Rosalvo Bobo

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Rosalvo Bobo
Illustration.
Fonctions
Secrétaire d'État de l'Intérieur et de la Police générale

(2 mois et 6 jours)
Président Joseph Davilmar Théodore
Prédécesseur Jean-Baptiste Charles Zamor (Intérieur)
Successeur Horelle Monplaisir (Intérieur)
Secrétaire d'État des Finances et du Commerce
par intérim

(3 jours)
Président Joseph Davilmar Théodore
Prédécesseur Candelon Rigaud
Successeur Diogène Delinois
Biographie
Nom de naissance Pierre François Joseph Benoit Rosalvo Bobo
Date de naissance
Lieu de naissance Cap-Haïtien (Haïti)
Date de décès (à 55 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Haïtienne
Parti politique Parti républicain réformiste
Parti progressiste
Conjoint Sarah Schomberg
Profession Médecin, Avocat

Pierre François Joseph Benoit Rosalvo Bobo dit Rosalvo Bobo (1874-1929), personnalité politique haïtienne et chef révolutionnaire d'Haïti, né au Cap-Haïtien.

Le docteur Rosalvo Bobo, médecin de formation, joua un rôle de premier plan dans les affaires haïtiennes, jusqu'à l'occupation américaine de 1915.

Le  : Rosalvo Bobo attaque la prison du cap pour libérer les rebelles qui y étaient détenus. L'assaut est repoussé, et Rosalvo Bobo se réfugie au consulat allemand.

Le  : A court de fonds, le ministre de l'Intérieur, Charles Zamor, évacue le cap, pendant que son frère, le président Oreste Zamor mène ses troupes vers Port-au-Prince.

Le  : Oreste Zamor ayant laissé le Cap, Rosalvo Bobo sort du consulat allemand et se proclame chef civil de la révolution. Joseph Davilmar Théodore est proclamé président et nomme Rosalvo Bobo, ministre de l'intérieur. Mais le gouvernement de Davildar Théodore est contraint de démissionner début de l'année 1915 en raison des pressions américaines. Jean Vilbrun Guillaume Sam devient président de la République haïtienne.

Au moment du débarquement des marines, il était le chef reconnu de la révolution qui venait de renverser le gouvernement du président Sam. Il était le favori dans la course à la présidence. Mais l'amiral américain William Caperton, chef des troupes d'occupation, l'écarta comme ennemi des États-Unis, au profit du sénateur Philippe Sudre Dartiguenave. Sous l'occupation américaine, il a dit « Je préfère mourir enveloppé dans mon drapeau que de servir l'étranger ».

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roger Gaillard, Les cent-jours de Rosalvo Bobo, ou, Une mise à mort politique, Éditions Presses Nationales, Port-au-Prince : 1973, réédition 1997.