich Bansi[2]. Son père étant pauvre, elle devient, à l'âge de six ans, la pupille du philanthrope et marchand de textile zurichois Johann Caspar Schweizer qui l'emmène à Paris en 1786. Celui-ci part pour les États-Unis en 1794 alors qu'elle reste en France[3]. Élève des peintres François Gérard et Joseph-Benoît Suvée, on a prétendu qu'elle avait eu une liaison[3] avec celui-ci. Elle expose pour la première fois en 1798 au Salon de peinture et de sculpture[4]. Elle déménage en Italie en 1802 pour terminer ses études. Elle est, pendant quelque temps, la dame de compagnie de la mère de Napoléon, Letizia Ramolino. Durant son séjour italien, elle se convertit au catholicisme romain[5]. A cette époque, Anna Barbara Bansi fait l'objet d'un dessin de Jean-Auguste-Dominique Ingres aujourd'hui conservé au musée du Louvre. Les deux artistes se sont rencontrés deux fois, d'abord dans l'atelier du peintre Jacques-Louis David et, quelques années plus tard, à Rome. Le seul pastel connu de Banski, qui ressemble davantage à un dessin à la pierre noire, est celui du violoniste Pierre Baillot, également dessiné par Ingres[3]. Dès 1815, elle travaille comme éducatrice à l'internat royal pour jeunes filles de Saint-Denis. Caricaturiste et portraitiste, elle enseigne la peinture à l'école du couvent de Sainte-Clotilde dès 1823.

Barbara Bansi, Jeune mendiante près de la Seine, 1800

.En 1808, elle épouse Lorenzo Nannoni qui est médecin. Celui-ci meurt en 1812 et, deux ans plus tard, elle retourne à Paris où elle expose une peinture à l'huile de la Vierge au Salon. Dans l'entrée du catalogue, elle est présentée sous le nom de madame Nannoni, née Bansi, avec une adresse à la rue du Doyenné n°3. Plus tard dans sa carrière, Bansi est promue maîtresse de dessin aux écoles de Saint-Denis et de Sainte-Clotilde. En 1832, elle fait don au Louvre de deux pastels d'Adélaïde Labille-Guiard qui sont des portraits de Jean-Jacques Bachelier et du peintre Vincent[3]. Plusieurs œuvres de Bansi sont connues, parmi lesquelles un autoportrait de 1793 ainsi qu'un journal fragmentaire de la même année[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Rita Cathomas-Bearth, « Barbara Bansi », Dictionnaire historique de la Suisse,‎ (lire en ligne)
  2. Jürg Simonett, « Heinrich Bansi », Dictionnaire historique de la Suisse,‎ (lire en ligne)
  3. a b c et d Profile extrait du Dictionary of Pastellists Before 1800.
  4. Elizabeth E. Guffey, Drawing an Elusive Line: The Art of Pierre-Paul Prud'hon, University of Delaware Press, , 170– (ISBN 978-0-87413-734-7, lire en ligne)
  5. a et b Mapping the 'I': Research on Self-Narratives in Germany and Switzerland, BRILL, , 61– (ISBN 978-90-04-28397-8, lire en ligne)

ISNI, VIAF

[[Catégorie:Peintre français du XIXe siècle]] [[Catégorie:Peintre français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Peintre française]] [[Catégorie:Décès en 1863]] [[Catégorie:Naissance en 1777]] [[Catégorie:Conversion religieuse]] [[Catégorie:Femme peintre suisse]] [[Catégorie:Femme peintre française]]