Louis de Ségur-Lamoignon
Président Société centrale des chasseurs (d) | |
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Hôtel particulier, 5 avenue Hoche (d) |
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Marie de Reiset (d) |
Conjoint |
Suzanne du Buit (d) |
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Propriétaire de |
Château de Méry-sur-Oise, hôtel particulier, 5 avenue Hoche (d) |
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Conflit |
Le comte Louis de Ségur-Lamoignon est un militaire et homme d'affaires français, né le à Paris et mort le au château de Méry-sur-Oise[1].
Biographie
Louis Marie Frédéric Guillaume de Ségur-Lamoignon est le fils du comte Edgar de Ségur-Lamoignon (fils d'Eugène de Ségur et de Sophie Rostopchine) et de Marie de Reiset (fille de Frédéric Reiset). Sa grand-mère, la comtesse de Ségur, lui dédia son roman Quel amour d’enfant !.
Carrière militaire
Élève à l'École militaire de Saint-Cyr de 1880 à 1882 (promotion des Kroumirs), il sert comme officier de cavalerie et est détaché à sa demande à l'escadron des spahis sénégalais. Il prend part entre autres aux batailles de Samory et de Bakel en 1886.
Il épouse en 1887 Rosa Maria Arguelles (1867-1923), d'une famille péruvienne très influente par ses alliances et ses intérêts miniers, cousine germaine de la marquise de Gabriac. Ils seront les parents de Philippe, marié à la sœur du ministre Edmond Barrachin, et de Guillaume, connu comme acteur sous le nom de « Guillaume de Sax » et qui épousera la célèbre actrice Cécile Sorel.
L'homme d'affaires
Il se lance dans les affaires, et plus particulièrement dans les entreprises ferroviaires. Il devient ainsi vice-président et administrateur-délégué de la Compagnie internationale des wagons-lits et de la Compagnie Internationale des Grands Hotels[2].
Il est président de la Banque générale française.
Il est membre du comité de patronage de l'École catholique d'arts et métiers de Lille, la première de France, dès sa création en 1898.
Il fonde plusieurs sociétés, dont la Société française de tramways électriques et de chemins de fer en 1899 et la Société des Chemins de fer de la Manche en 1904, qu'il préside. Il est également le président de la Compagnie des tramways de Lourdes, de la Compagnie générale de construction et de l'Élysée Palace Hôtel company. Il siège aussi au conseil d'administration de Pullman Company[3],[4] et de la Compagnie parisienne d'éclairage et de chauffage par le gaz.
Il est élu président de la Société centrale des chasseurs en 1913.
Veuf de sa première épouse, il se remarie en 1928, à l'abbaye de Royaumont, avec Suzanne du Buit (1876-1963), nièce du bâtonnier Henry du Buit et veuve de l'industriel Édouard Goüin[5], ainsi que mère notamment d'Henry Goüin et de la comtesse de Ganay. Il meurt deux ans plus tard, le , dans son château de Méry-sur-Oise.
Notes et références
- Journal des débats politiques et littéraires, 2 février 1930
- Jean-Marc Léri, Emmanuel Daydé, Jacqueline Lafargue, « Du palais au palace: des grands hôtels de voyageurs à Paris au XIXe siècle », ACR, 1998
- Julian John Morel, « Pullman, the Pullman Car Company: Its Services, Cars, and Traditions », David & Charles, 1983
- Hubert Bonin, « La Banque de l'union parisienne (1874/1904-1974): histoire de la deuxième grande banque d'affaires française », Plage, 2001
- Rang-Ri Park-Barjot, « La société de construction des Batignolles: Des origines à la première guerre mondiale, 1846-1914 », Presses Paris Sorbonne, 2005
Bibliographie
- Jean Lambert-Dansette, Histoire de l'entreprise et des chefs d'entreprise en France, Volume 5, éditions L'Harmattan, 2009
- Michel Harouy, Un petit train de la Manche: Granville, Coutances, Lessay, Sainte-Mère-Église, Montebourg, 1907-1932, éditions Cheminements, 2006