Rue Réclusane

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Rue Réclusane
Image illustrative de l’article Rue Réclusane
La rue Réclusane vue depuis la place Hippolyte-Olivier.
Situation
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 18 place Hippolyte-Olivier
Fin no 58 allées Charles-de-Fitte
Morphologie
Longueur 310 m
Largeur entre 6 et 19 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne A du métro de Toulouse (à proximité)
Odonymie
Anciens noms 1re partie : Rue de l'Estrapade (XVIIe siècle-1950) ; Rue Lafargue (fin du XVIIIe siècle)
Rue des Bonnes-Mœurs (1794)
2e partie : Rue du Pileron (milieu du XVIe siècle) ; Rue de la Perche (XVIe siècle) ; Grande-rue Saint-Cyprien (XVIIe siècle) ; Rue Naïveté (1794)
Nom actuel 1re partie : 1950
2e partie : 1806
Nom occitan Carrièra Reclusana
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIIe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315555782400

La rue Réclusane (en occitan : carrièra Reclusana) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue Réclusane est une voie publique. Elle traverse le quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche de la ville. Elle est longue de 310 mètres.

La chaussée compte une voie de circulation automobile à sens unique, depuis la place Hippolyte-Olivier vers les allées Charles-de-Fitte. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue Réclusane rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place Hippolyte-Olivier
  2. Grande-rue Saint-Nicolas (d)
  3. Place de l'Estrapade (d)
  4. Rue du Pont-Saint-Pierre
  5. Rue Piquemil (d)
  6. Rue de l'Ouest (g)
  7. Rue des Dames-de-la-Porte (d)
  8. Rue Jacques-Darré (g)
  9. Allées Charles-de-Fitte

Transports[modifier | modifier le code]

La rue Réclusane n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle est cependant parallèle à la rue de la République, parcourue par la ligne de bus 14. Elle est également proche de la place intérieure Saint-Cyprien, où se trouve la station Saint-Cyprien – République, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse et les arrêts des lignes de bus 131466, et des allées Charles-de-Fitte, où sont les arrêts des lignes de bus 3145.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines de la place de l'Estrapade : les stations no 76 (34 rue de la République), no 77 (2 place intérieure Saint-Cyprien), no 78 (14 place intérieure Saint-Cyprien), no 80 (89 bis allées Charles-de-Fitte) et no 81 (allées Charles-de-Fitte).

Odonymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue Réclusane rappelle la présence, depuis la fin du Moyen Âge et jusqu'à la Révolution française, de religieuses recluses aux principales portes de la ville de Toulouse, et particulièrement à la porte de l'Isle, qui se trouvait au bout de la rue (au croisement des allées Charles-de-Fitte)[1].

La rue a cependant porté des noms différents au cours des siècles. La première partie de la rue, entre la place Hippolyte-Olivier et la place de l'Estrapade, fut au XVIIe siècle la rue de l'Estrapade[2], mais aussi, à la fin du XVIIIe siècle, la rue Lafargue, qui lui venait peut-être d'un habitant du lieu[3].

La deuxième partie de la rue, entre la place de l'Estrapade et la rue de l'Ouest, était au XVIe siècle la rue du Pileron (pileron, « pilori » en occitan)[4] ou de la Perche[5], à cause du pilori qui se trouvait justement sur la place de l'Estrapade et où étaient exposés les criminels[4]. Au siècle suivant, on lui donnait également le nom de grande-rue Saint-Cyprien[6]. Enfin, la dernière partie de la rue, à partir de la rue de l'Ouest, était la rue des Dames-de-la-Porte[7].

En 1794, pendant la Révolution française, la rue de l'Estrapade devenait la rue des Bonnes-Mœurs[8], tandis que la rue du Pileron et la rue des Dames-de-la-Porte recevaient ensemble le nom de rue Naïveté, mais elles reprirent rapidement leurs noms anciens. En 1806, la première partie prit officiellement le nom de rue de l'Estrapade et la deuxième partie celui de rue Réclusane[9]. C'est finalement en 1950 que ce nom fut étendu à la rue de l'Estrapade[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Hôpital de La Grave[modifier | modifier le code]

Le couvent des clarisses de Saint-Cyprien, dites les Dames de la Porte, est établi le long de la rue Réclusane, à proximité de la porte de l'Isle. En 1790, pendant la Révolution française, les bâtiments du couvent deviennent biens nationaux et sont annexés à l'hôpital de La Grave.

Immeubles[modifier | modifier le code]

  • no  26 : école Armand-Duportal.
    L'école maternelle Armand-Duportal, de style moderne, est construite en 1952. Elle se situe à l'angle de l'impasse des Dames-de-la-Porte. Sur la rue Réclusane, la façade est ouverte par des fenêtres en bandeaux sur les deux niveaux. Au 1er étage, les ouvertures sont protégées par des brise-soleil[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 352-353.
  2. Salies 1989, vol. 1, p. 442.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 65.
  4. a et b Salies 1989, vol. 2, p. 286.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 269.
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 407.
  7. Salies 1989, vol. 1, p. 353.
  8. Salies 1989, vol. 1, p. 164.
  9. Salies 1989, vol. 2, p. 205.
  10. Salies 1989, vol. 2, p. 352.
  11. Notice no IA31132407, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  12. Notice no IA31132562, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  13. Notice no IA31132361, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]