Symphonie no 7 de Prokofiev

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La Symphonie no 7 en do dièse mineur opus 131 (1952) est l’ultime symphonie de Sergueï Prokofiev.

C’est une de ses œuvres les plus lyriques et les plus mélodieuses. La texture orchestrale est très allégée par rapport aux cinq symphonies précédentes et l'écriture harmonique et rythmique est d'une plus grande simplicité. Tant la relative modestie des forces instrumentales que l’accessibilité du langage musical en font une œuvre propre à être jouée par les orchestres de jeunes - elle fut d’ailleurs écrite en partie dans cette intention. Il se dégage de cette partition un charme féerique et une nostalgie qui en font le digne testament artistique d’un compositeur revenu tant de l'orgueil de sa jeunesse parisienne (Deuxième symphonie) que de ses élans de patriotisme soviétique (Cinquième symphonie). La coda du dernier mouvement, la plus longue que Prokofiev ait écrite, constitue un véritable adieu à la musique, suivi d’un dernier sursaut facétieux rappelant que l’Art continue.

Structure[modifier | modifier le code]

L’œuvre est en quatre mouvements :

  1. Moderato
  2. AllegrettoAllegro
  3. Andante espressivo
  4. VivaceModerato marcato

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Orchestration[modifier | modifier le code]

Instrumentation de la Symphonie no 7
Cordes
premiers violons, seconds violons, altos,

violoncelles, contrebasses, harpe

Bois
1 piccolo, 2 flûtes,
2 hautbois, cor anglais,
2 clarinettes (si bémol), 1 clarinette basse,
2 bassons,
Cuivres
4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba
Clavier
1 piano, 1 glockenspiel, 1 xylophone
Percussion
timbales, triangle, tambourin, caisse claire, cymbales, grosse caisse, wood-blocks

Histoire[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Création et réception[modifier | modifier le code]

La création fut l'occasion de la dernière apparition en public du compositeur, qui meurt quelques mois plus tard. Prokofiev reçoit en 1957 (à titre posthume) le Prix Lénine pour sa septième symphonie[1].

Analyse[modifier | modifier le code]

Moderato[modifier | modifier le code]

Environ 9 minutes - une sérénité apparente et une transparence qui font penser à Jean Sibelius.

Allegretto — Allegro[modifier | modifier le code]

Environ 8 minutes - le mouvement le plus grinçant de la symphonie, portant quelques échos lointains du second mouvement de la Cinquième.

Andante espressivo[modifier | modifier le code]

Environ 5 minutes - une jolie cantilène sur fond d’arpèges qui n'est pas sans rappeler le Deuxième concerto pour violon.

Vivace — Moderato marcato[modifier | modifier le code]

Environ 9 minutes - la dernière manifestation du style « endiablé » du compositeur, mais sur un mode plus primesautier que sarcastique.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ivry B, Notice de l'enregistrement de l'œuvre par Dmitri Kitajneko, éditions Phoenix

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]