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Tbilissi
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Mort de Pouchkine

Le Poème oriental pour la mort de Pouchkine[1],[2],[3] (persan : [Marziye-ye šarq dar wafāt-e Pūškīn] مرثیهٔ شرق در وفات پوشکین; azéri : Puşkinin ölümünə Şərq poeması ; russe : «Восточная поэма на смерть Пушкина»), connu aussi sous le nom de Pour la mort de Pouchkine[4],[5],[6],[7], est une élégie[4], en forme de qasida[8],[9], du poète azéri Mirza Fatali Akhundov (1812-1878), composée en 1837, année de la mort (ru) du poète russe Alexandre Pouchkine, et consacrée à celle-ci. Le poème est écrit en persan, dans la tradition poétique orientale classique[10],[11].

C'est la deuxième œuvre d'Akhundov dont l'original a été conservé[12],[11], la première qui a été publiée[13], et la première de ses œuvres importantes[4].

Le poème est publié pour la première fois en russe dans une traduction juxtalinéaire de l'auteur lui même en 1837. Une nouvelle traduction juxtalinéaire en russe est faite par Alexandre Bestoujev, Aleksandr Sokolov, Gueorgui Stroganov et Pavel Antokolski en écrivent une traduction en vers en russe. Il est également traduit en azéri par Böyükağa Qasımzadə (az), par Mikhayil Mushfig, à partir du persan, et par Maarif Soltan. D'autres traductions sont de Iossif Grichachvili, Achot Grachi, Zaki Nouri, Kadyr Myrzaliev (ru), et d'autres.

Le qasida est lu le 8 février 1937 lors du concert radiophonique pour le jubilé de Pouchkine depuis Moscou vers l'Iran et l'Afghanistan[8]. Le poème a été mis en musique dans une romance-ballade de Djafar Khandan et Souleïman Alekserov.

Composition du poème[modifier | modifier le code]

Mirza Fatali Akhundov, auteur et premier traducteur du poème en russe

Le a lieu le duel entre le poète Alexandre Pouchkine et Georges d'Anthès, lors duquel Pouchkine est blessé au ventre. Il meurt le .

Du temps de l'Empire russe, les duels pour l'honneur étaient interdit par la loi, et c'est pourquoi la cause de la mort de Pouchkine n'est pas mentionnée dans la presse (la première indication dans une publication est faite en en 1847, dans le Dictionnaire des hommes mémorables («Словар достопамятных людей») de Dmitri Bantych-Kamenski (ru)). L'information au moins partielle sur les événements qui ont précédé le duel n'y figurent pas non plus, et elle reprend la version officielle et gouvernementale. Ce sont les conversations et les correspondances privées, ainsi que des poèmes qui la font circuler[14].

La mort de Pouchkine frappe Mirza Akhundov, qui est à cette époque traducteur à la chancellerie du gouverneur général du Caucase à Tbilissi, et lui inspire la composition d'un grand poème élégiaque[15]. Les vers de Mikhaïl Lermontov[прим. 1], La Mort du poète, également consacrés à la mort de Pouchkine. Mikael Rafili suppose qu'Akhundov a écrit son poème approximativement au début du mois de mars. Il se fonde sur le fait que l'auteur fait dans son œuvre une description du printemps[16]. Cette thèse est également soutenue par le spécialiste d'Akhundov, Narid Mamevod[11]. Le poème est traduit par l'auteur lui-même et présenté au baron Grigori von Rosen, qui est de 1831 à 1837 commandant général civil dans le Caucase[15].

Traductions et publications[modifier | modifier le code]

Примечание редакции «Московского Наблюдателя» к поэме. 1837, ч. XI, кн. II (март).

Мы получили это замечательное персидское стихотворение вместе с переводом, сделанным по-русски самим автором, от Ивана Ивановича Клементьева, пребывающего в Тифлисе. Вот несколько слов из письма, при котором прислано г. Клементьевым это стихотворение. «Вам конечно будет приятно довести до сведения публики то впечатление, которое певец Кавказа и Бахчисарая произвел на молодого поэта Востока, подающего во многих отношениях прекрасные надежды. Оригинал нарочно написан арабским шрифтом (курами), как легчайшим для чтения… Я уверен — жестокость и дикость выражения некоторых мест будут извинены достаточно духом Востока, столь противоположным европейскому; сохранить его в возможной верности было главной целью сочинителя при переводе, почти без исправления мною оставленного; и я считал необходимым удержать яркий колорит Ирана и блеск игривый сравнений, иногда более остроумных, чем верных… Неизъяснимо утешительно для сердца русского видеть благотворные следы гражданственности в той части света, где мерцает первая образованность мира, в той стране, где могучая природа расточает своё великолепие и богатство среди племен, ещё гнетомых ярмом страстей диких. И эта гражданственность, это постепенное усмирение бурных сил человека, враждебных природе, обильно изливающей дары свои, совершается русскими». Вполне разделяя чувства г. Клементьева и благодаря его искренне за доставление нам прекрасного цветка, брошенного рукою персидского поэта на могилу Пушкина, — мы от души желаем успеха замечательному таланту, тем более, что видим в нем такое сочувствие к образованности русской.[15]

Le poème est publié pour la première fois dans une traduction juxtalinéaire de Mirza Akhundov en 1837 dans L'Observateur de Moscou[8] (l'auteur avait préparé une traduction en prose en russe de son œuvre)[13]. Il s'agit du premier essai fait par Mirza Akhundov dans ce domaine[17]. Comme l'avance le chercheur Andreï Popov (ru), cette traduction d'auteur est envoyée à Moscou à la rédaction de la revue Observateur de Moscou, par son ami et collègue à la chancellerie du commandant général, Ivan Klementiev (ru)[18], à qui Mirza Akhundov l'avait montrée, , vraisemblablement sans que ce dernier ne le sache, L'ayant lue, Klementiev, enthousiasmé, y fait quelques corrections stylistiques et l'envoie à la revue avec une courte lettre[11].

La rédaction y fait un accueil favorable, et le poème est publié dans dans son édition de mars[прим. 2], l'autorisation de la censure datant du 14 mars 1837[15], avec une courte note[11] et une remarque de la rédaction indiquant qu'elle voyait dans le poème un hommage non seulement à Pouchkine, mais également à l'ensemble de la culture russe[13]. La rédaction apporte aussi au texte publié dans l'Observateur de Moscou des corrections mineures[17]. Elle qualifie l'œuvre de « fleur somptueuse, jetée sur la tombe de Pouchkine »[15] et joint au texte du poème une courte annotation, où il est entre notamment écrit :

« Partageant pleinement le sentiment de M. Klementiev, et le remerciant sincèrement pour nous avoir fait parvenir cette fleur somptueuse, lancée de la main d'un poète persan sur la tombe de Pouchkine, nous souhaitons de notre âme succès à ce talent remarquable, d'autant plus que nous voyons en lui une telle sympathie pour la culture russe[11]. »

Alexandre Bestoujev, traducteur du Poème oriental en russe.

Quelque temps plus tard, en mai 1837, un ami d'Akhundov[13], le décabriste Alexandre Bestoujev[прим. 3], fait une traduction en vers[13] (selon d'autres versions juxtalinéaire[19]) du poème en russe, après avoir été invité par le baron Rozen. Cette version reste de longues années dans les archives d'Akhundov[19], et ce n'est qu'en 1874 que, sur l'initiative d'un de ses proches, le célébre orientaliste Adolf Verje (ru), elle est publiée dans Rousskaïa Starina[8],[прим. 4]. Le texte lui en a été remis par par Akhundov avant son départ de Tbilissi, où il vivait. La publication est précédée d'une courte préface d'Aldol Verje[15], dans laquelle il indique notamment que :

« ... inattendue, la mort de l'inoubliable Pouchkine bouleversa non seulement à l'intérieur de la Russie, mais fit aussi une impression profonde sur la population musulmanes, à la plus lointaine périphérie de notre vaste patrie[20]. »

Dans Rousskaïa Starina, Berjé raconte l'histoire de cette traduction. Elle débute en avril 1837, alors que Bestoujev, qui ne connaissait pas les vers de Mirza Fatali, à la demande du baron Rozen, commandant général du Caucase, traduit le poème en russe, en en discutant avec l'auteur[19]. Cette traduction, recopiée de la main à la main, devient célèbre en Transcaucasie. Mikael Rafili y met en évidence une série de corrections stylistiques introduites par Bestoujev dans le texte original, mais elles ne modifient cependant pas le sens, la forme et le contenu de l'œuvre. Cette traduction est aussi le dernier écrit de Bestoujev, tué trois jours plus tard au cap d'Adler[15].,

Iossif Grichachvili (ru), traducteur du poème en géorgien d'après la traduction de Bestoujev-Marlinski.

Par la suite, la traduction est publiée dans le journal Le Caucase[21],[19] puis à plusieurs reprises dans la presse russe. Elle connait ensuite une large diffusion dans la période soviétique[19],[прим. 5].

En 1880, à l'occasion de l'inauguration du Monument Pouchkine (ru) à Moscou, Le Feuillet pétersbourgeois (ru) publie le poème dans une traduction d'Aleksandr Sokolov faite en vers blancs[22], qui est considérée comme la première traduction en vers en langue en russe[19]. En 2899, lors du 100e anniversaire de la naissance de Pouchkine, Le Caucase publie à nouveau la traduction de Bestoujev, avec l'avertissement suivant au lecteur[23] :

« Quand parvint dans notre pays la fatale nouvelle de la fin tragique du génial poète russe, Fat-Ali épancha son chagrin dans des vers éclatants[24]. »

L'œuvre est également publiée dans les Suppléments illustrés («Иллюстрированном прибавлении») du Feuillet de Tbilissi (ru), et dans la Pouchkinade («Пушкиниане») de Vladimir Kallach. Il n'y ensuite plus de tentative de traduction en russe sous l'empire[25].

À l'époque soviétique, le Poème oriental est traduit dans différentes langues de l'URSS, en russe, en ukrainien, en biélorusse, en ouzbek, en géorgien, en letton, en tatar, en iakouteetc.[25]. La traduction du poème en géorgien, faite par Iossif Grichachvili à partir de celle de Bestoujev, est publié dans la revue L'Étendard («Дроша») en 1932[26],[27].

De nouvelles traductions en vers sont faites par Gueorgui Stroganov en 1938[28] et Pavel Antokolski[19]. Celle de Pavel Antokolski acquiert une certaine notoriété et est publiée avec un début modofié dans une Anthologie de la poésie de l'Azerbaïdjan en 1939. Par la suite, Pavel Antokolski revient plusieurs fois à sa traduction, la remaniant et la perfectionnant : la dernière variante est intégrée les œuvres choisies d'Akhundov, Étoiles trompées («Обманутые звёзды»), éditées en 1963 à Moscou. En 1982, une édition du poème dans la traduction de Pavel Antokolski sort à Bakou[29]. Elle figure dans les éditions de recueils d'œuvres d'Akhundov, publiées en 1950, 1956, 1963, 1973 et 1987[19].

Le Poème oriental est également traduit par I. Gontcharenko, Achot Grachi, Zaki Nuri et Kadyr Myrzaliev (ru)[25].

Mikhayil Mushfig, traducteur du proème en azéri depuis le persan.

Des traductions en azéri sont faites par des poètes comme Böyükağa Qasımzadə (az), Mikhayil Mushfig, depuis le persan, et Maarif Soltan [30]. Celle de Mikhayl Mushfig « conserve le style et les sonorités du poème, transpose l'esprit et l'attente d'Akhundov, en utilisant sa maitrise de la richesse phonétique et sémantique de sa langue natale »[25]. Dans l'arrangement de Khandan Djafar (ru), le poème devient une ballade-romance mise en musique par Souleïman Alekserov[25].

…Вся русская земля рыдает в скорбной муке,—
Он лютым палачом безжалостно убит.
Он правдой не спасен — заветным талисманом —
От кривды колдовской, от козней и обид.
Он в дальний путь ушел и всех друзей покинул.
Будь милосерд к нему, Аллах! Он крепко спит.
Пусть вечно плачущий фонтан Бахчисарая
Благоуханьем слез две розы окропит.
Пусть в бейтах Сабухи Кавказ сереброкудрый


Справляет траур свой, о Пушкине скорбит!

Modèle:Врезка

Original du poème[modifier | modifier le code]

Adolf Berjé et Vladimir Kallach. dans sa Pouchkiniana («Пушкиниана») , soutiennent que le manuscrit du poème n'a pas été conservée. Berjé indique dans la préface publié dans Rousskaïa Starina que « l'original du poème est perdu ». Et de fait, le poème n'est connu que par sa traduction russe. Des fragments de l'original en auraient cependant été conservés par le célèbre collectionneur de manuscrits azéris et historien de la littérature turque Salman Mountaz (ru). On suppose avant 1936 que l'original du poème n'est pas perdu et se trouve dans les archives de l'Observateur de Moscou, en s'appuyant sur le fait que peu de temps avant, un manuscrit a été découvert à l'Institut de littérature mondiale, avec une traduction du poème commentée par l'auteur lui-même. Cette traduction aurait été adressée à l'Observateur de Moscou en même temps que l'original[15].

Les recherches du manuscrit original s'avèrent inutiles et désespérantes. Il n'y en a pas trace, ni dans les archives d'Akhundov, qui sont acquises en 1928 par le gouvernement azerbaïdjanais, ni auprès de ses héritiers. Ces archives sont conservées à Tbilissi. Finalement, un texte du poème écrit de la propre main de l'auteur, est trouvé après une analyse d'une série de papiers et de manuscrits d'Akhundov qui n'avait pas été intégré dans les archives mentionniée plus haut et qui étaient conservées chez un de ses petits fils[31].

Le poème est écrit en en forme de qasida, en langue persane, composé de cinquante beïts ou dystiques, avec une rime unique en « ar ». Tous les vers sont rimés, et se composent de 14 syllables[32]. Le manuscrit est très bien conservé, et se lit facilement. L'original du poème ainsi découvert est confié pour sa conversation à l'Institut d'histoire, de langue et de littérature de l'Académie nationale des sciences d'Azerbaïdjan, correspondante de l'Académie des sciences d'URSS. Un facsimilé est publié dans le journal Le Travailleur de Bakou («Бакинский рабочий») du 18 novembre 1936[4] et dans d'autres organes de presse de Bakou[31].

Analyse de l'œuvre[modifier | modifier le code]

Дуэль Пушкина с Дантесом. Художник А. Наумов, 1884 год

Le critique Yaşar Qarayev et le philosophe Fuad Qasımzadə remarquent, que cette œuvre est la première en Orient consacré à la littérature russe[33]. De même, Samed Vurgun écrit que « nous sommes fiers, que ce fut en Orient que l'importance de Pouchkine dans la poésie mondiale fut comprise pour la première fois, et fut chantée avec amour par le grand Mirza Fatali. Nous lui en sommes éternellement reconnaissants »[25].

Dans son analyse du poème, Seifuffa Assadulaïev remarque que dans sa première partie, conformément à la tradition poétique orientale, les symboles et les images prédominent, et que dans la seconde, surtout vers la fin, apparaissent des éléments se rattachant à la poésie critique[23].

L'étude et l'analyse du poème montrent, selon Assadulaiev, que Akhundov connaissait bien l'œuvre de Pouchkine et était informé de sa renommée[23]. Akhundov donne ainsi son appréciation de l'œuvre du poète, qu'il qualifie de « chef de l'assemblée des poètes ». Il souligne sa célébrité mondiale — « la gloire de ce génie s'est répandue par l'Europe » —, et parle de « ce Pouchkine, dont les éloges retentissait cent fois de tous les confins du monde, quand il y répandait ses pensées enjouées »[прим. 6]. Des réminiscences d'œuvres de Pouchkine comme Le Caucase, Le Talisman ou La Fontaine de Bakhtchisaraï se retrouvent dans l'élégie[8].

Page de Rousskaïa Starina avec le texte du poème (1874)

L'auteur, comme le remarque Assadulaïev, quand il caractérise les mérites des écrivains qui ont précédé l'époque de Pouchkine dans le développement de la littérature russe, recourt à des comparaisons et à des oppositions. Assadulaïev considère, qu'Akhundov met ainsi en relief la place particulière de Pouchkine dans ce développement. Il n'oppose pas Pouchkine à ses prédécesseurs, mais voit plutôt en lui leur héritier, continuant et parachevant l'œuvre qu'ils ont commencée pour rénover la littérature russe[23]:

« …Lomonossov embellit avec la beauté d'un génie la demeure de la poésie, et y réalisa son rêve. Derjavine conquit Le monde de la littérature, et il fut choisi pour le consolider et la fortifier. Karamzine emplit de vin la coupe la coupe de la science, et y but le vin de cette coupe pleine…[17] »

Le poète et historien de la littérature Mikael Rafili note que le poème exprime une tristesse profonde et sincère après la mort de Pouchkine, et que l'auteur se réfère à l'œuvre du poète avec respect et amour.

Mikael Rafili, comparant le poème d'Akhundov avec les vers de Mikhaïl Lermontov, La Mort du poète, souligne qu'il y a dans l'élégie d'Akhundov plus de tristesse poétique et plus de lyrisme, qui éveillent chez le lecteur de l'amour et de la sympathie pour Pouchkine. Si Lermontov, dans l'expression de sa haine et de ses plaintes, emploi des mots forts et cinglants, qui vont jusqu'à la colère, Akhundov atteint lui un lyrisme poétique et une beauté pittoresque et douce, en peignant la nature, dans un mouvement propre au Poème oriental. Ce dernier et l'œuvre de Lermontov font partie des plus beaux témoignages sur la mort de Pouchkine laissé par ses contemporains[15].

Le lettré Nadir Mamedov (ru) voit dans la forme du poème l'expression d'une âme romantique, des comparaisons, des métaphores et des épithètes, inhérents à la poésie orientale classique, mais aussi la vivacité et le caractère fantasque du vers ornemental. Selon lui la forme artistique et la structure de l'œuvre « sont complètement traditionnels, et n'apportent rien de nouveau ». Il souligne que la force artistique et la valeur du poème « est contenue avant tout dans la nouveauté et l'efficacité de son matériau, la profondeur de sentiment et la complétude émotionnelle »[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Будучи в 1837 году в Тифлисе, Лермонтов принялся учить азербайджанский («татарский», по тогдашней терминологии) язык, с которым его знакомил сам Ахундов. См. (ru) В. В. Трепавлов (V. V. Trepavlov), Русские в Евразии XVII-XIX веков [« Les Russes en Eurasie du XVIIe au XIXe siècles »], Институт российской истории РАН,‎ , 477 p., p. 382 См. также письмо Лермонтова Раевскому (вторая половина ноября — начало декабря 1837 г. Из Тифлиса в Петрозаводск)
  2. «Московский наблюдатель», 1837, ч. XI, кн. II (март), с. 297—304.
  3. Бестужев обучал Ахундова русской литературе в обмен на уроки азербайджанского.
  4. «Русская старина», 1874, кн. XI, сентябрь, стр. 76—79.
  5. Исключая опубликованный в журнале «Литературное Закавказье» (Тифлис, 1933, № 1) вариант, который является неточным и сокращённым текстом перевода Бестужева.
  6. Текст приводится в переводе самого М. Ф. Ахундова.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (ru) Л. А. Серяков (L. A. Seriakov), Русские дѣятели в портретах [« Personnalités russes en portraits »], Saint-Pétersbourg, Тип. В. С. Балашева,‎ , p. 122
  2. Rousskaïa Starina, 1874, livre. XI, septembre, p. 76—79
  3. (ru) З. М. Уметбаев (Z. M. Oumetbaïev), « К вопросу о диалектике национального и интернационального в преподавании литературы », dans Лики творчества: воспоминания о будущем : сб. науч. ст. [« Contribution à la dialectique nationale et internationale dans l'enseignement de la littérature »], МаГУ,‎ , 204 p., p. 109
    Так, синхронное рассмотрение на одном из уроков в 9 классе произведений М.Ю. Лермонтова «Смерть поэта» и М.Ф. Ахундова «Восточная поэма на смерть Пушкина» позволяет организовать, с одной стороны, внеклассное занятие по теме «М.Ю. Лермонтов и поэзия народов ближнего зарубежья», а с другой, - факультативное занятие по переводам произведений Н.Ф. Ахундова на русский язык.}}
  4. a b c et d (ru) Аз. Шариф (Az. Charif), « Ахундов », dans Краткая литературная энциклопедия [Courte encyclopédie littéraire] [« Akhundov »], t. I, Советская энциклопедия,‎ , 8e éd. (lire en ligne), p. 364
  5. Akhoundov 1987, p. 191.
  6. (ru) Восточная поэма на смерть А. С. Пушкина [« Poème oriental sur la mort de Pouchkine »] (trad. П. Г. Антокольский (P. G. Antokolski), ill. Н. Бабаев (N. Babaïev)), Bakou, Язычы,‎ , 22 p.
  7. (ru) А. М. Прохоров (A. M. Prokhorov) (dir.), « Ахундов », dans Grande Encyclopédie soviétique [« Akhundov »], t. 2, Moscou, Советская энциклопедия,‎ 1969—1978
  8. a b c d et e Rosenfeld 1949, p. 83.
  9. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00763479/document P. 53-55
  10. a et b Н. Мамедов., Реализм М.Ф. Ахундова, Bakou, Маариф,‎ , 286 p., p. 68
    Как и упомянутое выше первое стихотворение М. Ф. Ахундова, «Восточная поэма на смерть Пушкина» написана на персидском языке и в традициях классической восточной поэзии. Поэтическая форма произведения характеризуется отчетливо выраженным восточным романтическим духом, сравнениями, метафорами и эпитетами, присущими восточной классической поэзии, яркостью и причудливостью орнаментации стиха. Художественная форма и структура «Восточной поэмы на смерть Пушкина» вполне традиционны и ничего новаторского в себе не несут. Вся художественная сила и ценность поэмы М. Ф. Ахундова заключены прежде всего в новизне и действенности её материала, глубине чувства, эмоциональности содержания…}}
  11. a b c d e et f Akhundov 1987, p. 278.
  12. (ru) Н. Дж. Мамедов (N. Dj. Mamedov), « М. Ф. Ахундов (К 175-летию со дня рождения) » [« M. F. Akhundov (pour le 175e anniversaire de sa naissance) »], Советская тюркология, Коммунист, no 1,‎ , p. 42-53
    Второе дошедшее до нас в оригинале поэтическое произведение М. Ф. Ахундова — «Восточная поэма на смерть Пушкина». Весть о трагической гибели А. С. Пушкина глубоко потрясла молодого азербайджанского поэта. Его поэма проникнута горячей любовью к великому русскому поэту. Гневно заклеймив убийц Пушкина, он горько оплакивает его безвременную кончину.}}
  13. a b c d et e Algar 1984.
  14. (ru) Андомирская В. Б., Антоненкова А. П. (V. B. Andomiskaïa, A. P. Antonenkova), « 125-летие со дня гибели А. С. Пушкина », Известия Академии наук СССР, Наука, t. 21,‎ , p. 283
    …Мнение общества о событиях, предшествовавших дуэли, находило выражение не в печати, где господствовала официальная, правительственная версия, но главным образом в разговорах, частной переписке, поэтических откликах…}}
  15. a b c d e f g h et i (ru) М. Рафили (M. Rafili), « Пушкин и Мирза-Фатали Ахундов » [« Pouchkine et Mirza Fatali Akhundov »], Пушкинский временник, Издательство Академии наук СССР,‎ , p. 240—256 (lire en ligne)
  16. (ru) М. Г. Рафили (M. G. Rafili) et Дж. Джафарова (Dj. Djafarov), Akhundov, Moscou, Молодая гвардия,‎ , 2e éd., 192 p.
  17. a b et c (ru) Шихали Курбанов (Chikhali Kourbanov), А. С. Пушкин и Азербайджан [« A. S. Pouchkine et l'Azerbaïdjan »], Азербайджанское издательство детской литературы,‎ , p. 108
    Как видно из сравнения, в тексте, опубликованном в «Московском наблюдателе», редакцией внесены лишь незначительные исправления. Перевод поэмы на русский язык, сделанный самим М. Ф. Ахундовым, был первой попыткой молодого азербайджанского поэта в этой области. И, надо отметить, попыткой вполне удачной. Публикация этого перевода на страницах русской печати явилась событием, заслуживающим внимания.}}
  18. (ru) А. В. Попов (A. V. Popov), Lermontov au Caucase, Ставропольское книжное издательство,‎ , 219 p., p. 85
    Этот авторский перевод восточной поэмы «На смерть Пушкина» приятелем и сослуживцем М. Ф. Ахундова по канцелярии главноуправляющего в Грузии И. И. Клементьевым, возможно даже без ведома автора, был послан в Москву и напечатан в мартовской книжке журнала «Московский Наблюдатель» за 1837 год.}}
  19. a b c d e f g et h Akhundov 1987, p. 279.
  20. Rousskaïa Starina, 1874, livre XI, p. 77
  21. Le Caucase}}1874, 22 novembre 1874, № 137
  22. А. А. Шариф (A. A. Charif), « Из истории публикаций поэмы М.-Ф. Ахундова «На смерть Пушкина» », dans Пушкин в странах зарубежного Востока [Pouchkine dans les pays étrangers d'Orient (recueil d'articles)] [« Histoire de la publication du poème de M. F. Akhundov Pour la mort de Pouchkine »], Наука,‎ , 224 p., p. 230
    Еще через несколько лет, в 1880 г., в связи с открытием памятника Пушкину в Москве «Петербургский листок» поместил поэму Ахундова в переводе А. Соколова, сделанном белым стихом.}}
  23. a b c et d (ru) С. Г. Асадуллаев (S. G. Assadulaïev, « Из истории восприятия и оценки творчества Пушкина в Азербайджане », dans Пушкин и литература народов Советского Союза, Издательство Ереванского университета,‎ , 517 p., p. 331—332
    Это был молодой М. Ф. Ахундов, который сразу откликнулся на трагическую гибель Пушкина и создал в 1837 году вслед за лермонтовским стихотворением «Смерть поэта» свою известную «Восточную поэму на смерть Пушкина», написанную, что называется, кровью сердца.
    В 1899 году, в связи со столетием со дня рождения Пушкина, газета «Кавказ», издававшаяся в Тифлисе, повторно печатая поэму М. Ф. Ахундова в новом переводе на русский язык, сообщала читателям: «Когда до нашего края долетела роковая весть о трагической кончине гениального русского поэта, Фат-Али в звучных стихах излил свою скорбь». «Восточная поэма на смерть Пушкина» — произведение поэтическое, и может показаться, что к нашей теме отношения не имеет. Однако при внимательном прочтении этого произведения легко убедиться в том, что поэтическая образная жизнь органически сочетается в нем с критической мыслью, постоянно сопровождается критическими оценками. Если первая часть поэмы выдержана в стиле восточной поэтической традиции, насыщена поэтическими символами и образами, то во второй части её преобладают критические оценки и определения, критическая мысль превалирует над поэтической мыслью. Точнее сказать, вторая часть заключает в себе черты жанра поэтической критики.
    В поэтических образах и сравнениях поэмы Ахундов высказывает свою точку зрення на творчество Пушкина, весьма четкую концепцию места и роли великого поэта в истории русской поэзии. Оценки и наблюдения автора поэмы свидетельствуют о том, что он хорошо знал творчество Пушкина, был осведомлен о его громкой славе. Говоря «о Пушкине, которому стократно гремела хвала со всех концов, когда он игриво изливал свои мечтания», Ахундов дает свою оценку творчества поэта, называет его «главой собора поэтов», подчёркивает его мировую известность — «распространилась слава его гения по Европе…». В поэме содержится стройная концепция развития русской литературы от Ломоносова до Пушкина. Причем, характеризуя заслуги и место выдающихся писателей допушкинской поры в развитии русской литературы, автор прибегает к приемам контраста и сравнения, позволяющим ему рельефно выделить и определить место и значение Пушкина в истории русской литературы. Разумеется, Ахундов не противопоставляет поэта его предшественникам, а видит в нем их преемника, продолжающего и завершающего начатое ими дело обновления русской литературы
    Ломоносов красою гения украшал
    обитель поэзии, но его мечта в ней
    утвердилась.
    Хотя Державин завоевал державу
    литературы, но для укрепления и
    устройства её избран он (Пушкин).
    Карамзин наполнил чашу вином знания,
    он выпил вино сей наполненной чаши
    Ломоносов, Державин, Карамзин — три крупные фигуры, с именем каждого из них связано начало новой тенденции, нового направления в развитии допушкинской русской литературы. Но все эти начинання, направления и тенденции сошлись и объединились в творчестве Пушкина в единое реалистическое направление, обозначившее новый этап в развитии русской литературы. Такова ахундовская концепция русской литературы XVIII и первой трети XIX века, которая почти совпадает с концепцией развития русской литературы указанного периода, выдвинутой позднее В. Г. Белинским…}}
  24. Газета «Кавказ», 26 мая 1899 (цитата по книге Шихали Курбанова «Пушкин, и Азербайджан», Баку, 1959, с. 121)
  25. a b c d e et f (ru) Д. Шарифова (D. Chafirova), « «Рукою вдохновенного поэта» » [« De la main d'un poète inspiré »], Литературный Азербайджан, Издательство Союза советских писателей Азербайджана, no août,‎ , p. 119
    Поэма Ахундова не была забыта и не раз издавалась — в газете «Кавказ» в 1871 и 1899 годах, была напечатана в «Иллюстрированном прибавлении» к газете «Тифлисский листок», в «Пушкиниане» В. Каллаш, хотя попыток вновь перевести её не было. В советское время ахундовская поэма была переведена на многие языки народов СССР — русский, украинский, белорусский, узбекский, грузинский, латышский, татарский, якутский и др. Такие переводчики, как П. Антокольский, И. Гончаренко, Ашот Граши, Заки Нури, К. Мурзалиев, по-своему сохраняли в своих переводах красоту и обаяние «Восточной поэмы».
    Поэма переведена и на азербайджанский язык. Перевод с фарси был осуществлен Микаилом Мушфиком, который со всей силой чувств, сохранив стиль и слог поэмы, передал думы и чаяния М. Ф. Ахундова, при этом мастерски использовал звуковое и смысловое богатство родного языка. В обработке Джафара Хандана строки Ахундова звучат в Балладе-романсе (музыка Сулеймана Алескерова).
    Значение «Восточной поэмы» непреходяще. Читая её, мы как бы прикасаемся к неиссякаемому источнику возвышенного чувства любви к великому Пушкину. «Мы гордимся тем, — писал Самед Вургун, — что значение Пушкина в мировой поэзии впервые на Востоке было понято и любовно воспето великим Мирза Фатали. Мы ему за это вечно благодарны».}}
  26. Drocha, numéro 5, 1932
  27. (ru) Азиз Шариф (Aziz Charif), « Прекрасный цветок на могилу Пушкина » [« Une fleur merveilleuse sur la tombe de Pouchkine »], Литературный Азербайджан, Издательство Союза советских писателей Азербайджана,‎ , p. 127
    Первым после торжества Октябрьской революции вспомнил о поэме Мирзы Фатали Ахундова на смерть Пушкина грузинский поэт и ученый Иосиф Гришашвили, который поместил в № 5 грузинского журнала «Дроша» («Знамя») за 1932 год свой перевод бестужевского текста поэмы на грузинский язык, а в следующем году сообщил о публикации Адольфа Берже в № 1 журнала «Литературное Закавказье» за 1933 год…}}
  28. Revue L'Azerbaïdjan littéraire («Литературный Азербайджан»), 1938, № 2, p. 40-41 et journal Le Travailleur de Bakinsk («Бакинский рабочий»), 1938, 24 octobre, № 247
  29. (ru) Мирза Фатали Ахундов (Mirza Fatali Akhundov) (trad. П. Г. Антокольский (P. G. Antokolski), ill. Н. Бабаев (N. Babaïev)), Восточная поэма на смерть А. С. Пушкина [« Poème oriental sur la mort de Pouchkine »], Bakou, Язычы,‎ , 22 p.
  30. (az) Leyla Məmmədova., « Rəsul Rzanın M. F. Axundzadənin ədəbi irsinə münasibəti », журнал «Azərbaycan», {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne)
  31. a et b М. Ф. Ахундов. Сочинения [« M. F. Akhundov. Œuvres complètes »] (Introduction, texte et commandeur de d'Aziz Charif), Заря Востока,‎ , 365 p., p. 362. Однако, при разборе некоторых бумаг и рукописей М.-Ф. Ахундова, не вошедших в приобретенный правительством ССР Азербайджана архив и хранившихся в Тбилиси, у внука писателя, мы обнаружили текст этой поэмы, написанный рукой самого М.-Ф. Ахундова, что не оставляет никаких сомнений в его подлиности.
    Поэма написана на четырех страницах большого развернутого листа. Она написана на фарсидском языке и состоит из пятидесяти двустиший, рифмующихся от начала до конца одной рифмой. Рукопись сохранилась очень хорошо и читается свободно.
    При сличении подлинника поэмы с русским переводом А. А. Бестужева (Марлинского) оказалось, что этот перевод сделан весьма близко к подлиннику, поэтому мы и решили оставить в настоящем собрании сочинений М.-Ф. Ахундова именно этот прозаический перевод, хотя за последние месяцы сделаны более или менее удачные попытки стихотворного перевода этой поэмы на русский язык.
    Обнаруженный нами подлинник поэмы М.-Ф. Ахундова «На смерть А. С. Пушкина», хранящийся ныне в Институте истории, языка и литературы Азербайджанского филиала Академии наук Союза ССР, был опубликован в снимке в газете «Бакинский рабочий» от 18 ноября 1936 г. № 267 (5066), а также в других органах печати в Баку…}}
  32. Modèle:Статья
    Поэма на смерть Пушкина состоит из пятидесяти бейтов (двустиший) и написана в форме касиды: рифмуется она от начала до конца одной рифмой на «ар», которая заключает первую и все последующие четные строки поэмы, состоящие из четырнадцати слогов.}}
  33. (ru) Yaşar Qarayev, Fuad Qasımzadə., « Littérature azérie », История всемирной литературы в девяти томах, Наука, t. 7,‎ , p. 216 (lire en ligne)
    «Восточная поэма» (1837), которой двадцатипятилетний Ахундов отозвался на смерть Пушкина, факт знаменательный. Впервые Восток обратился к сокровищнице русской литературы с таким глубоким пониманием и проникновением, впервые скорбь о русском поэте стала предметом восточного художественного произведения и прозвучала как клятва любви и духовной верности одновременно с такой же клятвой двадцатитрехлетнего Лермонтова…}}

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (ru) М. Ф. Ахундов (M. F. Akhoundov) (Préparation du texte, introduction et commentaires de Narid Mamedov), Избранные произведения [« Œuvres choisies »], Bakou, Азербайджанское государственное издательство,‎ , 294 p..
  • (ru) М. Рафили (M. Rafili), « Pouchkine et Mirza-Fatali Akhundov », Пушкинский временник, Академии наук СССР,‎ , p. 240—256 (lire en ligne).
  • (ru) Дмитриев Н. К. (N. K. Dmitriev), « Восточная поэма на смерть Пушкина » [« Poème oriental pour la mort de Pouchkine »], Книжные новости, no 2,‎ , p. 40.
  • (ru) А. 3. Розенфельд (A. Z. Rosenfeld), « А. С. Пушкин в персидских переводах » [« A. S. Pouchkine dans les traductions perses »], Вестник Ленинградского университета, no 6,‎ , p. 83 (lire en ligne).
  • (ru) С. Г Асадуллаев (S. G. Assadoulaïev), Société spirituelle et connaissance réciproque, Язычы,‎ , 294 p., p. 12.
  • (en) H. Algar, « Āḵūndzāda », dans Encyclopædia Iranica, t. I, (lire en ligne), p. 735-740.
  • Yaşar Qarayev, Fuad Qasımzadə, « Азербайджанская литература », dans История всемирной литературы в девяти томах [Histoire de la littérature mondiale en 9 tomes] [« Littérature azérie »], t. 7, Наука,‎ , 830 p. (lire en ligne), p. 216.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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