Rue Claude-Bernard
Apparence
5e arrt Rue Claude-Bernard
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Jardin-des-Plantes | ||
Début | 2, avenue des Gobelins et 4, rue de Bazeilles | ||
Fin | Place Pierre-Lampué et 1, rue des Feuillantines | ||
Morphologie | |||
Longueur | 575 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue des Feuillantines rue Gay-Lussac |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 2078 | ||
DGI | 2069 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La rue Claude-Bernard est une voie située majoritairement dans le quartier du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.
Situation et accès
Longue de 575 mètres, elle commence au 2, avenue des Gobelins et 4, rue de Bazeilles et finit au 1, rue des Feuillantines et place Pierre-Lampué.
Le quartier est desservi par la ligne à la station Censier - Daubenton, ainsi que par les lignes de bus RATP 21 24 27.
Origine du nom
Elle porte le nom du physiologiste et médecin, Claude Bernard (1813-1878)[1].
Historique
Ancienne partie de la rue Gay-Lussac, la portion sud est renommée « rue Claude-Bernard » en 1881.
Le 2 septembre 1914, durant la première Guerre mondiale, la rue Claude-Bernard est bombardée par un raid effectué par des avions allemands[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 16 : l'Institut national agronomique, devenu AgroParisTech.
- No 21 bis : siège du quotidien Le Monde, entre 1996 et 2004.
- No 47 : le poète Eugène Guillevic y habita jusqu'à sa mort en 1997.
- No 51 : ici demeurait dans les années 1880 le peintre Georges Moreau de Tours (1848-1901), et son épouse et élève, Thérèse de Champ-Renaud (1861-1921).
- No 60 : site de l'École Gustave de Rothschild (construite par l'architecte Alfred-Philibert Aldrophe) en 1879, puis de l'École Maïmonide dans ses premières années (1935-1937), et enfin de l'École Yabné à partir de 1948.
Durant l'Occupation allemande, l'immeuble sert à la Dienststelle Westen de l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg (ERR) d'entrepôt pour les objets d'ameublement saisis dans le cadre de l’Aktion M (Aktion Möbel, en français « opération » ou « action meubles ») dans les appartements abandonnés de Juifs déportés, expatriés ou entrés en clandestinité (voir : Spoliation d'œuvres d'art par le régime nazi)[Note 1],[3]. - No 63 : le mathématicien Henri Poincaré y habita de 1887 jusqu'à sa mort en 1912.
- No 75 : ancien siège des établissements Eugène Ducretet.
- No 88 : la physicienne Éliane Montel y habita, à partir des années trente jusqu'à sa mort en 1993, d'abord avec Paul Langevin, décédé en 1946, puis avec leur fils, le musicologue Paul-Gilbert Langevin, qui y domicilia la Société française Anton-Bruckner.
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La rue vue depuis sa partie haute.
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Vue de la rue et de l'Institut national agronomique.
Notes et références
Notes
- Le camp faisait partie d'un réseau de camps d'internement annexe à celui de Drancy. Des prisonniers étaient réquisitionnés dans le cadre de l’Aktion M pour, note le conservateur de la BNF Olivier Jacquot, « trier, classer, réparer et emballer les objets pillés dans les appartements des juifs déportés ». Les meubles étaient ensuite donnés aux victimes allemandes des bombardements. À Paris, les principaux camps furent : le camp d'Austerlitz, 43 quai de la Gare, le camp Lévitan, situé 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin, le camp Bassano, situé 2 rue de Bassano, le palais de Tokyo, le musée du Louvre, le 60 rue Claude-Bernard. Un dépôt se trouvait aussi à Aubervilliers.
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 351.
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- Olivier Jacquot, « La BnF à l'emplacement d'un ancien camp nazi ? », sur bnf.fr, (consulté le ).