Rafiq Babayev
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| Naissance |
Bakou, Azerbaïdjan |
|---|---|
| Décès | (à 56 ans) |
| Genre musical | Jazz |
Rafiq Babayev, né le à Bakou et mort le dans la même ville, est un musicien de jazz azerbaïdjanais, compositeur, chef d’orchestre, arrangeur, auteur de musique pour le cinéma. Artiste du peuple de l’Azerbaïdjan (1993).
Biographie
L’une des figures marquantes du jazz azerbaïdjanais, Rafiq Babayev[1] est né le à Bakou, dans une famille nombreuse. Ultérieurement, quatre enfants de cette famille, y compris Rafiq Babayev, deviennent musiciens professionnels. Il reçoit l’éducation initiale à l’école spéciale (1943 — 1950). Ensuite il entre à l’école de musique Assaf Zeynalli en classe de piano (1950 — 1954). Étant élève de cette école, Rafiq Babayev dirige l’ensemble instrumental. Il a l’intérêt pour le jazz et apprend l’art d’improvisation. À l’examen de fin d’études, son programme inclut à part la musique classique, la composition du pianiste de jazz Bill Evans[2].
Après avoir terminé le Conservatoire national azerbaïdjanais U.Hadjibeyov, Rafiq Babayev se consacre entièrement à la musique de jazz. Il part en longue tournée à travers l’Union Soviétique avec l’ensemble de jazz instrumental, dont il est dirigeant. En 1966, il fait connaissance de Rachid Behbudov, chanteur renommé, fondateur du Théâtre du Chant. Rachid Behbudov invite Rafiq Babayev au Théâtre en tant que directeur musical. Ils préparent ensemble un programme de concert théâtralisé. Pendant cette période,.Babayev continue le travail pour le jazz, en participant constamment aux festivals de jazz. En 1967, l’ensemble de Rafiq Babayev devient lauréat du festival de jazz à Tallinn. La composition de Rafiq Babayev, interprétée dans le genre du mugham « Bayati-Kurd », est particulièrement notée.
En 1978, pour une grande contribution à l’épanouissement de la culture musicale azerbaïdjanaise, Rafiq Babayev est honoré du titre d’Artiste Émérite d’Azerbaïdjan. En 1984, il est invité comme directeur artistique et chef d’orchestre principal de l’Orchestre symphonique et de variété de l’Audiovisuel azerbaïdjanais. Il mène un grand travail pédagogique pour lever le niveau professionnel des jeunes musiciens et chanteurs. Auprès de cet orchestre il crée l’ensemble de solistes de jazz, très populaire en Azerbaïdjan et en dehors du pays. À différents moments, au corps de l’ensemble de jazz jouaient les musiciens professionnels, tels que Guennadi Stépanichev (flute, saxophone), Raouf Sultanov (basse-guitare), Alesker Abbassov (guitare), Siyavuch Kerimi (ud, piano), Djamil Amirov (piano), Tofiq Djabbarov (percussion), Firuz Ismayilov (synthétiseur), Ramin Sultanov (percussion), Emil Hassanov (basse-guitare), Vaguif Aliyev (percussion).
En 1991, Rafiq Babayev crée le collectif folklorique de jazz « Djangui ». Il fonde également un studio d’enregistrement, qui aide le groupe à réaliser des projets musicaux. En utilisant les instruments de musique traditionnels, le groupe interprète des compositions colorées, enrichies d’harmonies inhabituelles et la musique, associant les mélodies de différentes civilisations.
Rafiq Babayev était membre de l’Union des compositeurs et de l’Union des cinéastes. Il est devenu célèbre comme un rare musicien, compositeur, pianiste de haut classe, un homme public, organisateur de divers concours et festivals. Il avait créé un grand nombre de compositions de jazz, de pièces, d’arrangements des chants folkloriques et la musique pour plus de vingt films[3]. Compte tenu des mérites exceptionnels de Rafiq Babayev dans la culture azerbaïdjanaise, il a été honoré du titre d’Artiste du Peuple de l’Azerbaïdjan.
Le 19 mars 1994, Rafiq Babayev tomba victime d'un attentat terroriste organisé par les services secrets de l'Arménie dans le métro de Bakou.[réf. nécessaire]
Notes et références
Liens externes
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la musique :
