Reipertswiller
Reipertswiller | |
Église Saint-Jacques le Majeur. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | C.C. de La Petite-Pierre |
Maire Mandat |
Jean-Louis Scheer 2014-2020 |
Code postal | 67340 |
Code commune | 67392 |
Démographie | |
Gentilé | Ribbouler |
Population municipale |
895 hab. (2014) |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 55′ 58″ nord, 7° 27′ 56″ est |
Altitude | Min. 207 m Max. 421 m |
Superficie | 19,21 km2 |
Élections | |
Départementales | La Petite-Pierre |
Localisation | |
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Reipertswiller est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Alsace.
La commune fait partie du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Géographie
Communes limitrophes
Goetzenbruck (Moselle) | Mouterhouse (Moselle) | Baerenthal | ||
N | ||||
O Reipertswiller E | ||||
S | ||||
Wimmenau | Lichtenberg |
Écarts et lieux-dits
- la Melch
- Wildenguth
- Saegemuhle
Toponymie
- Ripoldeswilre (XIIe siècle), Rypoltzwilre (1356), Reipertsweiller (1793), Reipertswiler (1801)[1].
- en Francique rhénan Ripertswiller[2]. En allemand Reipertsweiler.
Histoire
Reipertswiller acquiert une grande notoriété grâce aux sources thermales, jadis les Romains exploitaient déjà ces fameuses sources et les utilisaient comme bains.
C'est en 1876 que le pasteur Spach découvre les vertus et les bienfaits de ces eaux.
Aujourd'hui encore elles sont utilisées pour les personnes qui souffrent de certains problèmes cardiaques ainsi que de problèmes au niveau de la bile. En 1880, l'eau de la source est commercialisée en bouteilles et en tonneaux et elle est exportée vers l'Angleterre et les États-Unis. Malheureusement la Première Guerre mondiale met un terme à cette exportation.
Héraldique
Les armes de Reipertswiller se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 895 habitants, en diminution de −5,09 % par rapport à 2009 (Bas-Rhin : 1,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Reipertswiller est l'une des quelque 50 localités d'Alsace dotées d'une église simultanée[8].
L'église Saint-Jacques, sous simultaneum, est un joyau : tour romane du 13e siècle et chœur du gothique tardif (1470) avec une splendide voûte étoilée. C'est dans cette église que le légendaire Jacques-le-Barbu, dernier rejeton masculin des seigneurs de Lichtenberg, trouva le repos en 1480. Quand elle fut dotée de nouveaux vitraux autour de 1980, le pasteur Peter Schmutz, avec humour et une profondeur certaine, y fit rappeler l'histoire et la personnalité de Jacques-le-Barbu. Toutes les représentations des vitraux sont centrées sur celles du milieu du chœur dont le thème est la noce de Cana. Le pasteur a demandé au verrier G. Werlé de s'inspirer de deux sculptures célèbres de Nicolas Gerhaert van Leyden dont l'opinion populaire prétend que l'une représente Jacques-le-Barbu et l'autre Barbel d'Ottenheim, sa maîtresse. Ces deux sculptures de 1464 décoraient le portail de la Chancellerie de Strasbourg, place Gutenberg (la tête du vieillard a pu être acquise en 1915 par l'Œuvre Notre-Dame de Strasbourg, celle de la jeune femme se trouve au musée Liebighaus à Francfort sur le Main). L'histoire de Jacques et de Barbel est une tragédie. Laissé sans enfant à la mort de sa femme en 1450, Jacques prit la belle Barbel pour maîtresse. Femme énergique et courageuse, elle suscita dans la famille des Lichtenberg, mais aussi dans la population, jalousie et rumeurs (révolte des femmes de Bouxwiller). Jacques dut s'en séparer. Barbel, accusée injustement de sorcellerie, se suicida dans la prison de Haguenau. Elle est devenue un personnage de légende. Aujourd'hui, le visiteur attentif reconnaîtra peut-être dans les fiancés des noces de Cana les traits de Jacques-le-Barbu et de Barbel de Ottenheim. La très belle sonnerie des cloches (Fonderie Schilling de Heidelberg, 1970) convient parfaitement à cette église et à son site.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Geoplatt
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.newgaso.fr (consulté le )
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Bernard Vogler, « Liste de localités ayant de nos jours une église simultanée », in Antoine Pfeiffer (dir.), Protestants d'Alsace et de Moselle : lieux de mémoire et de vie, SAEP, Ingersheim ; Oberlin, Strasbourg, 2006, p. 298 (ISBN 2-7372-0812-2)