Opération Light

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Description de cette image, également commentée ci-après
F4U Corsair effectuant un atterrissage d'urgence à bord du HMS Victorious après un raid sur des positions japonaises à Sigli, Sumatra. Son réservoir tombant s'est détaché et s'est enflammé.
Informations générales
Date 16 au
Lieu Sigli (Indes orientales néerlandaises)
Issue Victoire alliée
Belligérants
Alliés Axe
Commandants
Clement Moody (en) ?
Forces en présence
Eastern Fleet
40 avions

Théâtre d'Asie du Sud-Est de la Guerre du Pacifique

Batailles

Bombardement de l'Asie du Sud-Est (1944-45)
Coordonnées 5° 23′ 02″ nord, 95° 57′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : Indonésie
(Voir situation sur carte : Indonésie)
Opération Light Épisode de Bombardement de l'Asie du Sud-Est (1944-45)

L'Operation Light était une opération aéronavale britannique pendant la Seconde Guerre mondiale sous le commandement du contre-amiral Clement Moody. L'objectif était d'effectuer des frappes aériennes sur les positions japonaises à Sigli, au nord de Sumatra, en Indonésie, et une reconnaissance aérienne au-dessus des îles Nicobar du 16 au 23 septembre 1944.

L'opération devait coïncider avec le débarquement allié à Morotai, désigné par le nom de code Opération Tradewind[1], ainsi que le débarquement de la 1re division des Marines dans l'État de Peleliu (Palaos) lors de la bataille de Peleliu.

Action[modifier | modifier le code]

HMS Victorious

L'opération a été menée par les porte-avions HMS Victorious et HMS Indomitable, transportant des Vought F4U Corsairs, et escortée par le cuirassé HMS Howe, le croiseur HMS Cumberland, les destroyers Racehorse, Raider, Rapid, Redoubt, Relentless, Rocket et Rotherham.

Le raid a vu un certain nombre de problèmes.

  • Premièrement, en raison de l'inefficacité technique des porte-avions, le Victorious n'a pu lancer que 22 avions, et l' Indomitable a mis quarante minutes pour expédier seulement 18 avions.
  • Deuxièmement, les équipages de la Fleet Air Arm ont souffert d'un manque de renseignement sur la cible, une conséquence du manque d'avions de reconnaissance à très longue portée basés en Inde et à Ceylan.

Un rapport du raid déclare que "Après l'attaque, les combattants ont parcouru la zone à la recherche des grands bâtiments de la région qui seraient alors mitraillés dans l'espoir que les seigneurs japonais y étaient en résidence".

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jürgen Rohwer, "Chronology of the War at Sea, 1939–1945: The Naval History of World War Two", page 359, 2005.
  • Ray Sturtivant, "British Naval Aviation: The Fleet Air Arm, 1917–1990", Annapolis, Maryland: Naval Institute Press, 1990, (ISBN 0-87021-026-2), p. 124–125.
  • Neil McCart, "HMS Victorious, 1937–1969", p. 66, 1998.
  • M. J. Whitley, Battleships of World War Two: An International Encyclopedia, page 149, 1999.
  • Hobbs, David (2012). "The British Pacific Fleet: The Royal Navy's Most Powerful Strike Force" (2nd ed.). Seaforth Publishing. p. 52–54. (ISBN 9781783469222).
  • H. P. Willmott, "Grave of a Dozen Schemes: British Naval Planning and the War Against Japan, 1943–