Une jeune femme appuyée sur le bord d'une croisée

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Une jeune femme appuyée sur le bord d’une croisée
Le tableau, après restauration en 2021-2022.
Artiste
Date
Type
Matériau
Lieu de création
Dimensions (H × L)
195,6 × 137,5 cmVoir et modifier les données sur Wikidata
No d’inventaire
2022.1527Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Inscription
M...Vic’… / LemoineVoir et modifier les données sur Wikidata

Une jeune femme appuyée sur le bord d'une croisée est un tableau de l'artiste peintre française Marie-Victoire Lemoine, exposé au Salon de 1799 à Paris et acquis en 2020 par la National Gallery of Victoria, à Melbourne, en Australie. La femme représentée dans ce portrait est généralement identifiée depuis les années 1990 comme étant Marie-Denise Villers, née Lemoine (1774-1821), sœur de l'artiste. Une tradition plus ancienne qui en faisait Pauline Bonaparte (1780-1825), une sœur de Napoléon, a été totalement discréditée depuis 1996[1],[2],[3].

Description[modifier | modifier le code]

La signature de l'artiste, tracée à la peinture noire mais en partie effacée, « M... Vic’... / Lemoine », est visible à droite sous le pilier, au-dessus du tabouret recouvert d'un coussin bleu-vert.

Modèle[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Le tableau, avant restauration

L'acquisition du tableau par la National Gallery of Victoria a été financée par la philanthrope Krystyna Campbell-Pretty et sa fondation familiale, en même temps que quatre autres peintures françaises : deux scènes de genre de Louis-Léopold Boilly, La Dentellière (v. 1789-1793) et Les Deux Sœurs (v. 1800), ainsi que deux toiles réalisées par deux autres femmes peintres : le Portrait de Renée Delmas de Pont-Jest (1875) de Louise Abbéma et un Nu à la draperie (1921) de Suzanne Valadon[4].

Entre 2021 et 2022, le tableau a fait l'objet d'un important travail de restauration par l'équipe de conservation du musée, qui a d'abord aplani et stabilisé le support de la toile, avant de retirer le vernis très décoloré et les anciennes repeintures. Cette opération a révélé la véritable palette de couleurs du tableau ainsi que des détails jusqu'alors obscurcis, comme le vase de fleurs. L'application d'un nouveau vernis a finalement permis de restaurer les zones de perte ou endommagées de la toile, en particulier près du genou du personnage[5],[6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Oppenheimer 1996.
  2. Baillio 1996.
  3. Oppenheimer 2023.
  4. (en) « Interview with the NGV curators behind the Pierre Bonnard exhibition : Ted Gott and Miranda Wallace » [archive du ], sur Sacreblue!, (consulté le ).
  5. (en) National Gallery of Victoria, « Inside the Conservation Studio » [archive du ], (consulté le ).
  6. (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ) ; (en) « People and Places », AICCM National Newsletter, Australian Institute of the Conservation of Culture Material, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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