Trevor Marshall

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Trevor Marshall
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Trevor G. Marshall, PhD, né en 1948 à Adélaïde (Australie), est chercheur en biomédecine. Il est à l’origine du « Protocole Marshall », un protocole thérapeutique qu'il a inventé et qui est censé traiter des maladies chroniques telles que la sarcoïdose, le syndrome de fatigue chronique (CFS) et l’arthrite rhumatoïde grâce à une association d'un antibiotique et d'un inhibiteur du récepteur de l’angiotensine II[1],[2],[3]. Ce protocole est expérimental, son efficacité n'a pas été démontrée scientifiquement, et il n'a pas été validé par la communauté médicale. D'après Marshall, ces maladies répondraient à son traitement car elles seraient dues à des bactéries « L-Form » (ou des bactéries aux parois cellulaires défectueuses, nommées en anglais : Cell Wall Deficient bacteria). Pendant le traitement, le patient doit éviter la vitamine D.

Son parcours professionnel et début de son travail en médecine[modifier | modifier le code]

Trevor Marshall commença ses études supérieures par une licence et une maîtrise en Ingénierie Électrique (1978)[4].

Durant ses études, il enseigne en Papouasie-Nouvelle-Guinée pendant une année avant de rejoindre le personnel de la Western Australian Institute of Technology (aujourd’hui The Curtin University) en 1975.

Après avoir obtenu sa maîtrise, il vient à l’University of Western Australia où il commence sa recherche doctorale en biomédecine. Pendant cette période, il étudie le diabète et l’infertilité au Sir Charles Gairdner Hospital. Sa recherche s’oriente vers la description d’un nouvel emploi de la LHRH dans le traitement de la cryptorchidie ainsi que de la stérilité masculine et féminine[5],[6].

En 1982, M. Trevor Marshall s’installe en Californie tout en poursuivant sa recherche en tant que 'Visiteur Scientifique' auprès du service chirurgical du Hospital for Sick Children de Toronto, qui durant cette époque était à la pointe de la recherche en pédiatrie sur le diabète. Cette collaboration est à l’origine d’un article sur « les technologies d’infusion d’insuline »[7] et de sa thèse doctorale, le « Modelling and Simulation in Diabetes Care »[8] qu’il effectua en Ingénierie et Modélisation à l’University of Western Australia en 1984.

Son intérêt pour la sarcoïdose[modifier | modifier le code]

Durant ses études universitaires dans les années 1970, Trevor Marshall découvrit qu’il était atteint de la sarcoïdose. Pour mieux connaître sa propre maladie, il poursuivit ses recherches doctorales dans ce domaine.

La sarcoïdose est une maladie granulomateuse systémique qui restreint la fonctionnalité des poumons, et qui a un impact négatif sur les nodules lymphatiques et d’autres organes. La maladie, le plus souvent bénigne, peut parfois être mortelle entre 10 et 20 ans après son diagnostic[9],[10]. Même aujourd’hui, cette maladie fait partie des maladies d’origine inconnue pour lesquelles il n’existe pas de traitement curatif spécifique[11]. La sarcoïdose est une maladie autoimmune, c’est pourquoi celle-ci est traitée par des médicaments immuno-suppresseurs incluant les corticoïstéroïdes[12].

La vitamine D et la sarcoïdose[modifier | modifier le code]

Durant son séjour en Papouasie-Nouvelle-Guinée en 1974 en tant qu’enseignant, Marshall commence à remarquer l’interaction entre ses expositions au soleil et l’aggravation des symptômes de sa maladie. Pendant plusieurs dizaines d’années, il va déterminer le rôle crucial de la vitamine D provenant du rayonnement incident sur l’état de santé du patient[13].

En 1999, après avoir découvert que certains malades de la sarcoïdose, prenant des médicaments connus pour leur fonction d’inhibiteurs du récepteur de l’angiotensine, avaient développé des réactions neurologiques[14], il commence à s’intéresser à la classe de médicaments connus sous le nom d’inhibiteur de l’Angiotensine II (« ARB’s »), plus particulièrement les récepteurs antagonistes de l'angiotensine. En 2001, afin de se concentrer entièrement sur cette réaction[15], il prend un congé sabbatique.

Ses recherches lui permettent de conclure que ces symptômes inattendus, survenant chez les malades de la sarcoïdose qui étaient sous traitement des ARB’s, étaient directement liés au système immunitaire.

Quelques années plus tard, en 2006, par l’emploi de la génomie moléculaire (génome) et des modèles mathématiques, il montre comment les ARB’s pourraient modeler les récepteurs nucléaires du système immunitaire. Ses modèles montrent comment le récepteur de la vitamine D (VDR) doit être activé pour permettre au corps d’initier la bonne réponse innée du système immunitaire[16].

Il effectue d’autres études en modélisation moléculaire afin de mieux comprendre l’effet exact des métabolites de la vitamine D sur le VDR. Il permet de découvrir que l’hydrovitamine D – 25 (25D OH) qui agit comme un stéroïde, s’attache au récepteur, le désactive et ferme la première ligne de défense du corps contre une infection intracellulaire.

Bactérie dans la sarcoïdose[modifier | modifier le code]

En 2001, Trevor Marshall lit un rapport de M. K. Nilsson sur la présence du matériel génétique de la « Rickettsia helvetica » dans les granulomes de deux patients morts de la sarcoïdose. Ce rapport ainsi que d’autres rédigés par la microbiologiste Lida H. Mattman et les docteurs Emil & Barbara Wirostko l’amènent à la conclusion que des bactéries intra-phagocytaires L-form pourraient être responsables du processus biochimique typique de la sarcoïdose[17].

La même année, M. Trevor Marshall publie « Une pathogénie pour la sarcoïdose »[18] suivi en 2004 par une étude définitive dans Autoimmunity Review : « la sarcoïdose succombe aux antibiotiques[19] ».

Un traitement qui prend forme[modifier | modifier le code]

Dans son article en 2004, Marshall montre que les patients atteints d’une maladie autoimmune possèdent une faille corrigeable du système immunitaire qui est occasionnée par une dysrégulation de la vitamine D[19]. Selon T. Marshall, cette dysrégulation permet la lente prolifération des bactéries mutantes, connues sous le nom de bactérie L-Form[20].

Enfin dans son article, le chercheur démontre comment tout un ensemble de maladies chroniques qu’il nomme « les maladies de type Th1 », seraient issues de la même pathogénèse bactérienne que la sarcoïdose. Ainsi, dans chaque maladie de type Th1, le relargage des cytokines Th1 serait dû directement à la biochimie phagocytique des bactéries L-Form[19],[21].

Trevor Marshall émet l'hypothèse que le système immunitaire de ces malades serait susceptible de se rétablir avec le traitement suivant :

  1. Prise de l'ARA-II Benicar ou Olmetec (Olmésartan),
  2. Évitement de toute source de vitamine D exogène, présente dans les apports alimentaires et/ou catalysée par l’exposition au soleil et à la lumière vive,
  3. Emploi pulsé d’antibiotique à faible dose.

Ce traitement permettrait au système immunitaire de détruire les bactéries L-Form en provoquant un changement temporaire de l’immunopathologie[22] du patient.

Marshall a alors la certitude que le relargage de cytokines et d’endotoxines générées par cette réaction peut provoquer une augmentation des symptômes de l’inflammation de type Th1, passés ou actuels.

Ces concepts deviennent les points fondamentaux du traitement Marshall pour la maladie Th1. Ce traitement est appelé le « Protocole Marshall ».

Les sites Web dédiés à son étude clinique[modifier | modifier le code]

En 2002 afin d’étudier l’emploi du protocole Marshall en tant que traitement curatif de la sarcoïdose, Marshall développe le site web Sarcinfo.com[23].

Les témoignages des patients suivant l’épreuve clinique permettent de confirmer que presque tous les patients connaissent une forte réaction immunopathologique[22] après la prise des antibiotiques.

En 2004, dans le but d’élargir son étude et d’étendre son étude clinique à toutes les maladies de type Th1, Trevor Marshall crée un nouveau site web, MarshallProtocol.com[24]. Les adhérents du site qui suivent le protocole sont atteints de maladies telles que le syndrome de fatigue chronique, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète juvénile, la maladie de Charcot (maladie de Lou Gehrig) et le lupus.

En , le site compte 4 500 adhérents et plus de 107 000 messages. Un certain nombre de patients rapportent[25] une disparition de leurs symptômes. Un rapport détaillant ces chiffres est présenté lors de la conférence[1] de 2006 « Days of Molecular Medicine ».

La Fondation et son travail actuel[modifier | modifier le code]

La Autoimmunity Research Foundation[26], dont le siège est situé en Californie, est créée par le chercheur Trevor Marshall en 2004. Les dirigeants et bénévoles de l’association travaillent pour :

  1. promouvoir le pathogénèse Marshall auprès des médecins et des malades,
  2. communiquer avec les chercheurs,
  3. gérer les sites Web d’études : MarshallProtocol.com et Sarcinfo.com,
  4. obtenir les approbations des médicaments orphelins auprès de la FDA concernant le Protocole Marshall[27].

En , Trevor Marshall est invité à présenter son traitement[28], en tant que ‘Professeur invité’, par le Centre d’évaluation des médicaments de la FDA.

Dans la même année, il publie, en collaboration avec plusieurs auteurs, un chapitre sur la dysrégulation de la vitamine D[29] dans le livre Vitamin D: New Research.

Il organise deux colloques sur le traitement des maladies chroniques : le premier en 2005 à Chicago[30] intitulé Recovering from Chronic Disease et le deuxième à Los Angeles en 2006[31] intitulé Sarcoidosis, Autoimmunity, AIDS & Cancers: Recovering from Chronic Disease.

En 2007, Trevor Marshall bénéficie d'une chaire[32] à la School of Biological Sciences and Biotechnology à l'université Murdoch.

En , le professeur Trevor Marshall est invité au Karolinska Institut pour y présenter sa recherche et son étude clinique[33] dans la revue de Harvard Les jours de la Médecine Moléculaire 2008 voir pages 54, 56 et 66.

Fin , il participe aux conférences sur « les Maladies de l'âge » à l'UCLA[34].

Du 10 au , le professeur Trevor Marshall prend part au 6th International Congress on Autoimmunity[35] à Porto (Portugal) durant lequel il présente son étude sur le VDR Receptor Competence induces Recovery from Chronic Autoimmune Disease [36] ainsi que le docteur Greg Blaney[37],[38], la biologiste Amy Proal[39], auteur du site Bacteriality.com[40] et le capitaine Tom Perez, ex-capitaine à la Commission du Centre d'évaluation de recherche et des médicaments FDA[41].

Du 5 au , le deuxième World Congress of Gene[42], à Foshan Chine, réunit 3 locuteurs principaux : le prix Nobel de Chimie 2004, le DrAvram Hershko, le président et professeur du département Biosciences & Nutrition au Karolinska Institut de Suède, le Dr Jan-Åke Gustafsson[43] et le Dr Trevor Marshall qui présenta sa recherche The Marshall Protocol in a Clinical Environment[44].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en)Marshall TG: VDR Nuclear Receptor Competence is the Key to Recovery from Chronic Inflammatory and Autoimmune Disease. Abstract presentation, Days of Molecular Medicine 2006, Karolinska Institutet, Stockholm, May 2006. Available from http://autoimmunityresearch.org/karolinska-handout.pdf
  2. (en)Marshall TG: Molecular Static and Dynamic Analyses Reveal Flaw in Murine Model used by US FDA to Detect Drug Carcinogenicity. Abstract presentation, Days of Molecular Medicine, Cambridge MA, May 22-24, 2007. doi:10.1038/npre.2007.52.1 Available from URL http://autoimmunityresearch.org/dmm2007/dmm2007-handout.pdf Also available from 'Nature Precedings' http://precedings.nature.com/documents/52/version/1
  3. (en)Marshall TG: A New Approach to Treating Intraphagocytic CWD Bacterial Pathogens in Sarcoidosis, CFS, Lyme and other Inflammatory Diseases. American Academy of Environmental Medicine; 2006, Plenary Sessions Syllabus, 41st Annual Meeting Online Video available from: « http://autoimmunityresearch.org/aaem_2006.ram »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ) Transcript available from « http://autoimmunityresearch.org/transcripts/marshall_aaem_2006.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  4. (en)University of Adelaide, School of Electrical & Electronic Engineering, « Past Postgraduate Students » (consulté le )
  5. (en) Keogh EJ, MacKellar A, Mallal SA, Dunn AG, McColm SC, Somerville CP, Glatthaar C, Marshall T, Attikiouzel J, « Treatment of cryptorchidism with pulsatile luteinizing hormone-releasing hormone (LH-RH) », J Pediatr Surg, vol. 18, no 3,‎ , p. 282-3
  6. (en) Keogh EJ, Somerville C, Giles PFH, Mallal SA, Evans D, McColm SC, Parsonage J, Marshall T, Attikiouzel J, Clarke I and Wilson D, « Ovulation induction with pulsatile gonadotrophin releasing hormone (GnRH) », Proc. Endocrine Society of Australia,‎
  7. (en) Marshall TG, Mekhiel N, Jackman WS, Perlman K, Albisser AM, « New Microprocessor Based Insulin Controller », IEEE Transactions on Biomedical Engineering, vol. BME-30, no 11,‎ , p. 689-95
  8. (en) Marshall, T. G. (1984). Modelling and simulation in diabetes care. Unpublished doctoral dissertation, University of Western Australia.
  9. (en) Autoimmunity Research Foundation, « NIH ACCESS study shows that sarcoidosis does not go away », (consulté le )
  10. (en) Judson MA, Baughman RP, Thompson BW, Teirstein AS, Terrin ML, Rossman MD,, « Two year prognosis of sarcoidosis: the ACCESS experience », Sarcoidosis Vasc Diffuse Lung Dis, vol. 20, no 3,‎ , p. 204-11
  11. (en) Merck Manual of Diagnosis and Therapy, « Sarcoidosis », (consulté le )
  12. (en)National Heart Lung and Blood Institute, « Sarcoidosis -- Treatments », National Institutes of Health (consulté le )
  13. (en)« The Marshall Protocol – Simple Explanations », MarshallProtocol.com, (consulté le )
  14. (en)Marshall TG, Marshall FE, « Valsartan Dosing Regime Modulates Psychotic Events in Two Sarcoidosis Patients », NetPrints, (consulté le )
  15. (en)« The Marshall Protocol for Treating Chronic Fatigue Syndrome: Interview with Trevor Marshall, Ph.D. », ImmuneSupport.com, (consulté le )
  16. (en) Marshall TG, Lee RE, Marshall FE, « Common angiotensin receptor blockers may directly modulate the immune system via VDR, PPAR and CCR2b », Theor Biol Med Model, vol. 3, no 1,‎ , p. 1
  17. (en) Nilsson K, Pahlson C, Lukinius A, Eriksson L, Nilsson L, Lindquist O, « Presence of Rickettsia helvetica in granulomatous tissue from patients with sarcoidosis. », J Infect Dis., vol. 185, no 8,‎ , p. 1128-38
  18. (en)Marshall TG, Marshall FE, « New Treatments Emerge as Sarcoidosis Yields up its Secrets », NetPrints, (consulté le )
  19. a b et c (en) Marshall TG, Marshall, FE, « Sarcoidosis succumbs to antibiotics - implications for autoimmune disease », Autoimmun Rev, vol. 3, no 4,‎ , p. 295-300
  20. (en) Marshall TG. (16 Nov 2006) « Molecular Mechanisms Driving the Current Epidemic of Chronic Disease » Seminar presentation, Bio21, University of Melbourne, Australia. Online Video available from URL: http://autoimmunityresearch.org/bio21.ram Transcript available from URL « http://autoimmunityresearch.org/transcripts/marshall_bio21_2006.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  21. (en) Marshall, T. G., & Marshall, F. E. (2003, August 3) « Antibiotics in Sarcoidosis - Reflections on the First Year » Journal of Independent Medical Research Retrieved October 5, 2006, from http://www.joimr.org/phorum/read.php?f=2&i=38&t=38
  22. a et b (en) Mangin M, « Observations of Jarisch-Herxheimer Reaction in Sarcoidosis Patients », JOIMR, vol. 2, no 1,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  23. « Sarcinfo.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  24. MarshallProtocol.com
  25. (en)Autoimmunity Research Foundation, « Sarcoidosis, Autoimmunity, AIDS & Cancers: Recovering from Chronic Disease, 2006 Recovery Panel »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  26. Autoimmunity Research Foundation
  27. (en)FDA. « Cumulative List of All Orphan Designated Products » Accessed: August 11, 2007. Available from http://www.fda.gov/orphan/designat/alldes.rtf
  28. (en)Marshall T.G. (2006) « Molecular genomics offers new insight into the exact mechanism of action of common drugs - ARBs, Statins, and Corticosteroids » FDA CDER Visiting Professor presentation. FDA Biosciences Library, Accession QH447.M27 2006. Videorecording: http://autoimmunityresearch.org/fda-visiting-professor-7mar06.ram Slide presentation: « http://autoimmunityresearch.org/fda_visiting-professor_7mar06_144dpi.pdf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  29. (en) Waterhouse JC, Marshall TG, Fenter B, Mangin M, Blaney G. (2006) « High levels of active 1,25-dihydroxyvitamin D despite low levels of the 25-hydroxyvitamin D precursor — implications of dysregulated vitamin D for diagnosis and treatment of chronic disease » In VD Stoltz (ed.), Vitamin D: New Research (pp.1–23). New York: Nova Science Publishers.
  30. (en)Autoimmunity Research Foundation, « Recovering from Chronic Disease » (consulté le )
  31. (en)Autoimmunity Research Foundation, « Sarcoidosis, Autoimmunity, AIDS & Cancers: Recovering from Chronic Disease » (consulté le )
  32. (en)The Vice Chacellery, Murdoch University, Perth Western Australia, « Adjunct Professor »
  33. (en)Harvard University, « "Days of Molecular Medicine 2008 »
  34. conférences de juin 2008 à l'UCLA.
  35. 6e International Congress on Autoimmunity
  36. (en)Marshall T, Autoimmunity Research Foundation, « "VDR Receptor Competence induces Recovery from Chronic Autoimmune Disease »
  37. (en)Dr Blaney G, Canada, 6th International Congress on Autoimmunity. Porto, Portugal. 10-14 Sept 2008, « "Vitamin D Metabolites as Clinical Markers in Autoimmune and Chronic Illness." »
  38. (en)Dr Blaney G, Canada, Autoimmunity Research Foundation, « "Vitamin D Metabolites as Clinical Markers in Autoimmune and Chronic Illness." »
  39. (en)Proal A, Georgetown University, Autoimmunity Research Foundation, « "Vitamin D induced dysregulation of nuclear receptors may account for highler prevalenceof some autoimmune diseases in women." »
  40. Bacteriality
  41. (en)Dr Waterhouse J, Capitaine Perez T, Paul Albert P et Proal A, Autoimmunity Research Foundation, « "MP Study Results" »
  42. World Congress of Gene
  43. Dr. Jan-Åke Gustafsson
  44. (en) Autoimmunity Research Foundation, « "The Marshall Protocol in a Clinical Environment 5-7 dec 2008 »