Maximilien Alfred Bonnet
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalités | |
Formation | |
Activités | |
Enfant |
A travaillé pour |
Université de Montpellier (d) (à partir de ) |
---|---|
Distinction |
Maximilien Alfred Bonnet (1841-1917) est un philologue, latiniste et universitaire français d'origine suisse et allemande.
Biographie
[modifier | modifier le code]Max Bonnet naît le à Francfort-sur-le-Main où son père, Louis Bonnet, suisse d'origine, est pasteur de l'Église réformée française[1]. La famille Bonnet, originaire du Dauphiné, s'est réfugiée en Suisse après la révocation de l'édit de Nantes[1]. Il étudie à l'université de Bonn, puis est chargé de cours à l'académie de Lausanne de 1866 à 1874. Il démissionne en 1874 et travaille dans l'enseignement secondaire à Paris, tout en préparant sa thèse[1]. Il est nommé suppléant, puis chargé de cours à l'université de Montpellier en 1881. Il soutient en 1890 sa thèse sur Le latin de Grégoire de Tours à la Sorbonne[2] et est nommé, la même année, professeur à la faculté des lettres de Montpellier, titulaire de la chaire de langue et littérature latines[3]. Il a réalisé les premières éditions modernes de plusieurs apocryphes du Nouveau Testament.
Il est membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et chevalier de la Légion d'honneur (1910)[1].
Sa fille, Marie Bonnet, est directrice d'une maison des étudiantes à Paris[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- Narratio de miraculo a Michaele archangelo Chonis patrato, adjecto Symeonis Metaphrastus de eadem re libello (Paris, 1890)
- Le Latin de Grégoire de Tours (1890)
- Latin - Le Livre des Miracles de l'Apôtre André (1885)
- Latin - Les Actes de Thomas (Leipzig, 1883)
- Latin - Les Actes d'André (1895)
- Acta apostolorum apocrypha (1891), en collaboration avec Richard Adelbert Lipsius.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Alfred Maximilien Bonnet » (voir la liste des auteurs).
- Patrick Cabanel, « Max (Maximilien Alfred) Bonnet », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1 AC, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN 978-2846211901), p. 376-377.
- Françoise Huguet, « Les thèses de doctorat ès lettres soutenues en France de la fin du XVIIIe siècle à 1940 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation, (consulté le ).
- New International Encyclopedia, Volume 3, 1914, « BONNET, Alfred Maximilien (1841- ) ». « A classical philologist, born in Frankfort-on-the-Main in 1841. He studied at Bonn and became professor of the Latin language and literature at Montpellier. »
- Nicole Fouché, « Des Américaines protestantes à l'origine des « University Women » françaises 1919-1964 », Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français, vol. 146, , p. 144-145 (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Patrick Cabanel, « Max (Maximilien Alfred) Bonnet », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 1 AC, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN 978-2846211901), p. 376-377. .
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Historien allemand de l'Antiquité
- Philologue français
- Latiniste français
- Enseignant à l'université de Montpellier
- Étudiant de l'université rhénane Frédéric-Guillaume de Bonn
- Naissance en novembre 1841
- Naissance à Francfort-sur-le-Main
- Naissance dans la ville libre de Francfort
- Décès en février 1917
- Décès à Montpellier
- Décès à 75 ans