Louis Jorrand

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Louis Jorrand
Fonctions
Député de la Creuse

(3 ans, 1 mois et 21 jours)
Gouvernement Convention nationale
Député au Conseil des Cinq-Cents

(2 ans, 7 mois et 7 jours)
Conseiller général de la Creuse
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Moutier-d'Ahun (Creuse)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Ahun (Creuse)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Modérés
Profession Notaire
députés de la Creuse

Louis Jorrand, né le à Moutier-d'Ahun (Creuse), mort le à Ahun (Creuse), est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils de François Jorrand, notaire royal et de Marianne Tixier. Licencié en droit en 1778, il succède à son père comme notaire en 1780 avec une dispense d'âge.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En septembre 1792, Jorrand, alors administrateur du département de la Creuse, en devient député, le cinquième sur sept, à la Convention nationale[1].

Il siège sur les bancs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la détention durant la guerre et le bannissement un an après la paix, se prononce en faveur de l'appel au peuple mais rejette le sursis[2]. Il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat qu'il qualifie de fou, jugeant « que sa place est aux Petites-Maisons »[3]. En revanche, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[4].

Sous la Convention thermidorienne, Jorrand est élu, en floréal an III (mai 1795), membre de la Commission des Vingt-et-Un chargée d'enquêter sur la conduite du député Joseph Le Bon, envoyé en mission dans les départements du nord de la France[5].

Sous le Directoire, Jorrand est élu député au Conseil des Cinq-Cents. Lors du renouvellement de ventôse an V (mars 1797), il est tiré au sort pour rester jusqu'en prairial an VI (mai 1798)[6].

Après le coup d'État du 18 brumaire, il est membre du Conseil général de la Creuse de l'an VIII à 1816, tout en continuant à exercer sa profession de notaire.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Maurice Favone, Histoire de la Marche., Dorbon aîné éditeur,  ;

Sources[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 40.
  2. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI », sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 54.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 533.
  5. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°231 du 21 floréal an III (10 mai 1795), Convention nationale, séance du soir du 18 floréal (7 mai), p. 4.
  6. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.