Ora maritima

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Exemplaire contemporain de l'Ora maritima.

Ora maritima (en français : Rivages maritimes) est un poème en vers décrivant les côtes maritimes européennes, écrit par Avienus, probablement entre 350 et 355.

Il comportait probablement au moins deux livres. 713 vers ou fragments de vers, probablement du premier livre, nous ont été transmis.

Dédicace[modifier | modifier le code]

Le poème est dédié par Avienus à son ami Probus. L'opinion la plus répandue[1], à la suite d'Ausone et d'Ambroise de Milan[2], reconnaît en lui Sextus Claudius Pétronius Probus.

Genre[modifier | modifier le code]

La description est un périple.

Sources[modifier | modifier le code]

Le poème est une compilation d'ouvrages antérieurs.

Avienus cite, parmi ses sources, Salluste, Hécatée de Milet, Hellanicos d'Athènes, Philéas d'Athènes, Scylax de Caryandée, Pausimaque de Samos, Damastès de Sigée, Bacore de Rhodes, Euctémon, Cléon de Sicile ainsi qu'Hérodote et Thucydide.

Il cite aussi le périple d'Himilcon, transmis par d'anciennes annales puniques.

Éditions[modifier | modifier le code]

L'editio princeps d'Avenius est parue à Venise en 1488. Elle était fondée sur un manuscrit perdu de Giorgio Valla[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniela Ugolini et Christian Olive, « Béziers et les côtes languedociennes dans l'Ora Maritima d'Avienus (vv. 586-594) », Revue archéologique de Narbonnaise, vol. 20, no 1,‎ , p. 143–154 (DOI 10.3406/ran.1987.1308, lire en ligne, consulté le )
  • Luca Antonelli, « Aviénus et les colonnes d'Hercule », dans Mélanges de la Casa de Velázquez, (lire en ligne)
  • Aviénus (trad. Gwladys Bernard, préf. Jean-Baptiste Guillaumin), Les rivages maritimes, Les belles lettres, , 342 p. (ISBN 9782251014937)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jean Soubiran, introduction à Avienus, Aratus, Paris, Belles Lettres, 1981, 318 p. (p. 10).
  2. Jean-Pierre Callu, introduction à Symmaque, Lettres, livres I-II, Paris, Belles Lettres, 1972, 238 p. (citation : p. 227, note 2 de la page 116).
  3. Jules Marouzeau, Revue d'études latines, 2001.

Références[modifier | modifier le code]