Time and the Rani

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Time and The Rani
Épisode de Doctor Who
Titre original Time and The Rani
Numéro d'épisode Saison 24 (1re série)
Épisode 1 (ou 144)
Code de production 7D
Réalisation Andrew Morgan
Scénario Pip et Jane Baker
Production John Nathan-Turner
Durée 4 x 24 minutes
Diffusion au sur BBC One
Personnages Docteur :
7e
Compagnon :
Mel Bush
Chronologie
Liste des épisodes

Time and the Rani (Le temps et la Rani) est le premier épisode de la 24e saison de la première série de Doctor Who. Il a été diffusé en quatre parties, du 7 au . Il marque la première apparition de Sylvester McCoy dans le rôle du 7e Docteur. Il s'agit aussi d'un des épisodes les plus moqués de la série [Par qui ?].

Synopsis[modifier | modifier le code]

Le TARDIS s'écrase sur la planète Lakertya. Le Docteur, mort au moment du choc et en proie à une crise de régénération, se met à aider son ennemie, la Rani qu'il prend pour son assistante, Mel pour une ennemie. Celle-ci vient en aide aux habitants de la planète.

Distribution[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

Alors qu'il est en vol, le TARDIS est attaqué par Rani, une des maitresses du temps et s'écrase sur la planète Lakertya. Mort lors du choc, le Docteur entame sa nouvelle régénération. Encore confus par la régénération, le Docteur est séparé de son compagnon Mel Bush et est manipulé par Rani afin de l'aider à construire une machine qui s'avère être un manipulateur de temps géant. Perdue sur une planète désolée, Mel rencontre un autochtone, Ikona, qui l'aide à échapper aux pièges disposés par Rani et aux assauts de ses sbires, des créatures à tête de chauve-souris nommées les Tetraps. Ikona la mène vers son peuple, les Lakertyans, qui cherchent désespérément à se rebeller contre le pouvoir tyrannique que Rani exerce sur leur planète.

Aidant Rani qu'il prend pour Mel, le Docteur ignore que son plan consiste en outre à enlever les scientifiques les plus célèbres de l'univers afin que leurs cerveaux puissent être agglomérés au sein de sa gigantesque machine, et qu'une place est réservée pour le Docteur. Seulement, une fois celui-ci placé dans la machine, l'ordinateur se met à souffrir de désordre de la personnalité multiple. Le Docteur parvient toutefois à s'en échapper, à libérer les Lakertyans et à détruire la machine avant que celle-ci n'éradique toute forme de vie sur la planète. Rani parvient à s'échapper à bord de son TARDIS, mais celui-ci a été envahi par les Tetraps et ceux-ci se vengent de son influence dictatoriale sur eux. Le Docteur est salué par les Lakertyans et emmène tous les génies dans son TARDIS afin de les ramener à leur époque.

Continuité[modifier | modifier le code]

  • Les causes de la mort du Docteur lors de cet épisode sont assez inconnues ainsi que la façon dont il s'est retrouvé dans le vortex de Rani. De nombreux romans dérivés de la série, comme Timewyrm: Revelation, Love and War de Paul Cornell ou Head Games de Steve Lyons tentent d'expliquer que le 6e Docteur est entré de lui-même dans le vortex. Colin Baker acceptera finalement de jouer dans une histoire racontant sa régénération en 2015, dans des épisodes audios produits par Big Finish qui apportent également une version différente des circonstances qui ont mené à la régénération de ce docteur.
  • De même, le retour de la Rani après l'épisode « The Mark of the Rani » où elle était piégée avec le Maître n'a pas non plus d'explication claire : la novélisation de l'épisode et le roman dérivé de la série, "State of Change" apportent deux versions extrêmement différentes.
  • Lorsque le Docteur essaie de nouveaux vêtements, on le voit successivement arborer les costumes de fourrure du deuxième, une chemise à jabot (troisième Docteur), un grand chapeau et une longue écharpe (quatrième Docteur) et une veste de cricket (cinquième Docteur).
  • On revoit le vélo d'appartement utilisé par le Docteur dans « Terror of the Vervoids »
  • Albert Einstein recroisera le Docteur dans le mini-épisode « Death is the Only Answer »

Références externes[modifier | modifier le code]

  • Parmi les scientifiques que Rani a enlevés afin de construire sa machine, on trouve Hypatie, Louis Pasteur et Albert Einstein. Constatant la perplexité d'Einstein devant la console du TARDIS, celui-ci lui répondra que dans son fonctionnement : « tout est relatif ».
  • Le Docteur cite Shakespeare, Michelangelo, Louis Pasteur (malgré la contradiction évidente), Elvis Presley et Mrs. Malaprop dans la liste des gens qui n'auraient pu naître si la Rani réussit son plan.
  • Mel cite le nom de C. P. Snow et de ses travaux sur la thermodynamique.

Production[modifier | modifier le code]

Le renvoi de Colin Baker[modifier | modifier le code]

Le , la série est renouvelée pour une année supplémentaire. Peu de temps après cette annonce, Sydney Newman, qui souhaite être crédité dans les génériques en tant que créateur de la série, approche alors un des dirigeants de la BBC, Michael Grade. Le , Newman propose à Grade que Colin Baker soit renvoyé et que le second Docteur, Patrick Troughton, revienne pour le remplacer. Il prévoit aussi un plan sur le long terme pour que le Docteur devienne une femme, qu'il soit accompagné d'un trompettiste de 12 ans et son grand frère de 18 ans spécialisé dans les graffitis. Le Docteur perdrait une nouvelle fois le contrôle du TARDIS et serait une nouvelle fois bloqué sur Terre[1].

Si la plupart de ses idées furent rejetées, en , Michael Grade décida de renvoyer Colin Baker de la série, notamment à la suite des mauvaises audiences de la 23e saison. Une discussion s'engage avec le producteur John Nathan-Turner. Celui-ci pensait qu'il était temps pour lui d'arrêter d'être producteur de la série, mais la BBC insista pour qu'il produise la 24e saison. Il contacte Colin Baker pour lui annoncer que son contrat ne sera pas renouvelé mais souhaite toutefois sa présence lors du début de la saison afin de passer le témoin à un septième Docteur. En décembre, la BBC propose à Baker de participer à un épisode en quatre parties, à l'issue duquel le Docteur périrait. Baker refuse et exige de rester une saison supplémentaire[2].

Le , la BBC annonce à la presse le renvoi de Colin Baker de la série, mais Nathan-Turner laisse une porte ouverte car jusqu'ici, chaque acteur avait accepté de jouer la scène de régénération.

Écriture[modifier | modifier le code]

Nathan-Turner ne pensant pas revenir, il n'avait pas planifié la nouvelle saison, il fallait agir vite. Le , il engage Pip et Jane Baker, un couple de scénaristes qui avaient déjà écrit quelques parties de la saison The Trial of a Time Lord et dont il reconnait la capacité à écrire des scripts rapidement. Le scénario, nommé au départ The Strange Matter ("la matière étrange") doit inclure la régénération du Docteur sous sa 7e forme. Il décide de faire réapparaitre le personnage de la Rani qu'ils avaient créé quelques années auparavant dans l'épisode « The Mark of the Rani ». L'actrice Kate O'Mara, qui était d'ailleurs de retour en Angleterre après avoir passé un an à jouer dans la série Dynastie, était intéressée à l'idée de rejouer dans Doctor Who[2].

Le , Colin Baker offre une interview dans le journal The Sun dans laquelle il dit regretter la façon dont il a été viré de la série et accuse le chef de BBC1, Michael Grade, de traitrise, mettant un terme définitif à la possibilité de jouer sa régénération. Pip et Jane Baker sont alors obligés de changer leur script : à l'origine, le 6e Docteur, sous les traits de Colin Baker, devait mourir à l'intérieur du quartier général de Rani, le poussant à la régénération. Dans le script initial, la séquence pré-générique devait voir Albert Einstein capturé par Rani, mais elle change pour montrer le TARDIS attiré par un vortex sur la planète Lakertya et la mort expéditive du Docteur[2]. C'est aussi la première fois que des scénaristes écrivent un scénario mettant en scène un nouveau Docteur sans savoir à quoi il va ressembler.

L'étrange matière dont Rani a besoin pour finir sa machine s'appelle le Loyhargil dont l'anagramme forme les mots « Holy Grail » (Saint Graal) et la plupart des noms sont des jeux de mots : Ikona (« iconoclast »), Beyus (« obey us » ce qui signifie « obéissez-nous »), Lakertyan (“lacertian” ce qui veut dire « homme-lézard »), Tetrap (du préfixe « tetra » en référence aux quatre yeux des monstres).

Durant cette étape du processus, Nathan-Turner cherche un nouveau script-éditor, c'est-à-dire un scénariste chargé de superviser la saison à ses côtés, le précédent, Eric Saward, étant parti peu de temps avant la fin de la saison précédente. Vers fin 1986, on lui présente Andrew Cartmel, un jeune scénariste n'ayant écrit qu'un seul scénario à la suite d'un atelier organisé par la BBC. Tous deux s'entendent bien et Cartmel devient le nouveau script-éditor le . Toutefois, il s'entend assez mal avec le couple Baker dont il trouve le scénario « vieillot »[3].

Ce n'est qu'après le tournage de l'épisode, le , que John Nathan-Turner fit venir le couple Baker pour qu'ils trouvent un titre alternatif, celui-ci n'aimant pas « Strange Matter ». Ils changèrent pour « Time and the Rani » en s'inspirant d'une pièce de JB Priestley : Time And The Conways. Ce sera la dernière contribution des époux Baker à la série.

Casting[modifier | modifier le code]

  • Sylvester McCoy, alors acteur pour des séries pour enfants et des programmes comiques fut suggéré à la production de Doctor Who par deux fois. Le , celui-ci est approché par John Nathan-Turner, mais le chef du département des fictions, Jonathan Powell, pense qu'il n'a pas assez de présence à l'écran pour jouer le rôle. Le , celui-ci passe une audition "test" face à Janet Fielding, l'actrice ayant joué l'assistante du Docteur, Tegan Jovanka au début des années 1980. Il est en compétition avec Dermot Crowley (l'acteur ayant joué le General Madine dans Le Retour du Jedi), Hugh Futcher et David Fielder[2]. McCoy est engagé le [2].
  • Wanda Ventham et Donald Pickering étaient déjà apparus ensemble dans l'épisode « The Faceless Ones ».
  • Donald Pickering avait tenu un rôle dans l'épisode de l'année 1964 « The Keys of Marinus » et Wanda Ventham est apparue dans « Image of the Fendahl ».

Pré-production[modifier | modifier le code]

Peu de temps avant le tournage, Nathan-Turner ajoute une nouvelle caractérisation au Docteur, celle de se tromper dans les proverbes, une inversion de la capacité qu'avait le 6e Docteur à citer de la littérature. La même idée fut appliquée au costume du nouveau Docteur : après les vêtements bariolés portés par Colin Baker, il fallait que le nouveau Docteur porte des vêtements qui paraissent normaux de loin mais excentriques de près. Le chapeau porté par le Docteur étant d'ailleurs celui de Sylvester McCoy lui-même[2]. Celui-ci dira plus tard ne pas avoir aimé le pull avec les points d'interrogation, mais avoue avoir cédé en pensant pouvoir changer en cours de route.

Tournage[modifier | modifier le code]

Le réalisateur choisi pour tourner l'épisode fut Andrew Morgan, un nouveau membre de la production qui avait réalisé auparavant des épisodes pour des séries comme Blake's 7 ou Triangle and Knights Of God.[2]

Alors que Lakertya avait été imaginé comme un monde forestier, le designer Geoff Powell encourage Andrew Morgan a filmer un monde désertique et ce sont des carrières dans le Somerset qui sont choisies pour représenter la surface de la planète[2]. Le tournage commence ainsi lors de l'enregistrement des plans en extérieur dans les carrières de Cloford, de Whatley et de Chantry, du 4 au [4]. Au cours du tournage, McCoy amuse l'équipe technique en jouant avec des cuillères au bar de l'hôtel et Powell suggère que ce trait soit rajouté au personnage[2].

La première session de tournage en studio eut lieu les 20 et au studio 8 du centre télévisuel de la BBC et se concentra sur les scènes dans le TARDIS du Docteur, celui de la Rani, au centre des plaisirs et dans la machine pyramidale. C'est au cours de ce tournage qu'eut lieu la scène de régénération pour laquelle Sylvester McCoy porte une perruque bouclée et blonde afin de ressembler à Colin Baker. La seconde session eut lieu au studio 1 du 3 au . Il y fut filmé les passages dans le laboratoire, dans les couloirs ainsi que dans la salle du cerveau géant[2].

Post-production[modifier | modifier le code]

Le changement d'acteur fut l'opportunité pour Nathan-Turner de rafraichir le générique de la série. La version stellaire créée par Sid Sutton était utilisée depuis 1980 et commençait à dater. C'est le designer Olivier Elmes qui fut chargé de créer une séquence en images de synthèse dans laquelle le TARDIS tombe à travers le cosmos et s'inspire des comic-books pour le design général ainsi que le nouveau logo de la série. À l'origine, le visage de McCoy devait apparaître dans les étoiles mais l'effet rendait "squelettique" et fut changé par des superpositions de photos de l'acteur[2].

Il fut aussi demandé un nouvel arrangement du générique qui puisse coller aux images de Elmes. C'est le musicien Keff McCulloch qui s'en chargea[5].

Diffusion et réception[modifier | modifier le code]

Épisode Date de diffusion Durée Téléspectateurs
en millions
Épisode 1 24:44 5,1
Épisode 2 24:36 4,2
Épisode 3 24:23 4,3
Épisode 4 24:38 4,9
L'épisode fit entre 4,2 et 5,1 millions de spectateurs, un score assez bas pour la série et encore plus pour l'arrivée d'un nouveau Docteur[6],[2].

La programmation de la nouvelle saison marque un nouveau changement de jour pour la diffusion de Doctor Who avec une diffusion les lundi, face au soap-opéra d'ITV Coronation Street. Le directeur de l'antenne, Michael Grade, espérait attirer les plus jeunes en opposition avec le public vieillissant des feuilletons, mais l'audience n'en pâtira que plus.

Critiques[modifier | modifier le code]

L'épisode est considéré comme l'un des épisodes qui a le plus mal vieilli de la série. Les auteurs du livre "Doctor Who : The Discontinuity Guide", jugent que l'épisode est venu avec son « kit d'auto-lobotomisation »[7]. Les auteurs de Doctor Who : The Television Companion (1998) estiment qu'il s'agit d'un très mauvais départ pour Sylvester McCoy et que pour une histoire de régénération, les auteurs auraient pu trouver mieux. Toutefois ils trouvent que les effets tenaient la route pour l'époque mais que l'épisode est plus "une histoire du sixième Docteur avec le septième Docteur."[8].

Dans son guide de 2007, Tat Wood critique vivement les dialogues et l'histoire mais trouve la réalisation "visuellement impressionnante"[9]. En 2014, un sondage du Doctor Who Magazine no 474 place l'épisode en troisième position dans les pires épisodes de la série après « Londres 2012 » et « The Twin Dilemma. »[10] Le site io9 cite la mort du 6e Docteur dans la liste des morts les plus ratées de l'histoire de la science fiction avec celle du Capitaine Kirk[11].

Le script-éditor Andrew Cartmel lui-même reviendra sur cet épisode qu'il disait déjà détester à l'époque, trouvant qu'elle manquait de fond : "C'était une histoire qui allait nulle part et le plus frustrant était qu'il s'agissait des débuts de Sylvester McCoy"[12].

En 2010, Nash du site That Guy with the Glasses fait une vidéo-critique de l'épisode : S'il juge la prestation de Sylvester Mc Coy et de kate O'Mara amusante, il trouve que l'histoire s'embourbe dans la science-fiction la plus caricaturale avec des monstres peu convaincants, des décors en extérieur concentrés dans une carrière de pierre et des effets spéciaux visuels qui ont vieilli[13].

En 2012, Patrick Mulkern de Radio Times trouve l'épisode amusant, notamment la prestation de Kate O'Mara. Il dit aussi apprécier le costume des Tetraps et le jeu des acteurs principaux. Néanmoins, il raconte s'être introduit à l'époque dans les studios de tournage, et que ces souvenirs adoucissent sûrement son jugement sur l'épisode. L'article est accompagné de photos du tournage prise par Mulkern[14].

Novélisation[modifier | modifier le code]

L'épisode fut romancé par Pip et Jane Baker eux-mêmes sous le titre de "Time and the Rani" et publié en . Il porte le numéro 128 de la collection Doctor Who des éditions Target Books. Ce roman n'a jamais connu de traduction à ce jour.

Éditions commerciales[modifier | modifier le code]

L'épisode n'a jamais été édité en France, mais a connu plusieurs éditions au Royaume-Uni et dans les pays anglophones.

  • L'épisode est sorti en VHS en
  • L'épisode fut édité le en DVD région 2 et région 1 le . L'édition contient les commentaires audios de Sylvester McCoy, Bonnie Langford et de Pip et Jane Baker, l'enregistrement des auditions, un documentaire sur la création des effets spéciaux de l'épisode et d'autres bonus.

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « The Trial Of A Time Lord (Segment Four) aka The Ultimate Foe », Shannon Sullivan "A Brief History Of Time (Travel) (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k et l (en) « Time and The Rani », Shannon Sullivan "A Brief History Of Time (Travel) (consulté le )
  3. (en) « Interview de David Bishop avec Andrew Cartmel en juillet 1994 », Time Space Visualiser (consulté le )
  4. (en) « Time and the Rani - Story Locations », Doctor Who The Location Guide (consulté le )
  5. (en) David J. Howe et Stephen James Walker, Doctor Who The Handbook : The Seventh Doctor, Londres, Doctor Who Books, , 310 p. (ISBN 0-426-20527-8), p. 40
  6. (en) « Time and the Rani », Doctor Who Reference Guide (consulté le )
  7. (en) Paul Cornell, Martin Day et Keith Topping, The Discontinuity Guide, Londres, Virgin Books, , 357 p. (ISBN 0-426-20442-5, lire en ligne), « Time and the Rani »
  8. (en) Howe, David J & Walker, Stephen James, Doctor Who : The Television Companion, Londres, BBC Books, , 1re éd., 557 p. (ISBN 978-0-563-40588-7, lire en ligne)
  9. (en) Tat Wood, About Time 6 : Seasons 22 to 26 and TV Movie, Illinois, Mad Norwegian Press, , 165–180 p. (ISBN 978-0-9759446-5-3 et 0-9759446-5-7)
  10. Doctor Who Magazine no 474 Édition Panini
  11. (en) « 12 Weakest Deaths In Science Fiction History », io9, (consulté le )
  12. (id) « √ Pokerseri - Daftar Situs Agen Judi IDN Poker Online Terpercaya Indonesia », sur IDN POKER (consulté le ).
  13. (en) « Time and the Rani », Nash (consulté le )
  14. (en) Patrick Mulkern, « Doctor Who:Time and the Rani », Radio Times, (consulté le )