Ligne de Penne-d'Agenais à Tonneins

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Ligne de
Penne-d'Agenais à Tonneins
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1869 – 1894
Concessionnaires Grand-Central (1855 – 1857)
PO (1857 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 634 000
Longueur 42,1 km
Écartement standard (1,435 m)
Électrification Non électrifiée
Pente maximale 12,5 
Nombre de voies Installations déposées
(Anciennement à voie unique)
Trafic
Propriétaire SNCF
Gare de Villeneuve-sur-Lot

La ligne de Penne-d'Agenais à Tonneins est une ligne ferroviaire de France, qui reliait les gares de Penne (Lot-et-Garonne) et de Tonneins, en passant par Villeneuve-sur-Lot.

Elle constitue la ligne 634 000[1] du réseau ferré national.

Seul subsiste le tronçon entre Penne (Lot-et-Garonne) et Villeneuve-sur-Lot (exclu), non exploité ; le reste de la ligne a été déposé.

Histoire[modifier | modifier le code]

Les et est signée une convention entre le ministre des Travaux publics et les administrateurs de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France. Elle concède à titre éventuel la section de Penne-d'Agenais à Villeneuve-sur-Lot (Villeneuve-d'Agen à l'époque) comme embranchement de la ligne de Limoges à Agen[2]. Cette convention est approuvée par décret impérial le [3].

Cette concession a été cédée à la Compagnie des chemins de fer d'Orléans le [4]. Elle est devenue définitive le [5]. La section de Villeneuve-sur-Lot à Tonneins a été déclarée d'utilité publique le [6]. Cette section est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[7].

La ligne a été ouverte en 2 étapes :

  • Le entre Penne-d'Agenais et Villeneuve-sur-Lot.
  • Le entre Villeneuve-sur-Lot et Tonneins.

Dates de déclassement[modifier | modifier le code]

  • De Sainte-Livrade-sur-Lot à Tonneins (PK 643,248 à 667,040) : [8].
  • De Villeneuve-sur Lot à Sainte-Livrade-sur-Lot (PK 633,679 à 643,248) : [1].

Infrastructure[modifier | modifier le code]

Carte
Carte détaillée de la ligne.

Exploitation[modifier | modifier le code]

État actuel[modifier | modifier le code]

Tronçons de pistes cyclables à l'ouest de Villeneuve-sur-Lot et à Sainte-Livrade.

Projet[modifier | modifier le code]

Il est envisagé de rouvrir la liaison Penne (Lot-et-Garonne) et Villeneuve-sur-Lot pour le trafic voyageurs en 2015[9].

Il devient important de relier Villeneuve-sur-Lot qui est une ville de plus 23 000 habitants avec une autre gare. La réouverture de cette partie de la ligne est redevenue d'actualité de par les engagements que le président du conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, ont contribué à faire avancer pour ce projet. Il est prévu que les travaux pour la réouverture devraient commencer en 2014 avec une inscription dans le contrat de projet État-Région. Les études socio-économique sont jugées favorables et, selon le RFF, les études pour l'avant-projet, vont pouvoir débuter afin que tout soit prêt fin 2013[10].

Le dossier de réouverture de la ligne Villeneuve - Penne d'Agenais inscrite au schéma régional 2014 est refermé. Au terme du comité de ligne réunis le la décision a été prise par la région de geler le projet. Les raisons invoqués sont le coût de la rénovation des 8 kilomètres de ligne estimé entre 30 et 50 millions d'euros, et le coût d’investissement dans le matériel roulant pour 5 à 12 millions d'euros[11]. Cette projet n'a pas abouti; en 2023 la création d'un "ecotrain" sur le tronçon Villeneuve-sur-Lot - Penne est évoque[12] .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Journal Officiel de la République Française du 27 septembre 1995, page 14094, consulté le 19 juillet 2011.
  2. « Convention relative à la concession de lignes de chemin de fer à la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 5, no 292,‎ , p. 830 - 838 (lire en ligne).
  3. « N° 2878 - Décret impérial qui approuve la convention passée, les 2 février et 6 avril 1855, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France : 7 avril 1855 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 6, no 313,‎ , p. 58 - 59 (lire en ligne).
  4. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat, année 1857, page 209.
  5. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'Etat, année 1863, page 693.
  6. Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements, et avis du Conseil d'État, année 1879, page 534.
  7. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  8. Journal Officiel de la République Française du 11 juin 1960, page 5 360.
  9. Richard Hecht, « Agen-Villeneuve : réouverture en 2015 », sur ladepeche.fr, Le Petit Bleu de Lot-et-Garonne, (consulté le ).
  10. La Vie du Rail, no 3318 du 6 juillet 2011, p. 17
  11. Bastien Souperbie, « Le choix de la route fait dérailler le chemin de fer », sur sudouest.fr, Sud-Ouest, (consulté le ).
  12. « Retour du train à Villeneuve-sur-Lot : pourquoi le projet de navette vers Penne n’est pas si farfelu que ça », sur SudOuest.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]