Pêche Melba

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Pêche Melba
Image illustrative de l’article Pêche Melba
Pêche Melba.

Créateur Auguste Escoffier
Place dans le service Dessert
Température de service Froid
Ingrédients Pêche, glace à la vanille, coulis de framboises

La pêche Melba est un dessert composé de pêches pochées, dressées dans une coupe sur une glace à la vanille, et nappées de coulis de framboises.

Historique[modifier | modifier le code]

Ce dessert a été créé en 1894[1] par Auguste Escoffier[2], pour la soprano Nellie Melba, après qu'il l'a entendue chanter à Covent Garden dans Lohengrin. Escoffier est alors cuisinier au Savoy à Londres et la cantatrice l'invite à assister à une représentation de l'opéra de Richard Wagner, dans lequel apparaît un cygne.

Le lendemain, il décide de créer un dessert pour la remercier : entre les ailes d'un cygne taillé dans un bloc de glace, est enchâssée une timbale d'argent remplie de glace à la vanille, sur laquelle sont posées des pêches pochées. Le tout est recouvert d'un coulis de framboises fraîches, et d'un voile de sucre filé[3].

D'abord baptisé la « pêche au cygne », le dessert est rebaptisé « pêche Melba » à l'inauguration de l'hôtel Carlton de Londres en 1899[4].

Préparation[modifier | modifier le code]

La recette est ainsi décrite par Escoffier : « Pocher les pêches au sirop vanillé. Les dresser en timbale sur une couche de glace à la vanille et les napper de purée de framboise[5]. »

D'autres fruits comme la fraise[6] sont ensuite venus remplacer la pêche dans des variantes contemporaines, et la chantilly ou la gelée de groseilles ont remplacé le coulis de framboises[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La Pêche Melba : histoire d'un dessert mythique », L'Académie du goût,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Le Grand Larousse gastronomique, Paris, Larousse, , 989 p. (ISBN 978-2-03-582360-1 et 2-03-582360-9), p. 534.
  3. Stéphane Bern, Pourquoi sont-ils entrés dans l'Histoire ?, Albin Michel, , 240 p. (ISBN 978-2-226-43426-5, lire en ligne).
  4. Antoine de Baecque, La France gastronome. Comment le restaurant est entré dans notre histoire, Payot, , 236 p. (ISBN 978-2-228-92265-4, lire en ligne).
  5. Escoffier 1903, p. 731.
  6. Escoffier 1903, p. 729.
  7. Informations lexicographiques et étymologiques de « melba » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Auguste Escoffier, Le Guide culinaire : aide-mémoire de cuisine pratique, Paris, Art culinaire, (lire en ligne), p. 731.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]