Louis-Isidore Journot

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Louis-Isidore Journot
Journot en marin (avant 1892, Desrez).
Naissance
Décès
Autres noms
Louis Journot
Nationalité
Activité
Formation
Maître
Influencé par
Distinction
Prix de la Société française de gravure
Archives conservées par

Louis-Isidore Journot (1867-1935) est un graveur français, proche de Loÿs Delteil, et qui travailla au musée du Louvre.

Biographie

Louis-Isidore Journot est né le au Port-Marly[2]. Il entre à l'École nationale supérieure des arts décoratifs (Paris) et fréquente la classe d'Alphonse Lamotte. Il effectue son service militaire dans la marine à Cherbourg[3].

Il expose au Salon des artistes français à partir de 1892 et devient membre de la Société organisatrice en 1904. Entre-temps, il décroche plusieurs mentions, dont une pour un portrait de Gladstone (1892), puis une bourse de voyage en 1899. Il signe « Louis Journot » ses travaux au burin et à l'eau-forte, qui sont essentiellement des gravures d'interprétation, d'après ses contemporains comme Alexandre Cabanel, Ary Scheffer, Isidore Pils, etc., ou des maîtres anciens comme Botticelli ou Nicolas de Largillierre[3]. Quelques travaux sont publiés dans la revue L'Artiste.

En , il rejoint Loÿs Delteil qui forme la société artistique « La Liane », regroupant entre autres les peintres André Dauchez, Jules-Edmond Cuisinier, Pierre-Amédée Marcel-Béronneau, le critique Noël Clément-Janin, les sculpteurs Henri-Théophile Bouillon et Jean Tarrit (1866-1950), l'aquarelliste Marguerite Fruchard ; ils exposent à la galerie de La Bodinière en décembre, et l'année suivante, La Liane publie un album d'estampes. Cette association s'évertue à promouvoir les techniques traditionnelles, au moment où la reproduction mécanique et photographique devient prépondérante[4].

En 1903, il publie L'Art de la gravure, un petit essai chez A. Charles (Paris). En 1910 et 1912, il reçoit le grand prix de la Société française de la gravure[5]. Il participe à l'exposition universelle de Bruxelles de 1910, section gravure.

Le Vieux Collectionneur (1911), eau-forte.

Avant 1914, il rejoint les services de la chalcographie et des moulages du musée du Louvre ; il y travaille jusqu'à sa retraite, produisant des cuivres d'interprétation et se chargeant du service des ventes. Il produit durant les années 1910-1920 quelques pièces originales dont Le Vieux Collectionneur (1911).

Il meurt le à Paris (14e arrondissement) des suites d'une longue maladie[6],[7].

Références

  1. « http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s005c77a5ef8155f » (consulté le )
  2. Archives départementales des Yvelines, acte de naissance n°21 dressé le 26/08/1867, vue 317 / 475
  3. a et b Jules Martin, Nos peintres et sculpteurs, graveurs et dessinateurs, Paris, Flammarion, 1898, tome II, p. 107.
  4. L'Estampe et l'affiche, du 15 octobre 1897, p. 15 — sur International Advertising & Design DataBase.
  5. Société fondée par Louis-Pierre Henriquel-Dupont en 1868 et rattachée à l'Académie des beaux-arts.
  6. Comœdia, du 11 avril 1935, p. 3.
  7. Archives de Paris, acte de décès n°1905, vue 21 / 31

Liens externes