Union valencienne
Unió Valenciana | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président national | José Manuel Miralles |
Fondation | 1982 |
Siège | Plaça de l'Ajuntament 46002 Valence |
Secrétaire général | Lluís Melero i Peris |
Secrétaire des finances | Enrique García i Fuster |
Idéologie | Régionaliste, Conservatiste, Blavériste |
Couleurs | bleu, jaune, rouge |
Site web | http://www.uniovalenciana.org |
Unio Valenciana (sic) (nom en valencien non normatif, utilisé par le groupe, Unió Valenciana en valencien standard, Unión Valenciana en castillan) est un parti politique conservateur de la Communauté valencienne, traditionnellement considéré comme régionaliste, bien qu'il se soit qualifié de « nationaliste » à partir de 2008, terme qu'il avait jusqu'alors rejeté pour éviter la confusion avec les secteurs indépendantistes[1],[2]. Il se caractérise par son anticatalanisme et son rejet de l'unité du catalan et du valencien.
Il a surgi en tant qu'héritier du blavérisme de la Transition démocratique, au sein du Grup d'Acció Valencianista et du milieu des falles[3].
Le dirigeant historique est Vicent González Lizondo (depuis sa mort, l'implantation du parti a diminué).
Histoire
Scissions et crises internes
Depuis 1994, le parti a souffert de nombreuses crises internes, qui ont en général débouché sur des expulsions ou la formation d'une multitude de groupes politiquement peu significatifs. C'est par exemple le cas de Renovació Valencianista et du Partido Regional de la Comunidad Valenciana, intégrés à Coalicio Valenciana, ou encore d' Iniciativa de Progrés de la Comunitat Valenciana ou Unió de Progrés de la Comunitat Valenciana, intégré à la section régionale du Parti populaire.
On peut encore citer Opció Nacionalista Valenciana, actuellement Units per València, réunissant des militants issus des secteurs nationalistes d'UV comme le fondateur Carles Choví, Miquel Ramon i Quiles, Pere Palés ou Héctor Villalba.
Au début des années 1990, à la suite de contacts avec la plate-forme Futur Valencià, le secteur nationaliste de a la section juvénile d'UV, Joventut Nacionalista Valenciana, débouche sur Joventut valencianista (homonyme du groupe valencianiste historique issu de València Nova), qui adopte une attitude dialoguante avec le nationalisme fustérien. L'expulsion de ses membres par Lizondo marque pratiquement la disparition des Joventuts d'Unio Valenciana. Une partie d'entre eux intègre plus tard dans la décennie le Bloc Nacionalista Valencià.
Notes et références
- (es) Gregorio Doval, Crónica política de la Transición (1975-1982), (ISBN 978-84-9756-535-6), p. 945.
- (es) Unio Valenciana vuelve a definirse como "nacionalista" tras negarlo durante años, Las Provincias, 5 août 2008.
- (ca) Climent-Ferrando, Vicent: L'origen i l'evolució argumentativa del secessionisme lingüístic valencià. Una anàlisi des de la transició fins a l'actualitat.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- (ca) Présentation dans la Gran Enciclopèdia Catalana
- (es) Francisco Moreno Sáez, Partidos, sindicatos y organizaciones ciudadanas en la provincia de Alicante durante la transición (1974-1982): Unió Regional Valenciana - Unión Valenciana, Université d'Alicante, Archivo de la democracia