Mathcore

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Mathcore
Origines stylistiques Metalcore, punk hardcore, math rock, progressive metal, grindcore, sludge metal, noise rock
Origines culturelles Début des années 1990, Amérique du Nord
Instruments typiques chant, guitare, basse, batterie
Popularité Underground dans les années 1990, popularisé dans les années 2000
Voir aussi Progressive metal, avant-garde metal, post-metal, technical death metal

Le mathcore est un style dissonant du metalcore et complexe de par sa rythmique. Il tient ses racines de groupes tels que Converge, Botch[1],[2] et The Dillinger Escape Plan[3]. Le terme mathcore est une déclinaison du math rock. Des groupes math rock tels que Slint, Don Caballero, Shellac et Drive Like Jehu ont influencé le mathcore, bien que le genre soit plus associé au metalcore. Les groupes proéminents de mathcore sont associés au metalcore et au grindcore[4],[5],[6],[7],[8].

Histoire

The Dillinger Escape Plan en 2005.

La première racine du mathcore remonte en 1984 avec le groupe Black Flag, et leur album intitulé My War[9]. De nombreux groupes de la scène mathcore ont composé pour l'album de Black intitulé Black on Black[10].

Dans les années 1990, les groupes désormais décrits dans la catégorie mathcore se regroupent en « noisecore ». Kevin Stewart-Panko du magazine Terrorizer regroupent des groupes tels que Neurosis, Deadguy, Cave In, Today Is the Day, The Dillinger Escape Plan, Converge, Coalesce, Candiria, Botch, et Psyopus sous cette catégorie[11]. Stewart-Panko décrit le son de ces groupes comme « dynamique, violent, discordant, technique, brutal, décalé, un mélange sans limite de metal, hardcore, prog, math rock, grind et jazz[11]. » Cependant, ce terme décrit également une variante du grindcore plus dissonante, connue sous le nom de « noisegrind », moins complexe et dynamique[12].

Le terme de mathcore décrit l'influence du math rock sur le genre : math rock avec hardcore. Les premiers groupes connus à enregistrer sous ce terme incluent Rorschach, Starkweather, Botch, et Converge. Au travers des années 1990, d'autres groupes naissent comme Cave In originaire du Massachusetts, Cable originaire du Connecticut, Coalesce originaire de Kansas City, et Knut originaire de Suisse. Le terme mathcore est crédité depuis la sortie Calculating Infinity composé par The Dillinger Escape Plan. The Dillinger Escape Plan est souvent considéré comme le « pionnier » du mathcore[13]. Le style se référait auparavant sous le terme de « noisecore[7],[14] », qui pouvait également se confondre avec un style de techno hardcore et au premier genre du grindcore[15].

Au début des années 2000, de nouveaux groupes mathcore font leur apparition. Ces groupes étaient rarement considérés comme tels, mais souvent liés aux pionniers du mathcore ou ayant particulièrement influencé le genre. Les premiers enregistrements de Norma Jean sont souvent comparés à ceux de Converge et Botch[16],[17],[18]. D'autres nouveaux groupes mathcore influencé par d'anciens groupes mathcore incluent Car Bomb[19]. The Locust[20], Daughters[21], Some Girls[22], Look What I Did[23] et The Number Twelve Looks Like You[24].

Le terme est généralement utilisé par les journalistes, plutôt que les musiciens eux-mêmes. Jacob Bannon du groupe Converge explique « je ne sais pas réellement ce qu'est le mathcore. Converge est un groupe agressif. Nous utilisons bien sûr des éléments hardcore, punk, et metal [...][25]. »

Notes et références

  1. (en) Botch - We Are The Romans Review
  2. (en) San Francisco Bay Guardian : article : « The Gap's attack on kids »
  3. (en) TV3 > News > Story > Mathcore band the 'Dillinger Escape Plan' visit NZ
  4. (en) Keith Kahn-Harris, Extreme Metal, Berg Publishers, (ISBN 1-84520-399-2), p. 4 :

    « Contemporary grindcore bands such as The Dillinger Escape Plan [...] have developed avant-garde versions of the genre incorporating frequent time signature changes and complex sounds that at times recall free jazz. »

  5. (en) Epitaph Records, « Dillinger Escape Plan artist info » (consulté le )
  6. (en) Vik Bansal, « Miss Machine review », sur Music OMH, (consulté le )
  7. a et b (en) Whitney Strub, « Behind the Key Club: An Interview with Mark "Barney" Greenway of Napalm Death " », sur PopMatters, (consulté le )
  8. (en) Jason Buchanan, « The Dillinger Escape Plan: Miss Machine - The DVD », sur Allmovie (consulté le )
  9. (en) Steven Blush, American Hardcore: A Tribal History, "Thirsty and Miserable", Los Angeles: Feral House, 2001, p. 66
  10. (en) Mark Prindle, « Citizine interview with Greg Ginn », (consulté le ).
  11. a et b (en) Kevin Stewart-Panko, The Decade in Noisecore, , chap. 75, p. 22-23
  12. (en) "Grindcore Special" (2009), Terrorizer, 180, 41-56 p. 44.
  13. (en) « Mathcore band the 'Dillinger Escape Plan' visit NZ », sur 3news.co.nz (consulté le )
  14. (en) "Botch ... a noisecore pioneer", 'Terrorizer, "Grindcore Special", #180, Feb. 2009, p. 63.
  15. (en) Terrorizer, "Grindcore Special", n°180, fév. 2009, p. 44.
  16. (en) Bosler, Shawn, « Christian metalcore heavyweights Norma Jean make new believers with O’ God, the Aftermath », sur Decibel Magazine (consulté le ).
  17. (en) Bansal, Vik, « Norma Jean - O God The Aftermath (Abacus) », sur musicOMH.com (consulté le ).
  18. (en) Heisel, Scott, Listening Station, p. 168.
  19. (en) Angle, Brad, Centralia review (lire en ligne)
  20. (en) Ken McGrath, « Destruction and Chaos are Never Far Behind. Interview with Bobby Bray. », sur Sorted Magazine, (consulté le ).
  21. (en) Steve Carlson, « Hell Songs review », sur Blog Critics, (consulté le ).
  22. (en) San Diego Reader, « Some Girls » (consulté le ).
  23. (en) Harris, Chris, « Look What I Did Name Upcoming LP 'Atlas Drugged' », sur Noisecreep.
  24. (en) Miller, Kirk, « The Number Twelve Looks Like You: Put on Your Rosy Red Glasses - You know, the kind Bootsy Collins wears... », sur Decibel Magazine (consulté le ).
  25. (en) « Interview with Rebecca Huval, Axe to Grind: Four Tense Questions with Converge », sur New York Press, .

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