Rue Clément-Marot (Paris)

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8e arrt
Rue Clément-Marot
Voir la photo.
La rue vue en direction de l'avenue Montaigne.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
Début 29, avenue Montaigne
Fin 46, rue Pierre-Charron
Morphologie
Longueur 329 m
Largeur 13,54 m
Historique
Création 1881
Dénomination 1883
Géocodification
Ville de Paris 2106
DGI 2104
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Clément-Marot
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue Clément-Marot

La rue Clément-Marot est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le quartier François-Ier, elle commence au 29, avenue Montaigne et se termine au 46, rue Pierre-Charron.

Elle est proche de la station Alma-Marceau, où circulent les trains de la ligne 9.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Clément Marot (portrait présumé).
Hôtel Casa-Miranda, au no 3.

Elle porte le nom du poète Clément Marot (1496-1544)

Historique[modifier | modifier le code]

Cette voie ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .

Avant la Seconde guerre mondiale, la Société générale immobilière possédait 16 immeubles de la rue (les nos 5, 7, 14, 16, 18, 19 et 20)[1]. Sous l'Occupation, ils deviendront la propriété de l'affairiste Michel Szkolnikoff, qui avait fait fortune dans le marché noir avec l'armée allemande, et qui racheta la SGI[1]. Placés sous séquestre à la Libération, les immeubles furent revendus individuellement entre 1947 et 1948 au profit de l'État[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Bâtiments détruits[modifier | modifier le code]

  • No 1 bis : hôtel de M. de Bonnechose (en 1910)[3].

Habitants célèbres[modifier | modifier le code]

  • Jean Béraud (1848-1935), artiste peintre (no 5). « Avant de venir habiter […] au 3, rue du Boccador, Jean Béraud vivait au 5 de la rue voisine Clément-Marot : il aimait son quartier et n'aurait consenti pour rien au monde à le quitter[4]. »
  • Casimir Martin Sosnowski (1857-1942), ingénieur civil, y est décédé à son domicile.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Pierre Abramovici, Szkolnikoff, le plus gros trafiquant de l'Occupation, Paris, Nouveau Monde, , 350 p. (ISBN 978-2-36583-865-8), p. 114.
  2. Ibid, p. 290 à 295.
  3. a et b Rochegude, op. cit., p. 105.
  4. Becq de Fouquières, op. cit., p. 92.

Sources[modifier | modifier le code]