Nikolaï Afrikanovitch Borovko

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Nikolaï Afrikanovitch Borovko
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
SimferopolVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Enbe el OdesoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Afrikan Ivanovitch Borovko (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
N.N. (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Antonina Justinovna Tchaïkovskaïa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Nina Langlet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Vasil Nikolaï Afrikanovitch Borovko (-), connu sous le pseudonyme Enbe el Odeso[N 1], est un pionnier de l’espéranto, professeur et journaliste russe.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Nikolaï Borovko nait le à Zastavna[1]. Il est le quatrième enfant d’Afrikan Ivanovitch Borovko et son épouse, décédée quelques heures après avoir donné naissance à Nikolaï Borovko[2].

En 1884, il devient officier de l’armée russe et est envoyé dans le bataillon des tireurs d’élite d’Odessa[2].

Exil en Sibérie[modifier | modifier le code]

En 1884, Nikolaï Borovko est arrêté pour possession de livres interdits sur la démocratie et envoyé à Zaïssan, en Sibérie pour accomplir une peine de travaux forcés de cinq ans[2],[3].

Implication dans le mouvement espérantiste[modifier | modifier le code]

Maladie et mort[modifier | modifier le code]

En 1911, son fils Lev Nikolajevitch Borovko, âgé de six ans, décède[2]. Nikolaj Borovko rend journellement visite à la tombe de son fils[2]. Il attrape alors un rhume qui s'aggrave en néphrite, de laquelle il guérit[2].

En 1913, à la suite d'un rhume aboutissant à nouveau sur une néphrite, il décède le [2].

Publications[modifier | modifier le code]

Nikolaj Borovko contribue aux journaux La Esperantisto et Lingvo Internacia, ainsi qu'à la rédaction du Jarlibro Esperantista à Uppsala, en 1897[4].

Œuvres originales[modifier | modifier le code]

Traductions[modifier | modifier le code]

Borovko traduit, en espéranto, de nombreuses œuvres. En 1895, il traduit L'Invité de pierre d'Alexandre Pouchkine sous le nom de La ŝtona gasto[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Enbe est une lecture de ses initiales. Odeso désigne la ville d’Odessa en espéranto. El signifie de en espéranto.

Référence[modifier | modifier le code]

  1. (eo) « Enciklopedio de Esperanto — B », sur eventoj.hu (consulté le ).
  2. a b c d e f et g (eo) « Nina rakontas pri sia patro » (consulté le ).
  3. (en) Geoffrey Sutton, Concise Encyclopedia of the Original Literature of Esperanto, 1887-2007, Mondial, (ISBN 978-1-59569-090-6, lire en ligne)
  4. a et b « En la rombro (recenzo de N. Stepanov) », sur esperanto-ondo.ru (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]