Siège de Haddington

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Siège de Haddington

Informations générales
Date 1548-1549
Lieu Haddington, East Lothian
Issue Victoire Franco-écossaise
Belligérants
Royaume d'Écosse
Royaume de France
Royaume d'Angleterre
Commandants
James Hamilton
Lord Methven
Paul de La Barthe de Thermes
André de Montalembert
Henri Cleutin
Francis Talbot
William Grey
James Wilford
Thomas Palmer
Forces en présence
6,000 hommes 15,000 hommes
Pertes
inconnues inconnues

Rough Wooing

Batailles

Édimbourg (1544) - Ancrum Moor (1545) - Pinkie Cleugh (1547) - Broughty (1547-1550) - Haddington (1548-1549) - Ambleteuse (1549)

Coordonnées 55° 57′ 20″ nord, 2° 46′ 44″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Écosse
(Voir situation sur carte : Écosse)
Siège de Haddington

Le siège de Haddington opposa les armées anglaises et écossaises en 1548-1549.

L'armée anglaise s'empare de Haddington en février 1548 après sa victoire à la bataille de Pinkie Cleugh. Après un long siège, les Écossais et les Français parviennent à reprendre la ville en .

La capture de Haddington par les Anglais[modifier | modifier le code]

Le , William Grey s'empare de Haddington et des villages aux alentours. Il y installe une garnison de 200 hommes et, après des raids menés par le régent écossais James Hamilton, décida de fortifier la ville le .

James Wilsford

Les Anglais voulaient forcer les Écossais à mener un long siège afin de leur faire épuiser leurs ressources. Les pionniers Anglais terminèrent rapidement la construction des remparts.

L'ambassadeur français Odet de Selve fut informé par un mercenaire français dans l'armée anglaise que la ville était imprenable, à l'instar de Turin. Le régent anglais Somerset montra même les plans de la ville à l'ambassadeur en se vantant que même Calais était plus facile à prendre. La ville était divisée en quatre secteurs bien contrôlés par Robert Bowes et Thomas Wyndham.

Le siège écossais[modifier | modifier le code]

Les Écossais et les Français commencèrent à assiéger Haddington à partir de . La ville était défendue par James Wilford.

Pour prendre Haddington, Lord Methven avait apporté en juin de nombreux canons depuis Aberlady. Le , l'artillerie était prête. Le , Methven envoya un rapport positif à la reine-mère Marie de Guise en lui confirmant que son artillerie avait affaibli les défenses anglaises. Le , la reine vint en personne assister au siège mais prise sous les feux anglais, elle fut contrainte de s'enfuir. Le , un assaut français est repoussé par les Anglais.

Voulant défendre Édimbourg et Leith, les Français retirèrent le une grande partie de leur artillerie. Methven convoya les canons jusqu'à la capitale. Le comte de Shrewsbury arriva le pour secourir Haddington avec une grande armée. Alarmés, les Écossais se retirèrent pour défendre Édimbourg.

En , les Français tentèrent une attaque de nuit sur Haddington mais furent repoussés. Le combat fut interrompu pendant l'hiver, d'autant que Wilfrid rapporta à Somerset que la garnison était touchée par la peste.

Le retrait des Anglais[modifier | modifier le code]

Sans ressources, les Anglais décidèrent de se retrancher à Berwick-upon-Tweed et évacuèrent Haddington le . Marie de Guise entra en triomphe dans la ville le même jour.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fullwell, Ulpian, The Flower of Fame, with a discourse of the worthie service that was done at Haddington in Scotlande the second yere of the raigne of King Edward the Sixe, William Hoskins, London (1575), 49r-59r.
  • Merriman, Marcus H., The History of the King's Works, vol. 4 (1982), ed. H. M. Colvin, part iv, 'The Scottish Border', 607–726.
  • Merriman, Marcus H., The Rough Wooings, Tuckwell (2000)
  • Phillips, Gervase, The Anglo-Scots Wars, Woodbridge (1999)
  • Phillips, Gervase, 'In the Shadow of Flodden', Scottish military tactics, 1513–1550, Scottish Historical Review, 77 (1998), 162–182.