René Panhard (pilote de chasse)

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René Panhard
Description de l'image Defaut.svg.
Nom de naissance René André Dominique Marie Panhard
Naissance
Paris 8e
Décès (à 85 ans)
Paris 8e
Nationalité Drapeau de la France France
Profession
Formation
Distinctions
Famille
Panhard

René Panhard (né le dans le 8e arrondissement de Paris, où il est mort le )[1] est un as de l'aviation de la Deuxième Guerre mondiale, crédité de six victoires dont une homologuée, quatre en collaboration et une probable[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

René est le fils de Hippolyte Panhard. Cinquième enfant d'une fratrie de neuf, c'est le petit-fils du célèbre constructeur automobile du même nom. Après avoir effectué ses études au Lycée Condorcet, il entre à l'école supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). Il effectue son baptême de l'air à l'occasion d'une visite de l'aéroport du Bourget. Il prend des cours de pilotage à l'école Potez d'Orly, ce qui lui permet d'être incorporé, lors de son service militaire comme élève-pilote à Istres en 1934. Breveté le 15 mars 1935, il est affecté, jusqu'en octobre, à la 4e escadrille du GC II/7. Réserviste, retourné à la vie civile, il effectue toutes ses périodes militaires au sein de la 7e escadre de chasse en qualité de sergent. Lorsqu'il est mobilisé, fin août 1939, il rejoint la 3e escadrille du GC II/7, basée à Luxeuil. Elle est équipée de MS 406.

Campagne de France[modifier | modifier le code]

Première victoire accordée comme probable, le , en protection de la base de Luxeuil.

  • Le , victoire partagée sur un bombardier.
  • Le victoire en collaboration sur un Dornier.
  • Le , il est crédité d'une victoire sur le AI + CT du 9./KG 53 qui s'écrase au nord de Montbéliard.
  • Un bombardier, retrouvé près de Saint-Quentin, est crédité comme victoire.

Au cours de la Campagne de France, le sergent-chef Panhard réalise 23 missions de guerre entre le et le , remportant cinq victoires et une probable.

Après s'être replié jusqu'à Perpignan, le GC II/7 traverse la Méditerranée le pour se poser à Bône, puis à Souk-el-Arba, le et enfin Oudna le 24.

Démobilisé le 15 août 1940, René Panhard regagne la métropole.

Après la guerre[modifier | modifier le code]

Promu Sous-Lieutenant en 1949, il reprend son entraînement de réserviste volontaire sur P-47D au CERAA de Villacoublay puis à Creil. Sur avion à réaction, en 1953, il est nommé moniteur "Chasse" à la 10e escadre de chasse sur Vampire et Mystère II, toujours à Creil, jusqu'en 1958.

Il effectue en parallèle toute sa carrière civile au sein de la firme familiale Panhard-Levassor qui fusionnera en 1965 avec Citroën SA avant de devenir une filiale de Peugeot SA.

Commandant de réserve, René Panhard est décédé le .

Décorations[modifier | modifier le code]

Croix de guerre 1939-1945

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Liste des as de l'aviation

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel Porret, Franck Thévenet, Les as de la guerre, 1939-1945: de L à W, vol.2, éditions du Service historique de l'Armée de l'air, 1993.
  • Rémy, La bataille de France, vol. 5, p. 232, France-Empire, 1982, (ISBN 9782704800544).
  • Jean Gisclon, La grande aventure de la chasse française : de 1939 à 1945, France-Empire, 1983.
  • Jean Gisclon, Ils ouvrirent le bal, p. 233, France-Empire, 1967.