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Joseph Oger
Naissance
Vannes
Décès (à 77 ans)
Trébeurden
Allégeance France
Grade Général de Brigade
Années de service 1911 – 1945
Commandement 24e régiment de tirailleurs algériens
Conflits Première Guerre mondiale
Bataille de France
Distinctions Chevalier de la Légion d'Honneur
Officier de la Légion d'Honneur
Grand Officier de la Légion d'Honneur

Joseph Oger[modifier | modifier le code]

Joseph Vital Paul Gervais Oger, né en 1889 à Vannes et mort le 21 septembre 1966 a Trébeurden, est un général de brigade français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Joseph Oger nait à Vannes en 1889. Il fait ses études secondaires au Lycée de Saint-Brieuc et prépare après son baccalauréat le concours d'entrée à l'école de Saint-Cyr où il est reçu en 1908. A sa sortie de l'école en 1911, il est affecté à Belfort au 35e régiment d'infanterie mais demande rapidement sa mutation pour l'Algérie. En septembre 1912, il arrive au 1er régiment de tirailleurs algériens à Blida, puis en avril 1913 il passe au 9e régiment de tirailleurs algériens engagé dans les combats aux confins algéro-marocains.

Appelé en France où les hostilités contre l'Allemagne ont commencé, il embarque avec son bataillon à Oran le 9 septembre 1914. Le régiment est alors engagé dans une séries d'actions offensives, en particulier dans le secteur du Mesnil-lès-Hurlus en mars 1915 où le Lieutenant Oger est blessé assez grièvement. Il revient cependant au front et est appelé en mars 1916 à Verdun où il occupe au Mort-Homme une des positions-clés de la défense de la ville. Du 9 au 16 mars, sous un bombardement continuel, le régiment repousse non sans difficulté les attaques ennemies mais les pertes humaines sont importantes et le Capitaine Oger est à nouveau blessé. Il recevra par la suite, des mains du Général Joffre, la Croix de Chevalier de la légion d'Honneur pour sa conduite courageuse.

En octobre 1916, le 9e régiment de tirailleurs algériens est engagé au bois de Chaulues. En septembre 1917 le régiment est à nouveau engagé dans le section de Verdun et le 11 juin 1918 il participe à la contre-offensive Mangin pour enrayer l'avance ennemie sur l'Ourcq. Le 17 juillet 1918, le 1er Bataillon du 9e régiment de tirailleurs algériens doit assurer la relève d'un bataillon en pleine nuit sous un barrage d'obus toxiques et le Capitaine Oger est atteint de brûlures par l'ypérite qui lui vaudront de rester aveugle durant un mois. Après une covalence, il reprendra sur le front le commandement de sa compagnie peu de temps avant l'armistice.

  1. « Officiers généraux de l’armée de Terre, de la Gendarmerie et des services communs (Ancien Régime-2010) », sur servicehistorique.sga.defense.gouv.fr (consulté le )