Phare de Pointe-Plate

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Phare de Pointe-Plate
Vue aérienne du phare de Pointe-Plate .
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Automatisation
oui (depuis 1968)
Patrimonialité
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
42,90 m
Hauteur focale
43 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
50,90 m
Équipement
Portée
16,16 km
22,2 km
Feux
1 occ., 4 s, secteurs blanc-rouge
Identifiants
ARLHS
Amirauté
H0330Voir et modifier les données sur Wikidata
NGA
Carte

Le phare de Pointe-Plate est un phare situé au bout de la pointe Plate, une petite presqu'île au sud-ouest de Langlade, une des îles de l'archipel français de Saint-Pierre-et-Miquelon. Construit en 1899, il est le plus ancien phare, avec le phare de Cap-Blanc, subsistant des phares construits dans les anciennes colonies françaises[1].

Localisation et caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le phare est situé sur la pointe Plate, une petite presqu'île en plateau, orientée sud, qui s'élève quelques mètres au dessus de la mer, au sud-ouest de Langlade. Une ancienne route en terre[2] longeant la côte occidentale de Langlade, réduite aujourd'hui à un chemin pédestre[3], permet un accès au phare par voie terrestre (une quinzaine de kilomètres depuis la seule zone d'habitation de Langlade, l'anse du Gouvernement, à l'opposé de l'île).

Le phare est constitué d'un fut cylindrique en acier tenu par quatre jambes de force, l'ensemble recouvert d'une chemise de béton[1]. Le fut est chapeauté par une structure tubulaire, bordée par une coursive circulaire, qui abrite la lanterne et l'ancienne chambre de veille du gardien[1]. Le fut et ses quatre soutiens sont peints en blanc et le sommet en rouge.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le phare précédent est détruit par un incendie en 1894[1]. En attente de son remplacement, un feu provisoire et une sirène renforcée sont mis en place[1]. La construction du nouveau phare est confié à l'entrepreneur François Thélot et achevé en 1899[1]. En 1928, pour protéger la structure en acier de la corrosion, elle est recouverte d'une chemise en béton[1]. En 1954, il est électrifié et doté d'un réservoir de 40 m3[1], un moteur produisant l'électricité. En plus du phare, le site comprend alors un bâtiment (l'« usine ») abritant le générateur électrique, et deux bâtiments abritant les deux gardiens et leurs familles[3]. L'approvisionnement se fait par doris, par temps calme, des rails permettant de monter vivres, matériels et citerne de gaz depuis le bord de l'eau jusqu'au phare[3]. En 1968, le phare est automatisé et les bâtiments abandonnés (il n'en reste aujourd'hui plus que les fondations).

Le , le phare de Pointe-Plate est classé au titre des monuments historiques par arrêté[1].

Le phare de Pointe-Plate figure sur un timbre de Saint-Pierre et Miquelon émis en 1992[4] et sur un autre émis en 2016[5].

Galerie photos[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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