Roche Fleurie

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Roche Fleurie
La roche Fleurie vue depuis Orelle.
La roche Fleurie vue depuis Orelle.
Géographie
Altitude 2 573 m[1]
Massif Massif des Cerces (Alpes)
Coordonnées 45° 10′ 52″ nord, 6° 35′ 42″ est[1]
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Savoie
Ascension
Voie la plus facile Piste municipale du Prec
Géologie
Roches Conglomérats, grès et arkoses micacés, schistes (lutites et siltites), charbon (anthracite), dolérites, diorites
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Roche Fleurie
Géolocalisation sur la carte : Savoie (département)
(Voir situation sur carte : Savoie (département))
Roche Fleurie

La roche Fleurie est un sommet situé à 2 573 m d'altitude dans le massif des Cerces entre les communes françaises d'Orelle et de Freney en Savoie, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Si la roche désigne une proéminence rocheuse[2], le terme Fleurie est un adjectif désignant la flore du lieu rocheux[3]. Une table d'orientation municipale située sous la chapelle Notre-Dame-des-Anges d'Orelle à l'Arcellin nomme le sommet le « rocher Fleuri ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La roche Fleurie est située à 2 573 m entre les communes d'Orelle et de Freney. Ce sommet surplombe la forêt d'Orelle sur son ubac mais également le barrage de Bissorte sur son versant ouest[4] ; au-delà de celui-ci se trouve le mont Coburne. Par des crêtes, la roche Fleurie est reliée au pic Noir (au sud) et au rocher de Bonnenuit (au sud-est).

Géologie[modifier | modifier le code]

Ce sommet est principalement constitué de conglomérats, de grès et d'arkoses micacés, de schistes (surtout des lutites et des siltites), de charbon (particulièrement de l'anthracite), datant d'entre le Westphalien et le Stéphanien inférieur. Un sill de diorite et micrograniodiorite ou de dolérite formées jusqu'au Permien se trouve sur le versant sud-est[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Éboulement d'août 2023[modifier | modifier le code]

L'éboulement de 2023 sur la falaise de la roche Fleurie.

Le , un pan de falaise (pourtant grillagé) situé sur l'ubac de la roche Fleurie sur la commune de Freney s'éboule en rive gauche de l'Arc, à la hauteur de la station d'épuration de la Praz sur la commune de Saint-André en rive droite[6],[7]. Les matériaux rocheux s'écrasent sur le toit du tunnel ferroviaire de la Brèche ainsi que sur la route départementale 1006 située en contrebas pour finir leur course dans le lit de l'Arc ; une partie du nuage de poussière envahit le bas de la vallée et le pont de l'A43 qui franchit l'Arc alors que des véhicules sont en circulation[6],[8],[7].

Avec un volume d'au moins 10 000 m3 de roche, c'est le plus gros éboulement survenu sur le réseau ferroviaire français en 45 ans[7].

Accès[modifier | modifier le code]

L'accès le plus simple pour se rendre à la roche Fleurie est de suivre la piste du Prec sur la commune d'Orelle. Arrivé au parking de ce lieu-dit, il suffit d'entamer une marche d'une heure environ jusqu'au barrage de Bissorte, puis de se concentrer sur sa rive gauche[9],[10].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Dominique Sellier, « Patrimoine géomorphologique et toponymie : perception et désignation des montagnes quartzitiques de la façade atlantique nord-européenne (Norvège, Écosse, Irlande) », Norois. Environnement, aménagement, société, no 229,‎ , p. 53–75 (ISSN 0029-182X, DOI 10.4000/norois.4852, lire en ligne, consulté le )
  3. Frédéric Montandon, « Étude de toponymie alpine. De l'origine indo-européenne des noms de montagnes », Le Globe. Revue genevoise de géographie, vol. 68, no 1,‎ , p. 28 (DOI 10.3406/globe.1929.2520, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orelle, Mont Bréquin, Pointe Rénod », sur www.geol-alp.com (consulté le )
  5. « Téléchargement des cartes géologiques départementales à 1/50 000 (Bd Charm-50) | InfoTerre », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  6. a et b « VIDEO. Savoie : les images de l'impressionnant éboulement en Maurienne », sur Franceinfo, (consulté le )
  7. a b et c « Éboulement en Maurienne : la SNCF dresse un premier bilan des dégâts sur la voie ferrée », France Bleu,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Dans la vallée de la Maurienne, un éboulement massif soulève inquiétudes et interrogations », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Lac de Bissorte et refuge des Marches » [PDF], sur static.apidae-tourisme.com
  10. « Tour du Thabor topo » [PDF], sur itirando.se.free.fr