Communauté de communes du Val d'Eygues

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Communauté de communes du Val d'Eygues
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Forme Communauté de communes
Siège Nyons
Communes 20
Président Thierry Dayre
Date de création
Date de disparition
Code SIREN 242600591
Démographie
Population 13 717 hab. (2013)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Superficie 338 km2
Liens
Site web cc-valdeygues.fr
Fiche Banatic Données en ligne

La communauté de communes du Val d'Eygues est une communauté de communes française, située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Historique[modifier | modifier le code]

Créée en décembre 1997, la communauté a connu des élargissements de compétences en 2003, 2010 et en 2014.

Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) de 2011 prévoyait la fusion avec les communautés de communes des Hautes Baronnies, du Pays du Buis-les-Baronnies et du Pays de Rémuzat, en incluant les communes isolées de Pommerol, Ferrassières et Eygalayes (membre à l'époque de la communauté de communes du canton de Ribiers Val de Méouge). Il a fait l'objet de deux amendements[1] :

  • le premier, jugé « irrecevable », proposait le maintien des quatre communautés de communes précitées « tant que la procédure du parc naturel régional[Note 1] engagée sur le territoire n'est pas arrivée à son terme » ;
  • le deuxième, adopté, proposait en plus, le rattachement de Pommerol à la CC du Pays de Rémuzat, Eygalayes à la CC des Hautes Baronnies et Ferrassières à la CC vauclusienne du Pays de Sault, devenue Ventoux Sud.

En 2015, à la suite de la loi no 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), les communautés de communes doivent avoir une population municipale de 15 000 habitants pour se maintenir. Val d'Eygues comptant 13 653 habitants en 2012, elle bénéficie de deux dérogations pour se maintenir : densité démographique de 40,4 hab./km2[Note 2] et plus de la moitié des communes en zone de montagne (15 sur 20)[1]. Le schéma propose une fusion avec les communautés de communes des Hautes Baronnies, du Pays du Buis-les-Baronnies (moins Mollans-sur-Ouvèze) et du Pays de Rémuzat, qui accusent une population inférieure à 5 000 habitants et ne pouvant se maintenir. La nouvelle intercommunalité « permettrait de conforter Nyons dans son rôle fondamental d'animation du territoire des Baronnies[1] ».

Cette fusion a été approuvée à l'adoption du SDCI en mars 2016[2].

Elle fusionne le avec les communautés de communes du Pays du Buis-les-Baronnies et du Pays de Rémuzat pour former la communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale.

Territoire communautaire[modifier | modifier le code]

Géographie[modifier | modifier le code]

La communauté de communes est située au sud du département de la Drôme.

Composition[modifier | modifier le code]

Elle est composée des vingt communes suivantes :

Liste des communes de l’intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Nyons
(siège)
26220 Nyonsais 23,45 6 641 (2014) 283


Arpavon 26013 Arpavonnais 13,45 85 (2014) 6,3
Aubres 26016 Aubrois 20,27 412 (2014) 20
Châteauneuf-de-Bordette 26082 Castelbordetains 15,33 95 (2014) 6,2
Chaudebonne 26089 Chaudebonnais 20,77 54 (2014) 2,6
Condorcet 26103 Condorcéens 22,44 474 (2014) 21
Curnier 26112 Curnierois 8,00 184 (2014) 23
Eyroles 26130 Eyrolais 8,75 30 (2014) 3,4
Mirabel-aux-Baronnies 26182 Mirabelais 22,56 1 564 (2014) 69
Montaulieu 26190 Montaulieusais 13,05 81 (2014) 6,2
Piégon 26233 Piègonnais 10,21 267 (2014) 26
Les Pilles 26238 Pillois 5,84 248 (2014) 42
Le Poët-Sigillat 26244 Sigillatiens 15,36 120 (2014) 7,8
Sahune 26288 Sahunais 16,55 315 (2014) 19
Sainte-Jalle 26306 Sainte-Jallois 18,16 296 (2014) 16
Saint-Ferréol-Trente-Pas 26304 Saint-Ferréolais 21,48 225 (2014) 10
Saint-Maurice-sur-Eygues 26317 Saint-Mauriciens 8,82 744 (2014) 84
Valouse 26363 Valousiens 6,33 34 (2014) 5,4
Venterol 26367 Venterolais 31,69 698 (2014) 22
Vinsobres 26377 Vinsobrais 35,42 1 181 (2014) 33

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique de la communauté de communes
1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013
9 2739 97611 11012 17412 98113 90213 717
(Source : Insee, limites administratives au [3].)

Administration[modifier | modifier le code]

Siège[modifier | modifier le code]

La communauté de communes siège à Nyons[Off 1].

Les élus[modifier | modifier le code]

La communauté de communes est gérée par un conseil communautaire composé de 35 membres représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.

Ils sont répartis comme suit[Off 2] :

Délégués
Nombre de délégués Communes
10 Nyons
3 Mirabel-aux-Baronnies, Vinsobres
2 Saint-Maurice-sur-Eygues, Venterol
1 Arpavon, Aubres, Châteauneuf-de-Bordette, Chaudebonne, Condorcet, Curnier, Eyroles, Montaulieu, Piégon, Les Pilles, Le Poët-Sigillat, Sahune, Sainte-Jalle, Saint-Ferréol-Trente-Pas, Valouse

Tous les maires (à l'exception de la commune de Condorcet) sont conseillers communautaires[Off 2].

Présidence[modifier | modifier le code]

En 2014, le conseil communautaire a élu son président, Thierry Dayre (1er adjoint au maire de Nyons), et désigné ses huit vice-présidents qui sont[Off 3] :

  • Eric Richard (maire d'Aubres), chargé de l'action sociale et du centre de loisirs ;
  • Christian Cornillac (maire de Mirabel-aux-Baronnies), chargé de l'élimination et de la valorisation des déchets ménagers ;
  • Nadia Macipe (adjointe à Nyons), chargée du budget, du personnel, de l'administration générale, des ressources humaines et de la formation ;
  • Jean Garcia (maire de Saint-Maurice-sur-Eygues), chargé de l'eau et de l'assainissement autonome ;
  • Jean-Jacques Maupeysson (conseiller municipal de Nyons), chargé du développement économique et du tourisme ;
  • Jean-Michel Laget (maire de Chaudebonne), chargé des technologies numériques et informatiques, des sentiers de randonnée, des archives et de l'habitat ;
  • Marie-Pierre Monier (sénatrice-maire de Vinsobres), chargée de la petite enfance, du CLIC et de la prévention spécialisée ;
  • Stéphane Deconinck (maire de Montaulieu), chargé de la voirie d'intérêt communautaire et de l'éclairage public.

Compétences[modifier | modifier le code]

L'intercommunalité exerce des compétences qui lui sont déléguées par les communes membres.

Les deux compétences obligatoires sont les suivantes[Off 1] :

  • actions de développement économique :
    • création, aménagement et gestion des futures zones d'activités économiques d'intérêt communautaire,
    • actions visant à favoriser le maintien, l'extension ou l'accueil des entreprises, promotion des activités et outils économiques d'intérêt communautaire ;
  • aménagement de l'espace :
    • service d'assistance architecturale et paysagère,
    • création/balisage/entretien/aménagement/promotion des chemins de randonnée pédestre et des parcours de VTT d'intérêt communautaire.

Elle exerce trois compétences optionnelles[Off 1] :

  • protection et mise en valeur de l'environnement : élimination et valorisation des déchets ménagers et assimilés, schémas globaux et service de contrôle des systèmes d'assainissement ;
  • politique du logement et du cadre de vie : programme d'intérêt général et opération programmée d'amélioration de l'habitat ;
  • création, aménagement et entretien de la voirie et de l'éclairage public ;

ainsi que trois compétences facultatives[Off 1] :

  • action sociale (gestion du centre intercommunal des Guards, d'un lieu d'accueil parents-enfants et d'un relais d'assistantes maternelles) ;
  • communications électroniques ;
  • classement des archives.

Régime fiscal et budget[modifier | modifier le code]

La communauté de communes applique la fiscalité additionnelle sans fiscalité professionnelle de zone et sans fiscalité professionnelle sur les éoliennes.

Elle affichait, en 2015, une dotation globale de fonctionnement (DGF) totale de 134 868 , et un potentiel fiscal par habitant de 132,36 [Note 3],[1].

Le coefficient d'intégration fiscale s'élève à 0,252 753 , inférieur à la moyenne nationale des communautés de communes à fiscalité additionnelle (0,317 873 )[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il s'agit du parc naturel régional des Baronnies provençales.
  2. Au vu de l'article 33 de la loi NOTRe, le seuil de population de 15 000 habitants est adapté sans pouvoir être inférieur à 5 000 habitants pour les projets d'EPCI à fiscalité propre dont la densité démographique est inférieure à la moitié de la densité nationale (103,4 hab./km2) au sein d'un département dont la densité démographique (75,2 hab./km2) est inférieure à la densité nationale[1].
  3. La dotation globale de fonctionnement par habitant désigne le rapport entre le potentiel fiscal (2 189 689 ) et la population DGF (16 543 habitants)[1], sans lien avec les populations totale ou municipale.

Références[modifier | modifier le code]

  • Site officiel :
  1. a b c et d « Statuts » [PDF], (consulté le ).
  2. a et b « Les conseillers communautaires élus en 2014 » [PDF] (consulté le ). Les délégués sont appelés conseillers titulaires.
  3. « Le Bureau du Val d'Eygues » (consulté le ).
  • Autres références :
  1. a b c d e f et g « Projet de schéma départemental de coopération intercommunale 2015 » [PDF], sur drome.gouv.fr, Préfecture de la Drôme – Direction des collectivités et de l'utilité publique - Bureau de l'intercommunalité et du contrôle administratif, (consulté le ).
  2. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la Drôme 2016 » [PDF], sur drome.gouv.fr, Préfecture de la Drôme – Direction des collectivités et de l'utilité publique - Bureau de l'intercommunalité et du contrôle administratif, (consulté le ).
  3. « Séries historiques des résultats du recensement - EPCI de La CC du Val d'Eygues (242600591) », Insee (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]