Série 23 SNCB

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Série 23 (SNCB)
Description de cette image, également commentée ci-après
La 2343 en tête d'un train de pointe à Antwerpen Noorderdokken.
Identification
Exploitant(s) SNCB
Désignation HLE 2301-2383
Construction 1955-1957
Constructeur(s) BN-ACEC
Nombre 83
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'
Écartement standard (1 435 mm)
Captage Pantographes
Tension ligne de contact 3 V
Pantographes standard ACEC (type "losange")
Schéma de traction continu, à rhéostat automatique JH
Moteurs de traction CF 729
Transmission A récupération
Puissance continue 4 x 435 kW
Effort de traction 196 kN
Ø roues motrices 1262 mm
Hauteur 3,75[1] m
Masse totale 92[2] t
Longueur totale 18,00 m
Empattement 8,60 m
Bogies licence SLM - Winterthur
Diamètre des roues Ø1262
Vitesse maximale 130 km/h

Les locomotives de la série 23 sont de robustes locomotives électriques belges construites par La Brugeoise et Nivelles (Dont l'usine s'appelait encore au moment de la commande "Ateliers Métallurgiques de Nivelles") entre 1955 et 1957 et utilisées jusqu'en 2012 par la SNCB. Les 83 machines de cette série dérivent de la série 22 livrée en 1954 et ont été commandées afin de faire face à l'électrification de la ligne Bruxelles - Luxembourg (lignes 161 et 162 selon la nomenclature Infrabel).

Caractéristique

Si la chaine de traction - circuit de commande électromécanique Jeumont-Heidmann, moteur de traction ACEC, bogie SLM Winterthur (dérivés de ceux des Re 4/4 I et BLS Ae 4/4 suisses) - était globalement identique à celle de la série 22, on ajouta tout de même un circuit de récupération qui nécessita des adaptations mineures de toute la chaine de traction. Au niveau constructif, la principale évolution fut une augmentation sérieuse de la masse de la machine, par l'adjonction de lests la faisant passer de 80 à 92 tonnes, ce qui permettait une meilleure adhérence sur les pentes marquées de sa ligne de prédilection. Ainsi, une double traction pouvait remorquer une rame de 1 300 tonnes là où chaque motrice de la série précédente ne pouvait dépasser 550 tonnes au crochet.

Au niveau extérieur, la caisse avaient sensiblement la même silhouette, mais plusieurs éléments distinguaient toutefois les deux séries :

  • les ouies de ventilations latérales placées en longueur dans l'arrondi du toit sont remplacées par des ouies rectangulaires placées dans la partie inférieure des pans de la caisse (soit un retour à la configuration de la série prototype 28), afin d'éviter l'aspiration de diverses matières déposées sur le toit après un stationnement.
  • le système de dégivrage des pare-brises passe du cerclo au dégivrage électrique intégré à la vitre (et fort voyant dans cette première version)
  • sur les faces d'about, la moulure de décoration en aluminium, formant un V arrondi, est complétée par une moustache suivant les mêmes courbes, placée sous les pare-brises (placé a posteriori sur les premières machines de la série qui en étaient dépourvues).

Historique

  • Les 83 unités sont livrées entre 1955 et 1957 sous le type 123 (numérotation SNCB à 6 chiffres d'avant 1970). Elles revêtent la livrée à deux tons de vert en vigueur à l'époque
  • En 1958, la 123.083 est utilisée comme banc de test (vitesse, aérodynamique, pantographes), notamment pour la conception de la future série 16 et renommée 124.001
  • En 1971, elles sont renumérotées dans la série 23 (numérotation à 4 chiffres). La livrée a été simplifiée (utilisation du seul vert foncé) et la seconde moustache cède la place au numéro de matricule. L'essentiel du roulement est composé de trains de marchandises sur toutes les lignes du pays. Quelques trains de voyageurs semi-directs autour de Namur et sur la ligne Anvers - Charleroi sont également au programme.
La 2329 en tête d'un train de citernes Luxembourg Feluy entre dans le faisceau de Gembloux, avant d'y faire demi tour
La 2329 en tête d'un train de citernes Luxembourg Feluy entre dans le faisceau de Gembloux, avant d'y faire demi tour
  • Fin des années '70, elles sont progressivement peintes dans la livrée jaunes (à bandes bleues) et reçurent des doubles phares rouges-blancs équipées aux coins de leurs caisses de prises pour la traction en unité multiple (sans que ces adaptations ne soient forcément réalisées en même temps). La série 26 est également équipée de ces câblots. Un couplage mixte 23+26 devient donc possible et les deux séries prennent en charge les mêmes roulements.
  • Le 3 décembre 2011, à l'occasion de l'entrée en vigueur du nouvel horaire voyageur, 17 motrices sont retirées du service. 26 restent utilisées (dont 3 pour l'allège dans les plans inclinés entre Liège et Ans)[3]. ces machines seront les dernières à être retirées du service en 2012.

Voir aussi

Notes et références

  1. Hors pantographes.
  2. Soit une charge par essieu de 23 tonnes.
  3. http://www.wallorail.be/actu/1211/3.htm Wallorail : Mise hors service de 17 locomotives de la série 23


Article connexe

Lien externe