Lillian Wald
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Mount Hope Cemetery (en) |
Nationalité | |
Activités |
Membre de | |
---|---|
Distinctions |
Lillian Wald (10 mars 1867-1er septembre 1940) est une infirmière et réformatrice sociale américaine.
Biographie
Elle naquît dans une famille bourgeoise d'origine allemande-juive à Cincinnati dans l'état de l'Ohio[1],[2] ; son père était opticien. Elle fit des études à la Miss Cruttenden's English-French Boarding and Day School for Young Ladies à la suite desquelles elle essaya d'étudier à Vasser mais se vit rejeter à cause de son âge (elle n'avait alors que 16 ans et l'université la considéra comme étant trop jeune). Plusieurs années plus tard, elle fit des études à la School of Nursing du New York Hospital.
En 1893, après avoir travaillé dans un orphelinat où l'on maltraitait les enfants (une expérience qu'elle décrira comme pénible) elle commença à donner des cours de soins infirmiers aux femmes de moyen social réduit dans le Lower East Side, un quartier alors populaire et largement juif à (New York). Peu après, elle commença à s'occuper des malades de ce quartier, puis se résolut à se consacrer entièrement à cette tâche, et, avec une autre infirmière, Mary Brewster, elle s'y installa. Afin de mieux organiser l'aide qu'elle fournissait aux malades du quartier, elle fonda le Henry Street Settlement[1] et sut attirer l'attention du philanthrope Jacob Schiff qui lui aidait secrètement[3]. À l'époque aux États-Unis, à la suite d'une vague d'immigration de juifs d'origine russe, la communauté juive américaine était divisée entre ces nouveaux-arrivés pauvres et la communauté « traditionnelle » d'origine allemande. Schiff et Wald faisait partie de ce dernier et contribuèrent à forger des liens entre les deux groupes, tout en aidant ces « pauvres juifs d'origine russe », comme les décrira Schiff. Avec l'aide de Schiff, Wald put élargir son travail ; elle employait 27 infirmières en 1906.
Elle ne se maria jamais, préférant de se consacrer pleinement à sa carrière. Outre son travail d'infirmière, elle écrit deux livres sur ses expériences : The House on Henry Street, édité en 1915, et puis Windows on Henry Street en 1934. Les deux livres furent édités à maintes reprises et restaient disponible au début des années quatre-vingt. Aujourd'hui, l'on considère que Wald était fondatrice des soins à domicile aux États-Unis et au Canada.
Hommage
- 1993 : cérémonie d'admission au musée consacré aux américaines illustres, le National Women's Hall of Fame[4].
Notes et références
- (en) « Lillian D. Wald | American sociologist », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en-US) « Lillian D. Wald », sur Jewish Women's Archive (consulté le )
- (en-US) « Wald, Lillian D. (1867–1940) | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
- (en-US) « Wald, Lillian », sur National Women’s Hall of Fame (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- World of Our Fathers. Irving Howe. (1989 Schocken Books) pgs. 90-94 (ISBN 0-8052-0928-X)
Liens externes
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :