Saint-Ferréol-Trente-Pas

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Saint-Ferréol-Trente-Pas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes du Val d'Eygues
Maire
Mandat
Claude Thomas
2014-2020
Code postal 26110
Code commune 26304
Démographie
Population
municipale
225 hab. (2014)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 25′ 40″ nord, 5° 13′ 06″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 1 131 m
Superficie 21,48 km2
Élections
Départementales Nyons
Localisation
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Saint-Ferréol-Trente-Pas est une commune française située dans le département de la Drôme en région Rhône-Alpes.

Géographie

Saint-Ferréol-Trente-Pas est situé à 13 km au nord-est de Nyons (chef-lieu du canton) et à 22 km au sud-est de Dieulefit.

Les communes limitrophes sont Eyroles, Condorcet, Valouse et Chaudebonne.

Toponymie

  • Sanctus Ferriolus in Baronniis en 1391
  • Sainct Ferruol en 1644
  • Ferréol le Desert sous la Révolution
  • Saint-Ferréol-Trente-Pas par décret du 14 mai 1920

Histoire

(Informations fournies par M. Videcoq, maire de la commune).

Découverte en 1978 d'un site archéologique aux Gandus, à l'entrée des gorges de Trente Pas. Les fouilles permirent d'établir l'existence d'un habitat important avec un peuple chassant le cerf et le sanglier, cultivant blé, épeautre, féverole, lentille bâtarde et élevant ovins, porcins, caprins et bovins. La datation au carbone 14 permet une estimation aux alentours de -825 ans av. J.-C., fin de l'âge du bronze.

Au VIIe siècle les moines de l'abbaye de Bodon s'installent au hameau du Monestier, défrichent les terres, mettant en place jardins et vergers où poussait l'olivier franc. Le prieuré semble avoir été ruiné par les Sarrasins au VIIIe siècle.

Sous l'ancien régime, Saint-Ferréol était une paroisse du diocèse de Die. À la Révolution il devient une commune du canton de La Motte-Chalancon, puis de l'éphémère canton de Condorcet, avant de, dans le cadre de la réorganisation de l'an VIII, faire partie du canton de Nyons. En 1789 les villageois cultivaient le blé, l'épeautre, avec quelques oliviers. Ils possédaient 11 à 12 trenteniers de bestiaux laineux. Aujourd'hui les ovins ont presque disparu laissant la place aux caprins, avec un cheptel d'environ 1 000 têtes (production de lait et fromage). L'olivier y pousse toujours. Beaucoup de lavande, un peu de blé et un champ d'épeautre.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965 1977 Maurice Teysseire    
1977 1989 Albert Servant    
1989 mars 2001 Gérard Bravais    
mars 2001 mars 2014 Maurice Videcoq    
mars 2014 En cours Claude Thomas[1]    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[2]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[3],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 225 habitants, en diminution de −1,32 % par rapport à 2009 (Drôme : 3,24 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
339255383384424440454471493
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
435397392418419386336319296
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
279273266212201179176132135
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
130123124139191212224219225
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[5].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Agriculture

Lieux et monuments

  • Ferme-château du XIVe siècle remaniée et agrandie aux XVIe, XVIIe et XIXe siècles ;
  • Trace de fortification sur un rocher dominant la ferme ;
  • Sur la colline Sainte-Anne, ruines de l'église de l'ancien village ; départ de la dernière famille en 1921 ;
  • À la sortie du village en direction de Bouvières, les gorges de Trente Pas.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Saint-Ferréol-Trente-Pas sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 14 novembre 2014).
  2. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  3. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .


Liens externes