Machine attrape-peluche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 août 2021 à 17:40 et modifiée en dernier par Martin-78 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Machine attrape-peluche à Niigata.
Machine attrape-peluche à Trouville (France).

Une machine attrape-peluche, machine attrape-jouet, machine à pince, UFO catcher (Japon) ou machine à toutous (Québec) est une machine de jeu composée d’une caisse de verre ou de plexiglas transparent contenant plusieurs objets de même type, souvent des peluches, dont le joueur essaie d’attraper un exemplaire à l’aide d’une pince mécanique dont il commande les mouvements depuis l'extérieur.

Historique

Les premiers prototypes de machines de ce type sont apparues eu début du XXe siècle, renfermant des grues miniatures et permettant d'attraper des sucreries[1].

D’origine japonaise, les machines attrape-peluche sont apparues dans les années 1980 aux côtés des bornes d’arcade. On en trouve dans les salles d’arcade, les supermarchés, les halls de cinéma, les centres commerciaux et hypermarchés, les fêtes foraines entre autres. Elles sont particulièrement populaires au Japon, en Corée et à Taïwan où il existe des espaces qui leur sont entièrement consacrés et où les prix peuvent être très variés (sous-vêtements, perceuses par ex. en Corée, crustacés vivants en Chine). Le nom UFO catcher (litt. « attrape OVNI »), généralement employé en japonais courant, est celui du modèle le plus connu produit par la société Sega. À partir de 2007, des versions internet sont apparues (ex. : Puffle Round-Up de Club Penguin).

Principe

Le joueur met de l’argent dans un monnayeur. Il peut alors positionner, à l’aide d’une manette ressemblant à un joystick manipulée durant 15 à 30 secondes (exceptionnellement une minute), une pince située au sommet de la boîte transparente. La pince se déplace d’avant en arrière et sur les côtés dans un plan horizontal fixe. Dans certains modèles, les commandes avant-arrière et latérales sont séparées et doivent être utilisées une seule fois successivement, en commençant par la première ; le temps de commande n’est pas en principe limité dans ce cas. À la fin du temps imparti ou sur pression d’un bouton, la pince descend et se referme, saisissant idéalement un objet, qui est évacué par une chute située dans un coin de la boîte et aboutit dans un compartiment où le joueur peut le reprendre. Parfois, il est possible de modifier la position de la pince durant sa descente.

Développement

La première version de ce jeu, Crown 602 fabriquée par Taito, est apparue au Japon en 1965. Il s’agissait d’un modèle miniature qui ne permettait d’attraper que de minuscules objets comme des bonbons. Les versions de taille actuelle proposant des peluches ont pénétré durant la deuxième moitié des années 1980 dans les salles d’arcade dont les gérants cherchaient à diversifier les attractions.

Aux États-Unis, les attrape-peluche sont apparus pour la première fois chez Pizza Hut dans la seconde moitié des années 1980, avant d’être adoptées par d’autres chaînes comme Fred Meyer, Haggens, Safeway ou Sugar Loaf. Dans les années 1990, des associations sportives (NFL par ex.) les ont adoptées pour proposer des souvenirs tels que des balles portant des noms de joueurs. En 1995, la société Pixar a distribué des personnages de Toy Story dans ces machines.

Controverse

Certains joueurs accusent les fabricants et gérants de rendre parfois le jeu trop difficile. Selon l'émission de télévision britannique Brainiac: Science Abuse, deux dispositifs de réglage permettent aux fabricants de régler la force de prise de la pince. Si elle est trop faible, il devient impossible d'attraper un objet quelle que soit l'habileté du joueur. Les producteurs d'attrape-peluche démentent ces accusations.

La présence occasionnelle d'animaux vivants parmi les prix (crustacés en Chine, tortues domestiques au Japon) a entraîné des protestations de la part des organismes de protection des animaux[réf. souhaitée].

Notes et références