Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 septembre 2020 à 13:02 et modifiée en dernier par Guise(discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
En 1945, la parole est donnée au suffrage universel pour toutes ordonnances, arrêtés ou autres décisions. Des élections municipales, cantonales et nationales ont lieu. Eugène Milliès-Lacroix pose sa candidature tant à l'élection municipale que cantonale et est élu. Mais le conseil de préfecture annule ce résultat. Les parlementaires, ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain (en 1940, à Vichy), sont inéligibles ; le sénateur-maire de Dax, E. Milliès-Lacroix est dans ce cas. Au bout de deux ans, le conseil d'État confirme le jugement de première instance et il faut à nouveau recourir aux urnes. Jusqu'en 1952, les Dacquois(es) sont appelés six fois en consultation et six fois Eugène Milliès-Lacroix est élu. Devant cette obstination, le Parlement décide, enfin, de donner le dernier mot au suffrage universel. Eugène Milliès-Lacroix est nommé, légalement, maire de Dax et conseiller général.