Ode to My Father

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Ode to My Father
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Logo du film.
Titre original 국제시장
Gukjesijang
Réalisation Yoon Je-kyoon
Scénario Park Su-jin
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Genre Drame
Durée 126 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Ode to My Father (hangeul : 국제시장 ; RR : Gukjesijang ; litt. « Le marché (international) de Gukje ») est un film dramatique sud-coréen réalisé par Yoon Je-kyoon en 2014[1],[2]. Il dépeint l'histoire moderne de la Corée depuis les années 1950 jusqu'à aujourd'hui à travers la vie d'un homme ordinaire et sa participation à des événements tels que l'évacuation de Hungnam durant la guerre de Corée, la décision du gouvernement d'envoyer des infirmières et des travailleurs de mines en Allemagne de l'Ouest dans les années 1960, et la guerre du Viêt Nam[3].

Il est actuellement le 4e plus gros succès du box-office en Corée du Sud avec 14,2 millions d'entrées[4],[5],[6],[7], et totalise 105 millions $ de recettes pour un budget de 13,1 millions $[4].

Synopsis

En 1950, durant l'évacuation de Hungnam pendant la guerre de Corée, alors que des milliers de réfugiés fuient ce qui deviendra la Corée du Nord à bord de navires militaires américains, un enfant, Deok-soo, est séparé de sa sœur, Mak-soon, dans le chaos. En raison de cela, son père décide de rester derrière pour aller la chercher, disant à son fils d'emmener sa mère et ses deux frères et sœurs jusqu'au port de Pusan, où la tante de Deok-soo possède un magasin de produits importés. Avant de quitter Deok-soo et le reste de sa famille, le père oblige Deok-soo à promettre d’être le chef de famille à sa place.

En tant que fils aîné, Deok-soo devient le soutien de la famille dès son plus jeune âge, faisant toutes sortes de petits boulots pour subvenir aux besoins de la famille. Dans les années 1960, ses besoins financiers l'obligent à se rendre en Europe avec son meilleur ami, Dal-goo, où ils trouvent un travail dangereux comme gastarbeiters (en) (« travailleurs invités ») dans les mines de charbon allemandes pour payer les frais de scolarité de son frère à l'université nationale de Séoul. En Allemagne, Deok-soo tombe amoureux d’une autre travailleuse migrante, l’infirmière Young-ja. Après un accident dans la mine, Deok-soo quitte l'Allemagne en raison de l'expiration de son visa. Young-ja retourne en Corée quelques mois plus tard et lui dit qu'elle est enceinte de lui. Peu de temps après, ils se marient modestement, commencent une vie commune et ont deux fils.

Quelques années passent et la tante de Deok-soo meurt. L'oncle de Deok-soo, maintenant âgé et ayant besoin d'argent, décide de vendre le magasin de produits importés, un acte que Deok-soo désapprouve. Deok-soo décide de quitter la Corée à nouveau dans les années 1970 pour le Viêt Nam en guerre, en partie pour exaucer le vœu de sa sœur de faire un grand mariage en gagnant suffisamment d'argent pour racheter le magasin de produits importés à son oncle. Young-ja est inquiète, connaissant les dangers de la guerre, mais Deok-soo la convainc en partie en poussant son meilleur ami Dal-goo à y aller aussi. En dépit des assurances qu'il a données à sa femme, Deok-soo rentre en Corée infirme avec une jambe boiteuse. Il a été blessé par balle alors qu'il aidait des villageois à s'échapper d'un village viet-cong.

Deok-soo dirige le magasin avec sa femme et la vie s'écoule jusqu'en 1983, date à laquelle les principales chaînes de télévision de Corée du Sud inaugurent des émissions dans lesquelles des familles séparées par la guerre de Corée se retrouvent. Deok-soo est contacté pour apparaître dans l'une de ces émissions car un vieil homme de sa ville natale prétend être son père. À la télévision, les deux réalisent qu’ils sont tous les deux originaires de Hungnam, mais ils ne sont pas père et fils. La famille de Deok-soo est bouleversée par cette méprise, mais peu après, la même émission rappelle Deok-soo à l'antenne dans l’espoir de retrouver sa sœur, Mak-soon, disparue depuis longtemps. La personne présumée est une femme américano-coréenne ayant été adoptée enfant par une famille américaine pendant la guerre de Corée. Deok-soo discute avec elle tout au long de l'émission et réalise qu'elle est bien Mak-soon. Des retrouvailles physiques s'ensuivent lorsque sa sœur rentre en Corée. La mère de Deok-soo décède peu de temps après la réunion.

De nos jours, Deok-soo, devenu âgé, décide enfin de vendre le magasin de produits importés de sa tante, ce qu’il refusait obstinément de faire malgré les problèmes financiers du magasin. Il se rappelle l'évacuation de Hungnam quand il était petit, et de la promesse de son père de retrouver sa famille au magasin, expliquant ainsi pourquoi il l'a acheté et la gardé si longtemps. Dans la scène finale, Deok-soo dit à sa femme qu'il est temps de vendre le magasin, remarquant avec nostalgie que son père est probablement trop vieux pour être encore en vie et revenir.

Fiche technique

Distribution

Production

Ode to My Father est principalement tourné à Pusan, la ville natale du réalisateur Yoon Je-kyoon où il a également tourné ses précédents films, Miracle on 1st Street (en) (2007) et The Last Day (2009). Le tournage dure du au , notamment au marché de Gukje (en), le plus grand marché de rue en plein air de Pusan qui a ouvert dans les années 1950 avec une série d'étals installés par des réfugiés chassés par la guerre cherchant à gagner leur vie modestement[16]. Le tournage a également lieu à l'étranger, notamment en République tchèque et en Thaïlande (remplaçant respectivement l'Allemagne et le Viêt Nam)[17]. La popularité du film a par la suite stimulé le tourisme à Pusan, avec des visites guidées des lieux présentés dans le film, tels que le marché de Gukje, le marché de Jagalchi (en), Nampo-dong et Chojang-dong[18],[19].

Avec un budget de 13,1 millions $, Ode to My Father est la première grosse production coréenne à avoir mis en place un contrat de travail standard pour l’équipe, qui stipule que ses membres ne peuvent travailler plus de 12 heures par jour. Ils reçoivent une rémunération pour les heures supplémentaires et une journée complète de congé une fois par semaine. Les domaines de la culture, des arts et des loisirs en Corée ignorent généralement les lois et règlements du travail car une tradition profondément enracinée fait que les jeunes employés sont surchargés de travail mais rarement payés. Après une longue campagne des professionnels du cinéma, le premier film coréen réalisé avec un contrat de travail standard est Venus Talk (en) en 2013, mais Ode to My Father est allé plus loin en faisant respecter le contrat dès la phase de pré-production et en veillant à ce que les bonus soient distribués équitablement à l'ensemble de l'équipe. Le réalisateur Yoon déclare que les coûts de production ont augmenté de 300 millions de won à cause de ces contrats, mais que les gens travaillent plus dur et plus volontiers, ce qui finit par améliorer la qualité du travail[20].

Sortie

Le film sort en Corée du Sud le . Il domine le box-office, attirant 1,5 million de spectateurs durant ses cinq premiers jours pour un total de 1,5 milliard de won de recettes[21],[22]. Le film reste n°1 pendant cinq semaines consécutives, malgré la concurrence de nombreuses nouveautés[23]. Au , il totalise 10 001 709 entrées, ce qui en faisait le 11e film coréen (et le 14e au total) à atteindre 10 millions d'entrées dans l'histoire du pays[24],[25],[26],[27],[28].

Dans sa huitième semaine d'exploitation, Ode to My Father est devenu le 2e plus gros succès du box-office en Corée du Sud de l'histoire du cinéma sud-coréen, avec 14,2 millions d'entrées[6],[29]. Au , le film a rapporté 105 millions $ de recettes en Corée du Sud[4].

En Amérique du Nord, le film est projeté pour la première fois à Los Angeles le et attire plus de 6 000 spectateurs après quatre jours de sortie, principalement des immigrants coréens de première génération âgés de plus de 50 ans[30]. À compter du , il sort dans 43 villes américaines et canadiennes telles que New York, Chicago, Washington D.C., Boston, Seattle, Toronto, et Vancouver[31].

Il est également projeté dans la section Panorama de la Berlinale 2015 avec parmi le public, 20 immigrants d'origine coréenne de première génération, dont les expériences sont visibles dans le film[32],[33].

Accueil critique

Le film reçoit des critiques mitigées et suscite une controverse au sujet de sa prétendue tentative d'idéalisation du passé sous les régimes autoritaires[34]. Cela commence lorsque la présidente Park Geun-hye insiste sur la nécessité du patriotisme en citant une scène du film dans laquelle le mari et la femme arrêtent soudainement une dispute et rendent hommage au drapeau national lorsqu'ils entendent l'hymne national[2]. Plusieurs critiques de films et de la culture le qualifie de film « conservateur » ou de « droite » qui glorifie l'industrialisation, bien que le chef de l'opposition libérale Moon Jae-in soit en désaccord, affirmant que « c'était la réalité de cette période[35] ». Le critique Huh Ji-woong déclare qu'il « soulignait que les sacrifices des personnes âgées comparées à leurs attitudes nonchalantes actuelles devraient être identifiées comme un problème réel », tandis que le critique Chin Jung-kwon déclare que le film s'apparente à un « drame larmoyant de mauvaise catégorie[36] ».

En dépit de l'accueil mitigé des critiques, le film continue d'être populaire parmi le public. Selon le critique de journal, Jeong Ji-wuk, le débat politique aide de façon ironique le résultat du film au box-office : « Il a réussi à dépasser les 10 millions de spectateurs par la combinaison de plusieurs facteurs, tels que l'histoire d'une famille et d'un père, la curiosité suscitée par les débats politiques, et une stratégie marketing agressive de CJ Entertainment[37] ». On pense également que la nostalgie est la force motrice de son succès commercial, les spectateurs âgés de 40 ans et plus représentant 34,5% des ventes de billets (malgré l'absence relative de buzz sur les réseaux sociaux)[38]. Le critique Kim Hyeong-seok déclare : « Le public qui a vécu à l'époque dans laquelle Deok-soo a vécu aura l'impression que le film est un hommage et se sent nostalgique et réconforté[39] ».

Le réalisateur Yoon a toutefois déclaré qu'il avait délibérément exclu tout point de vue politique dans le film et qu'il « voulait seulement parler de son père et de sa génération, qui se sont sacrifiés pour leurs enfants » et « a fait un film familial qui puisse être regardé par trois générations différentes[2] ». Considérant le film comme un hommage personnel à son père (il a utilisé les vrais noms de ses parents, Deok-soo et Young-ja, pour les personnages principaux), Yoon déclare : « Mon père est décédé quand j'étais à la fac et je n'ai pas eu la chance de lui dire merci. J'espère que le film servira de message entre l'ancienne et la jeune génération[35],[39] ».

Adaptations

Une adaptation indienne, Bharat (en), avec les acteurs de Bollywood Salman Khan et Katrina Kaif et réalisée par Ali Abbas Zafar (en), est annoncée pour 2019[40].

Prix et nominations

Année Prix Catégorie Récipiendaire Issue
2015 10e cérémonie des Max Movie Awards Meilleur film Ode to My Father Nomination
Meilleur réalisateur Yoon Je-kyoon Nomination
Meilleur acteur Hwang Jeong-min Nomination
Meilleur acteur dans un rôle secondaire Oh Dal-soo Nomination
Meilleure actrice dans un rôle secondaire Ra Mi-ran Nomination
Meilleure nouvelle actrice Kim Seul-gi (en) Lauréat
20e cérémonie des Chunsa Film Art Awards[41] Meilleur acteur Hwang Jeong-min Nomination
Meilleur scénario Park Su-jin Lauréat
Prix spécial du public pour le meilleur film Ode to My Father Lauréat
9e cérémonie des Asian Film Awards[42] Meilleur film Ode to My Father Nomination
17e cérémonie du Festival du film d'Extrême-Orient d'Udine[43] Prix du public Ode to My Father Lauréat
51e cérémonie des Baeksang Arts Awards Meilleur réalisateur Yoon Je-kyoon Nomination
10e cérémonie des APN[44] Awards[45],[46] Récipiendaire Yoon Je-kyoon Lauréat
19e cérémonie du Festival international du film fantastique de Puchon[47] Prix It Star Oh Dal-soo Lauréat
24e cérémonie des Buil Film Awards Meilleur acteur dans un rôle secondaire Oh Dal-soo Nomination
Meilleur scénario Park Su-jin Nomination
Prix du jury des lecteurs de Buil Ode to My Father Lauréat
35e cérémonie des Korean Association of Film Critics Awards[48] Top 10 des films de l'année Ode to My Father Lauréat
52e cérémonie des Grand Bell Awards Meilleur film Ode to My Father Lauréat
Meilleur réalisateur Yoon Je-kyoon Lauréat
Meilleur acteur Hwang Jeong-min Lauréat
Meilleure actrice Kim Yoon-jin Nomination
Meilleur acteur dans un rôle secondaire Oh Dal-soo Lauréat
Meilleure actrice dans un rôle secondaire Ra Mi-ran Nomination
Meilleur scénario Park Su-jin Lauréat
Meilleure photographie Choi Young-hwan Lauréat
Meilleur montage Lee Jin Lauréat
Prix spécial de haute technologie Han Tae-jeong, Son Seung-hyeon,
Kim Dae-jun, Kim Jeong-su,
Akira Kai (effets visuels)
Lauréat
Lee Hee-eun, Hwang Hyo-kyun
(maquillage spécial)
Nomination
Meilleur enregistrement de son Lee Seung-cheol, Han Myeong-hwan Lauréat
Meilleur planification Lauréat
36e cérémonie des Blue Dragon Film Awards Meilleur film Ode to My Father Nomination
Meilleur réalisateur Yoon Je-kyoon Nomination
Meilleur acteur dans un rôle secondaire Oh Dal-soo Lauréat
Meilleure actrice dans un rôle secondaire Ra Mi-ran Nomination
Meilleur montage Lee Jin Nomination
Meilleure direction artistique Ryu Seong-hee Lauréat
Meilleure musique Lee Byeong-woo Nomination
Prix technique Han Tae-jeong, Son Seung-hyeon,
Kim Dae-jun, Kim Jeong-su,
Akira Kai (Visual Effects)
Nomination
Prix du public
pour le film le plus populaire
Ode to My Father Lauréat


Notes et références

  1. Hyun-soo Kim, « JK YOUN, Director of ODE TO MY FATHER: "I can't wait to see international audiences' reactions" », sur Korean Cinema Today, (consulté le )
  2. a b et c Hyun-mok Jung, « Smash-hit films criticized for political leanings », sur Korea JoongAng Daily, (consulté le )
  3. June Kim, « In Focus: Ode to My Father », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )
  4. a b et c Sonia Kil, « Korea Box Office: Kingsman and Imitation Game Hotter Than Fifty Shades or Focus », sur Variety, (consulté le )
  5. « Ode to my Father becomes second most-viewed Korean film », sur The Korea Times, (consulté le )
  6. a et b « Ode to My Father Passes Avatar on All-Time Box-Office List », sur Chosun Ilbo, (consulté le )
  7. (en) « Salman Khan to be in a remake of Korean film Ode To My Father? / Bollywood Life », sur Bollywood Life, (consulté le ).
  8. Patrick Frater, « BUSAN: CJ Entertainment Announces Next Year’s Slate », sur Variety, (consulté le )
  9. Ji-hye Lee, « ODE TO MY FATHER Leading Man HWANG Jung-min: "I wanted to present a realistic portrayal of all fathers in Korea" », sur Korean Cinema Today, (consulté le )
  10. Ji-hye Lee, « ODE TO MY FATHER HWANG Jung-min: "I wanted to revive the lives of all fathers through my performance" », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )
  11. Hyo-won Lee, « Lost Actress Yunjin Kim Reflects on Immigrant Life, Talks About New South Korean Drama », sur The Hollywood Reporter, (consulté le )
  12. « Kim Yun-jin Takes Advantage of Success to Help Children in Need », sur The Chosun Ilbo, (consulté le )
  13. Julie Jones, « Ode To My Father Star Discovered Through YouTube Video », sur KDramaStars, (consulté le )
  14. a b et c « 6 Things You Might Not Have Known About I.O.I's Jeon Somi », sur Soompi, (consulté le )
  15. Min-jin Kim, « Film director praises Yunho's passion for acting », sur K-Pop Herald, (consulté le )
  16. Sung-young Yang, « They Were There! In Gukje Market », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )
  17. Soon-jin Song, « YOON Je-Kyun's GUKJE MARKET Wraps Filming », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )
  18. Jong-hyun Baek et So-young Sung, « Popularity of Ode boosts tourism in Busan », sur Korea JoongAng Daily, (consulté le )
  19. « Busan offers tour of locations from Ode to My Father », sur The Korea Herald, (consulté le )
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  23. Sonia Kil, « Korea Box Office: Ode and Love Forecast top Chart, Sniper Opens in Eighth », sur Variety, (consulté le )
  24. Jean Noh, « Ode To My Father tops 10m in S Korea », sur Screen Daily, (consulté le )
  25. « Film on modern Korean history tops 10 mln in attendance », sur The Korea Herald, (consulté le )
  26. Bo-eun Kim, « Ode to My Father hits 10 million in ticket sales », sur The Korea Times, (consulté le )
  27. So-young Sung, « Ode reaches 10 million admissions », sur Korea JoongAng Daily, (consulté le )
  28. « Ode to My Father Becomes 11th Film to Draw Over 10 Million Viewers », sur The Chosun Ilbo, (consulté le )
  29. « Ode to My Father 2nd Biggest Box-Office Hit of All Time », sur The Chosun Ilbo, (consulté le )
  30. « History Weepie Strikes Chord with Korean Americans », sur The Chosun Ilbo, (consulté le )
  31. Ina Yoon, « ODE TO MY FATHER North American Release Confirmed », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )
  32. « Panorama 2015: Probing the Past to Shape the Future » [archive du ], sur Berlinale, (consulté le )
  33. « Korean Weepie Screened at Berlin Film Fest », sur The Chosun Ilbo, (consulté le )
  34. Pierce Conran, « Review: ODE TO MY FATHER Puts Blockbuster Spin On Melodrama », sur Twitch Film, (consulté le )
  35. a et b Sung-mi Ahn, « Ode to My Father stirs nostalgia, controversy », sur The Korea Herald, (consulté le )
  36. Eun-soo Jin, « Ode to My Father still No. 1 despite controversy », sur Korea JoongAng Daily, (consulté le )
  37. (en) « Film on modern Korean history tops 10 mln in attendance », Yonhap, (consulté le )
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  45. Ho-jung Won, « Kim Hye-soo, Ahn Sung-ki, JK Youn to receive Asia-Pacific film awards », sur The Korea Herald, (consulté le )
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  48. Pierce Conran, « THE THRONE Tops Korean Association of Film Critics Awards », sur Korean Film Biz Zone, (consulté le )

Liens externes