Sijue Wu

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Sijue Wu
Sijue Wu à Oberwolfach en 2006.
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Sijue Wu (chinois simplifié : 邬似珏 ; pinyin : Wū Sìjué) est une mathématicienne américaine d'origine chinoise née le . Elle occupe la chaire « Robert W. et Lynne H. Browne » de Mathématiques à l'Université du Michigan. Ses recherches portent sur l'analyse et les mathématiques des vagues, notamment les équations différentielles partielles non-linéaires de la dynamique des fluides[1],[2].

Formation et carrière[modifier | modifier le code]

Wu obtient son baccalauréat en 1983 et sa maîtrise en 1986 à l'Université de Pékin[1],[2]. Elle obtient ensuite son doctorat en 1990 à l'Université Yale, sous la supervision de Ronald Coifman, avec une thèse intitulée Nonlinear Singular Integrals and Analytic Dependence[3]. Après une période temporaire d'enseignement à l'Université de New York, comme post-doctorante au Courant Institute of Mathematical Sciences, elle obtient un poste d' assistant professor à l'Université Northwestern. Elle part en 1996 pour l'Université de l'Iowa puis à l'Université du Maryland en 1998. Elle occupe ensuite la chaire Browne de Professeur à l'Université du Michigan en 2008[1].

Travaux[modifier | modifier le code]

Wu s'est d'abord intéressée aux espaces de Hardy, la théorie de Calderón-Zygmund et la théorie analytique des surfaces minimales.

Elle est connue pour ses résultats sur la régularité et l'unicité des solutions des équations de la dynamique des fluides, avec des méthodes de l'analyse harmonique telles que la théorie de Calderón-Zygmund.

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

L'article « Well-posedness in Sobolev spaces of the full water wave problem in 2-D » de Wu publié en 1997 dans Inventiones Mathematicae a fait l'objet d'une recension dans la revue Mathematical Reviews[4].

Wu est conférencière invitée au Congrès international des mathématiciens en 2002, avec une conférence sur les équations aux dérivées partielles intitulée Recent progress in the mathematical analysis of vortex sheets[5].

Elle reçoit en 2001 le Prix Ruth Lyttle Satter en mathématiques pour son travail sur un problème ouvert depuis longtemps sur l'équation des vagues[6]. En 2002/2003 elle est Fellow de l'Institut Radcliffe. Elle est également lauréate de la Médaille Morningside, d'abord en argent en 2001 pour sa preuve de la stabilité locale des problèmes de vagues dans des espaces de Sobolev et pour n'importe quelle dimension, puis en or en 2010, devenant la première mathématicienne à gagner la médaille d'or[2].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Nonlinear singular integrals and analytic dependence, 1990.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Sijue Wu », sur MacTutor, université de St Andrews, (consulté le ).
  2. ↑ a b et c Larry Riddle, « Sijue Wu », sur Biographies of Women Mathematicians, Agnes Scott College, (consulté le ).
  3. ↑ (en) « Sijue Wu », sur le site du Mathematics Genealogy Project.
  4. ↑ Sijue Wu, « Well-posedness in Sobolev spaces of the full water wave problem in 2-D », Inventiones Mathematicae, vol. 130, no 1,‎ , p. 39–72 (DOI 10.1007/s002220050177, MR 1471885).
  5. ↑ « ICM Plenary and Invited Speakers since 1897 », Union mathématique internationale (consulté le ).
  6. ↑ (en) 2001 Satter Prize
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sijue Wu » (voir la liste des auteurs).

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