Réversibilité

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Sciences[modifier | modifier le code]

Site de stockage[modifier | modifier le code]

La notion de réversibilité est particulièrement utilisée depuis 1991 dans les discussions et les dispositions concernant le stockage des déchets radioactifs en couche géologique profonde.

Elle s'applique aussi aux autres déchets dangereux. Concernant la décharge souterraine StocaMine en Alsace, la ministre de l'environnement Barbara Pompili déclare qu'« il faudra que l’on tire des leçons de l’Histoire, une leçon de ce qu’il s’est passé, une leçon sur la parole de l’État et l’utilisation du mot réversibilité. [Elle croit] qu’il faut bannir à tout jamais ce mot »[2].

Si un site n'est pas réversible, alors il n'est pas banalisable, c'est-à-dire qu'il n'est pas « apte à l'usage sans autre précaution particulière ».

Architecture[modifier | modifier le code]

La réversibilité est la propriété d'un bâtiment conçu dès l'origine pour avoir des usages successifs différents (bureaux, logements…) sans nécessiter d'intervention lourde[3],[4].

Chemin de fer[modifier | modifier le code]

  • La réversibilité indique la faculté pour un véhicule (en principe une rame, automotrice ou tractée, un autorail ou un tramway) de circuler aussi bien dans un sens que dans l'autre, sans manœuvre préalable. Il est alors nécessaire qu'une cabine de conduite soit disposée à chaque extrémité de la rame, ou bien que la cabine unique soit installée sur le toit, dans un kiosque, pour les autorails (X 3800 ou X 5100 par exemple).

Informatique[modifier | modifier le code]

Rentes[modifier | modifier le code]

La réversibilité est le fait de reporter le paiement intégral (ou partiel) d'une rente (rente viagère ou pension de réversion) sur une personne tierce (généralement le conjoint).

Littérature[modifier | modifier le code]

Psychanalyse[modifier | modifier le code]

Il existe une réversibilité du sujet et de l’objet dans le fantasme, chez Freud et chez Lacan.

Théologie catholique[modifier | modifier le code]

La réversibilité est un dogme qui dispose que les mérites des saints profitent à l'ensemble de la communauté de l'Église[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Réversibilité », sur siloged.fr (consulté le ).
  2. « La leçon de Stocamine pour Bure : l’État ne tient pas sa parole », sur Reporterre, (consulté le ).
  3. Grégoire Noble, « La réversibilité du bâtiment, remède à la déconstruction ? », sur Batiactu, (consulté le ).
  4. Emmanuel Trouillard et Clément Quatrain, « Reconvertir les bureaux et bâtiments d’activités en logements : un potentiel encore sous-exploité », sur Variances.eu, (consulté le ).
  5. (fr) « Les soirées de Saint-Pétersbourg : ou, Entretiens sur le gouvernement temporel de la Providence : suivis d'un traité sur les sacrifices », sur books.google.fr (consulté le ).